lundi 28 juillet 2008

3# Première semaine, et premier week-end à MEXICO


PREMIERE SEMAINE A MEXICO.


Après les découvertes des premiers jours, mon enthousiasme est resté physionomiquement le même; mais il était bien dégonflé.
Un peu comme un soufflé. Les oeufs n'ont pas disparu, le fromage, rien, mais tout es un peu raplapla.
MAIS ! Comme dirait mon maître en la matière (nb: se préparer à un petit jeu-de-mot-de-derrière-les-fagots), Albert Einstein (le jeu de mot parlait de la matière) (j'arrête les jeux de mots), bref, RIEN NE SE PERD ET TOUT SE TRANSFORME.
Le seu hic était que j'étais dans ce quartier très sympas de la Condesa, résidenciel, beau et qui bouge assez, en termes de terasses notamment, ça grouille. Mais les journées, entre gris épais, grand bleu et averses post coup-de-soleil, n'ont pas arrêté de faire leurs capricieuses.
Du coup je me promenais un peu sans but, et sans beaucoup d'aventures.
Je me suis acheté un téléphone! Je suis désormais joignable au (00521)5526797200.
Mais comme je vous raconte mon ramolissage, il faut dire que ça a pu y participer. C'est psychologiquement difficile (je pense qu'on peut légitimement se foutre de ma gueule à ce stade), de n'avoir aucun numéro, aucun appel, et de regarder un téléphone bouseux qui fait la gueule.
Heureusement, j'ai mis en fond d'écran RENE COTTY. Comme au fond de tous les écrans et porte-monnaies que j'ai en ma possession.
C'est Lorraine qui me l'a conseillé, en cas d'urgence, il n'y a rien de tel.
René Cotty.
Heureusement cet état de mou n'a pas duré.
AAAH!
Enfin on va pouvoir se re-marrer!
Disons que pour y faire face, j'ai surtout misé sur la grâce mat'. C'est assez efficace.
Mais absolument pas suffisant!
J'ai continué à noter les choses étranges de cette ville.
Obsédée par le port de pieds-nus, malgré les averses et les nids de poule, j'ai une grosse tendance à me péter la gueule dans la rue.
Première fois, je prends un truc dans le pied, et hop je plonge en avant, me rattrapant aussi bien que possible avec les deux mains qui repoussent l'air de devant.
Juste après j'ai glissé dans un super marché et je me suis rattrapé à un caddie.
C'était con, parce qu'un caddie, bah, ça roule.
Je commence à jurer sur mes sandales indiennes, en grommelant dans ma moustache mexicaine que c'est un choc des civilisations entre le bitume latino et le cuir de chameau indien.
Pas très convaincant.
Et puis VLAN je me repète la gueule, sur le chemin du retour, et je laisse deux de mes doigts de pieds sans vie.
Coma, direct.
AAAAAAAAAAAAAAAAYEEEEEUUUuuuuuuuuuuuuuuuuu, fais-je avec classe dans la rue.
Mais le plus étrange dans tout ça n'est pas tant que je me taule. Le plus étonnant dans toute cette (passionante) histoire, c'est quand même que personne autour de moi ne s'est foutu de ma gueule.
PERSONNE!
Etant une habituée du ramassage-de-gueule, j'ai souvent prit l'habitude qu'on rie de moi, et de rire de moi-même en retour...mais là : RIEN!
Non seulement personne ne se retourne, mais en plus personne ne me montre du doigt en éclatant de rire...
Alors, oui, au début, on se dit "tant mieux, personne ne m'a vu". La seconde fois "Quelle classe ces mexicains", et puis après, quand on a vraiment les genoux ouverts par terre on se dit " PETARD DE BREST! TOUT LE MONDE S'EN FOUT".
Mh.
Ca devait coller avec l'humeur du moment.
Et puis Nicolas et Annabelle ont invité leurs potes chez eux, on a bu des bières. Les mêmes que la dernière fois, globalement, plus un gigantesque Danois aussi grand que large que blond.
On a frôlé le suedois!! Et les sandales! (ref.#1), mais certainement pas les clichés du type SAUNA. A la bonne heure!
Le vendredi 25 juillet, même combat.
J'ai packé mes valises, en prévision de mon départ proche.
Et puis, merci Sciences-Po, j'ai eu un mail qui m'a donné une bonne raison de faire la fête :
Je fais partie de la liste "Etudiants admis en 3e année SANS CONDITIONS".
Yeepeeeee
Qui l'eut-cru?
Hormis les efforts de certains pour me décontenancer à l'aide d'une forte gueule de bois durant mes oraux ou autres examens, je m'en suis sortie.
Private joke ;)
Et QUE VOIS-JE?
Nous sommes vendredi soir... mmh. Ca aussi ca se fête. D'ailleurs Nicolas et Annabelle sont plutôt d'accord avec ça :
Il est 20heures, nous sommes serrés autour d'une table haute, avec toute leur bande de pote. Etje goûte à ma premiere TEQUILA-SANGRITA.
J'explique : un petit verre de Téquila très fraiche, un petit verre à ballon de Jus de Tomate (sangrita) relevée au Tabasco, et toujours les incontournables : le sel et les citrons verts.
Attention! Avis aux amateurs!
La tequila est 100 fois meilleure que la meilleure des téquila française, et c'est d'ailleurs pour ça, il me semble, qu'on ne la boit pas comme des barbares : Par petites gorgées (et non d'un trait, avis à mes amis alcoliques), suivi d'une autre petite gorgée, une gorginette, de jus de tomate. Et, là, on peut croquer à pleines dents dans un morceau de citron vert.
AY AY AAAAY !
Et puis quand on en a marre on prend une petite bière.
Enfin, plutôt, on commande une petite bière...et puis on nous en ramène une grande. "petite" et "bière" sont rarement compatible ici, et je ne m'avance pas trop en faisant de la bière, dans mon piètre récit, la boisson nationale. Avant l'eau.
ouais.
avant l'eau.
D'ailleurs cette aprèm je me baladais sur la place Coyoacan, où des tonnes de gens (métaphore bien choisie!) s'agitent autour de petites échoppes, où clowns de rue, et j'ai cru un moment qu'un mec sur le bord de la route faisait des bulles de savon avec de la bière.
...
Ma parole contre la sienne.
BREF. La période "condesa chez Nicolas et Annabelle" touche à sa fin.
Je fais mes bagages Samedi 26 juillet et je rejoins Agathe.
J'ai trouvé Agathe sur internet... mais pas sur Meetic.fr.
On était sur le même site de colloc pour le Mexique et on va à la même école en échange ici à Mexico D.F. En creusant un peu, plein de points communs on été assez marrant: des parents à Lyon, des attaches avec la Thaïlande... e voilà comment je me suis retrouvée habillée en CATWOMAN chez elle un Vendredi soir à minuit.
DingDong, fit la sonette sous la pression de ma main gantée de noir.
Une fille ouvre la porte "Ouaiiis euuh salut ? " (L'air de dire: C'est la fêêêête ici, ...mais t'es qui?")
Je rétorque : "Je cherche Agathe..."
"Oui c'est moi... ?"
toujours habillé en Catwoman sur le pas de la porte : "Je suis léo"
un blanc.
et une explosion "Léoooo saluuuut, viens j'te présente tout le moooonde!"
NB: tout le monde = une enorme bande de tarés.
AY AY AY

Et puis on est restées en contact jusqu'au départ, en prenant un canon de temps en temps.
Alors voilà, Agathe est arrivée le vendredi soir, après maintes difficultées et un pommage de valise. Au moment où je trempais mes lèvres innocentes dans la boisson du Diable, dans un rituel diabolique au citron vert et au sel.
Je la rejoins le lendemain, avec tous mes baggages, remerciant chaudement Nicolas et Annabelle pour leur accueil : ils m'ont fait comprendre beaucoup de chose sur cette ville, et surtout ont attisé ma curiosité pour tous mes futurs voyages.
Et puis je veux aussi être VIE un jour, parce que c'est top.
Je vais continuer de travailler à l'école.
De retour à Paris, nous sommes d'accord sur ce détail.
Celui qui n'est pas d'accord...c'est pareil.

samedi 26 juillet
MES DEBUTS A LA COYOCASSIMA


J'ai lutté como una loca pour m'en sortir avec mes 3 valises et un chauffeur de taxi à qui je voulais faire croire que j'étais mexicaine.
Un détail me fit comprendre que ça n'était pas gagné : le goujat essayait de me berner au tarif de nuit, à 14h.
J'arrive à COYOACAN. Très probablement mon futur quartier.
J'étais une addict de la Condesa après une petite semaine là-bas, mais tout bouge ici, tout vit, tout est en bordel, et ...ça me plait!
Agathe et Elodie sont dans un appart de FOUS FURIEUX. Il donne sur la place coyoacan, qui est malheureusement en travaux, mais pas moins bourrée de charme pour autant, il y a plein de petites rues pietonnes, qui bougent, dansent, crient, cirent, tatouent, jouent de la flute de pan, surtout, et se roulent beaucoup de galoches, aussi, très probablement un sport national avec le foot et le catch.
Et puis l'appart est dans une grand immeuble de style ...(mh n'étant pas encore très calée je dirais post hispanique. certainement pas maya. pas américain. Mexicain peut-être? oui. Cela ne fait pas l'ombre d'un doute).
Il y a une grande pièce principale à l'entrée, qui ouvre d'abord sur une cuisine à gauche, puis un arche (un mur avec un trou en forme d'arche si vous me trouver grandiloquente) qui donne sur une salle de bain et une chambre, vue sur la place. Celle d'Agathe, momentanément la mienne.
Puis dans la grande pièce principale, une grande table basse, des couleurs aux murs, une porte vers une seconde chambre, un Second arche qui donne sur deux autres chambres.
Partout des couleurs, bleu, vert, rouge, rose, quadrillé, rayé, il y a même un cactus.

Je pose mes affaires et on part direct à la recherche du TEC, notre future université à toutes les trois, Agathe et moi pour un an, et Elodie jusqu'a Décembre.
On quitte le quartier de Coyoacan en PESERO. Petit (grand ou minuscule) bus arborant une affiche manuscrite avec le nom du terminus, qui nous emmène loin dans la Sud de la ville.
Je manque d'écraser une vieille en courant pour l'attraper, derrière les deux filles devant moi, et je renverse son jus d'orange : la moitié pour moi, la moitié pour son sac et elle.
"LO SIENTO" lance-je l'air désolé. "MIRA LO QUE HICISTE!" et je pars en courant, lâchement.
Agathe et Elodie piquent un fou rire en émettant le manque de bol que serait de mourir tabassé par une petite vieille avec un parapluie, sous le soleil de Mexico..
MEJIIIIiiiiiihiiiicoooo!
On se retrouve à notre point de changement, et comme je crève de faim, je décide de me nourir sur le bord de la route.
Un gros mec, dans sa camionette, me fait "una torta caliente". On se marre encore; on m'imagine en train de vomir quelque part. Et ça ne va pas en s'arrengeant quand on voit que le Panchòn prend le jambon dans un gros sac en plastique bleu posé sur le rebord de son plan de travail.
La clim? Le frigo? Connaît pas. Les microbes? QUELS microbes? C'EST TOI LE MICROBE!
Je mange mon sandwich quand même, et à part un petit mal de ventre tout à fait somatique, rien de grave.
On fait un petit tour de l'école mais on ne peut pas rentrer. C'est un peu inutile, finalement, car on devait regarder le temps qu'on mettait pour y aller et on n'a même pas regardé... mais on discute et on se raconte nos vie tranquilou bilou.
On prend un tape-cul pour le retour, et on comprend tout de suite beaucoup mieux pourquoi certaines, ici, on les seins qui pendent autant. Ca sera notre sort aussi si on continue à vouloir faire nos cakes sur la banquette arrière du bus.
Arrivées sur la place centrale de Coyoacan, on a traversé le petit marché sur lequel elle débouche.
UN bonheur du Kitsch. Des statues de la vierge dans toutes les matières, de la dentelle, des sombrero et des pancho en peau de je-n-sais-quoi, des peintures-au-vomi (ref. 1#), de l'artisanat, des miniatures, des bouteilles de téquila arborant les peintures de Frida Khalo ou de Boterro, des fleurs en céramique, des pins, et des chaussettes. Un bonheur de petite merdasse kitsch.
Ceux qui me connaissent le mieux (Maman...) sauront dans quel état de transe intérieure (intérieure, oui, pour le moment, je fais encore ma timide face à la grandeur de Mexico) j'étais dans les ruelles de ce marché minuscule.
On achète de la Corona, on monte à la COYOCASSIMA, au 3e étage et sur une terrasse où se retrouvent les paliers de beaucoup d'autres jeunes venus de partout.
Elodie nous prépare un plat dont elle a volé la recette sur internet, un plat mexicain : un porc à l'orange. Il lui fait du temps, et elle s'affaire dans la cuisine, pendant qu'Agathe se fait une
sieste et que je tapote sur mon clavier.
"Si c'est pas bon, je ferais des pates, hein"
La recette prévoit bien deux heures et demi de cuisson. Mais, les doutes se sont faufilés dans la grande bâtisse de la forteresque cuisine d'Elodie, dans un premier temps quand elle me dit que si elle n'avait pas assez de jus dans les deux oranges achetées, elle pouvait, comme l'indiquait la recette, le remplacer par du Coca-Cola.
Dans un second temps, quand elle se rendit compte, avec ses deux témoins à l'appui, que le porc s'était transformé en une matière dure, dure, comme une casserole de petits cailloux. Et qu'il restait pourtant une bonne heure de cuisson.
On a sorti les pâtes et on a mélangé le tout, avalé avec une bonne lampée de Corona, c'était délicieux. Enfin, c'était mangeable. Enfin, on n'a pas dégobillé quoi. Même moi qui avait pourtant consommer une bonne dose de porc avarié dans l'après-midi.
Pleine d'anti-corps contre toute sorte de porcs.
La voisine toque à la porte. Elle se présente, elle est canadienne, en colloc avec un Mexicain. Ils vont dîner mais nous disent où on peut aller prendre un verre. On descend et on fait un tour : on croise des gothiques qui lisent l'avenir à des crédules, des vendeurs, encore et encore, de petites choses inutiles, et encore et toujours : des couples qui se galochent. Devant le marchand de glace, derrière, à gauche, sur cette terrasse, à la table de ce resto, dans ce bar, dans le parc, dans la voiture.
Incroyable.
J'attends de voir ce que ça donnera le soir de la St-Valentin, et si on pourra quand même avoir des discussions avec des babioles de libre.
On prend un verre toutes les trois dans un bar assez branchouille.
(NB: un des commentaires de ce blog se plaignait de ne pas voir suffisament les A qui finissent les mots coronA et tequilA, il resque d'être rempli de joA).
On rigole et on fait nos putasses, à tailler des costards à tire la rigotte. Et puis, dans le décor, je ne trouve pas l'homme de ma vie alors je me fais d'autant plus putasse.
Elodie: "mais il ressemble à quoi ce soit-disant "homme de ta vie"
Je me retourne "HAN! à ca!"
Fou rire généralisé.
Un homme passe devant nous, la trentaine peut-être, des cheveux longs, bouclés et graissés, très noirs. Un justaucorps rouge en haut, doublé d'un débardeur noir thermo-formé, comprenant tétons et faux-abdos à volonté. Pantalon serrant noir. Il nous regarde, on pouffe de rire. Avec une grosse banane qui pendouille autour de la taille.
Il va s'installer au bar.


On décide de rentrer à la maison, et quand nous nous levons, Agathe se fait attraper par Satan, Tarzan, appelez l'homme comme vous voudrez, et il lui glisse dans la main une sorte de papier mal plié, qui semble contenir quelquechose.
Je m'affole : C'est quoi ça Agathe? il est malsain, ce mec, ouvre vite, qu'est ce que c'est!?
On ressort, Agathe tient son présent du bout des doigts. Ca n'est pas de la drogue, un pétard, un billet, non.
C'est une lettre d'amour.
"Que tienes en los ojos, que labras imagenes de incienso sobre la piedra? Tu mirrada esta llena de enigmas, la noche te interroga. Déjame sembrar palabras en ella, las encenderé después como si fueran lamparas... JAIME" Suivi du numéro de téléphone du jeune homme.
Incroyable.
(N'empêche qu'elle vient de me piquer l'homme de ma vie)

On rentre, donc, car Agathe a rencontré les voisins du dessous en arrivant hier, et il l'ont invitée à boire des pots chez eux quand on vourait.
On frappe, la lumière est allumée, mais il semble n'y avoir personne.
On remonte pour se déhancher bêtement sur du Laurent Wolff.
Un peu plus tard les voisins en questions toquent à la porte.Daniel et euh...Tony, je crois. Oui.
Ils viennent de rentrer et on leur promet de descendre d'ici 3 minutes.
Ils habitent en colloc entre mecs, on prend un pot et on se marre, aussi bien en espagnol qu'en français ou anglais. Un des collocs ouvre la porte majestueusement alors que nous sommes tous dans le salon : RICKYYY! "son nom d'artiste" m'assure-t-il, carte de visite à l'appui. Il danse comme Cloclo, voire beaucoup mieux, et en se penchant pour se présenter à nous et nous faire un bisou (un seul, sur la joue, telle est la coutume locale), il se rend compte qu'il est à moitié défroqué.
Ce qui est sûr c'est qu'il n'est pas à moitié saoul. D'ailleurs, après avoir imposé son style, ses chants et autres tocs, il préfère aller se coucher. Sa meilleur copine nous dira le lendemain "il paraît que Ricky vous à juste salués, sachant qu'il burrachito (un peu saoûl) il a préféré attendre de se présenter sous un meilleur jour". Il faut croire l'homme en question à oublié son MOJO de la veille.
Mais une chose traversa la nuit, c'est bien le surnom qu'Agathe lui donna dans un seul et même élan de rire, avec des gestes absolument explicites : "Ricky? RIKIKI !!!" Faisant du jeune garçon l'homme le plus vexé du Mexique.


DIMANCHE 27 JUILLET.
Après une grâce mat' et un petit déjeuner rapporté par Elodie, baroudeuse du matin, on a rejoint les voisins, qui étaient sortis après qu'on les ait quittés.
Vers 14h on va manger quelques tortillas, dans toutes leurs formes possibles et imaginables, sur une grande terrasse à deux pas de la maison.
Les voisins, puis les potes qui les ont rejoint, ont mal au cheveux : donc ils ne mangent pas trop, pendant que nous trois nous empiffrons avec la conscience tranquille à l'idée que nous pratiquons une activité culturelle. En revanche, ils boivent. Et pas juste un verre, et pas juste de la bière. Ils se prennent des cocktails tout le restant de l'apres-midi - pendant que je tiens mon café avec ma tremblante habituelle - et ils payent deux musiciens pour nous jouer tout le repertoire possible et imaginable des chansons mexicaines.
Un grand moment, surtout à la vue de ces deux hommes, caricatures géantes de leur propres personnages. Je ne peux pas me contenter de les décrire, vous pourrez voir leurs photos.

(D'ailleurs, je ferais circuler les photos sur Facebook, ici c'est trop long, auxquelles vous pourrez sans doute accéder via ce lien : http://www.facebook.com/album.php?aid=34176&l=1a57b&id=703401271 )

Nous avons donc participé, en ce Dimanche ensoleillé et pluvieux, aux plus grands clichés du Mexique, entre les mains de nos capitaines et voisins mexicains, qui semblent certes conduire un bateau ivre, mais les vagues sont douces et la brise toujours pleine de surprise, alors oyé oyé santiano, cap vers toujours plus de curiosités,
demain, par exemple, nous croiseront pour la première fois ceux qui seront nos amis pour cette année, demain, nous bravons el TEC (oui, EL TEC, c'est à dire notre université, et non pas LA teq, qui a donné à cet article un air bien trop alcolisé. Papa, Maman ; je vous prie de bien vouloir excuser ces incommensurables folies).

2 commentaires:

Unknown a dit…

Espèce de Jalouse !!!
Je te laisse Till (the End) (krkkrkr)

Anonyme a dit…

si je ne me trompe pas :
"RIEN NE SE PERD ET TOUT SE TRANSFORME"
c'est de Antoine Laurent Lavoisier et non einstein.

rrrrooo c bon je taquine !