tag:blogger.com,1999:blog-84987182411337655992024-03-13T13:04:36.860-06:00Un an au Mexique, l'histoire d'une conquêteLeon et Joyahttp://www.blogger.com/profile/14278640212135983537noreply@blogger.comBlogger25125tag:blogger.com,1999:blog-8498718241133765599.post-7223173919842716842009-05-20T10:50:00.010-05:002009-05-20T11:39:28.831-05:00Tous ces jours durant lesquels je ne suis pas morte de la grippe porcine.<p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4650l-EgVjI_doEi1TviayXOSC7456bqJFdGb8ijzw0xattiRWgg82HS5hCDyFXNPLPxKAbPJtN0Trdoq9dL_uES_TXhTfgR0BrquqDRq_DQMJ5p9zhdakOH1Ekz1cWPDa_ivJNrzHuc/s1600-h/masque+de+cochon.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5337942414859114786" style="WIDTH: 171px; CURSOR: hand; HEIGHT: 155px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4650l-EgVjI_doEi1TviayXOSC7456bqJFdGb8ijzw0xattiRWgg82HS5hCDyFXNPLPxKAbPJtN0Trdoq9dL_uES_TXhTfgR0BrquqDRq_DQMJ5p9zhdakOH1Ekz1cWPDa_ivJNrzHuc/s400/masque+de+cochon.jpg" border="0" /></a></p><br />Un unel.<br />(L’alarme sonne au barbarisme ! Je me dis que le mot barbarisme en est un lui-même, de barbare du mot, alors qu’il aille au diable et qu’il ne me coupe à l’annonce de mon sujet si porc-lémique)<br />Mais non, un unel, c’est un duel entre moi et moi-même.<br /><br /><div><div><br /><div align="justify">(Prenez un oeuf : un unel d'oeuf, c'est comme un combat entre le jaune et le blanc.)<br />Allez savoir qui veut quoi, mais ils s’affrontent, ces effrontés, juste derrière l’immense terrain vague qu’est mon front. Ainsi front front front, les petiiiiteuuu marionettes (de Peggy la Cochonne)<br />Ils se font front sur un sujet particulier, vous l’aurez titrement deviné : <strong>LA GRIPPE PORCINE</strong>.<br />Oui Mesdames, oui mesdemoiselles, oui messieurs.<br /><br /><span style="color:#000066;">Suis-je victime d’une Psychose généralisée ou d’un danger réel ? Victime d’une psychose familiale, ou mariée malgré moi au grand manitou Justin bridou ? Etablie ou abattue?<br />Pourquoi est ce que les hommes en France portent si peu la moustache, et pourquoi on joue de l’accordéon et pas de la guitare ? OU SUIS-JE ? JE SUIS EN France ?!!<br />Miseriporc ! Moi qui ne devais rentrer qu’en août, me voilà plongée dans le doute comme un paté dans sa croute.<br /></span><br />Avant de me poser les vraies questions, il faut regarder les faits. Non ! Pas les vrais faits réels comme on peut les lire sur les rapports de l’OMS (puisqu’on peut les lire sur les rapports de l’OMS). Non...<br />Dans quels termes, temps, températures et intempéries mon environnement a perdu 15 degrés sans que, MOI, je n’en prenne un seul.<br /><br /><br /><strong>Un peu d’histoire</strong> : Le <u>Vendredi 24 avril </u>dernier, Eléonore Hamelin se lève à Mexico D.F<br />(Tous ceux qui pensent que le 24 avril dernier ne fait pas encore partie de l’Histoire, et de surcroit, que le réveil royal d’Eléonore Hamelin non plus, sont priés de bien vouloir quitter la Salle… (De bain))<br />Ce réveil n’est pas un réveil comme les autres. Déjà, il faut préciser que nous vivons non plus à deux dans notre appartement, mais bien à 4, depuis que nous avons recueilli Claire (ancienne copine d’aventure du premier semestre à Mexico) et Astrid qui l’accompagne.<br />En soit cela ne devrait rien changer, mais en temps d’épidémie, c’est toujours la multiplication par deux de la trouille, des rires, et des précautions à prendre, puis la multiplication par deux encore du nombre de parents, de leur trouille, de leurs recommandations… J’y viens.<br />Vendredi matin, donc, quatre jeunes femmes se réveillent. Elles petit déjeunent. (Pourquoi ai-je le sentiment d’avoir inventé un verbe ?), et le processus matinal est enclenché, entre les douches, les cafés, …<br />C’EST PARTI !!<br />Une « camarade de classe » d’Agathe l’appelle pour la prévenir qu’elles n’auront pas cours ce <u>Vendredi 24 avril</u>. Elle reste un peu vague, il paraitrait que les facs aient été fermées à cause d’une certaine épidémie de grippe. Agathe, qui est malade depuis 48h rigole tellement jaune qu’elle ne rigole pas.<br /></div><br /><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhV9t1OEaZ44xsUmlpwdw5ABS2rhNGZY-2zLJTUYY13M3YRaIzf6v1hWVOXe_BOD-KDBfIavKL9kPSbKgYKk1PITdEb8RXVPeOBVBIfLifbU3pFjaQHLdadLB2YPFLW9FRQJQcKrzj1AFQ/s1600-h/cerrado-por-vacaciones.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5337942417561412850" style="WIDTH: 350px; CURSOR: hand; HEIGHT: 244px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhV9t1OEaZ44xsUmlpwdw5ABS2rhNGZY-2zLJTUYY13M3YRaIzf6v1hWVOXe_BOD-KDBfIavKL9kPSbKgYKk1PITdEb8RXVPeOBVBIfLifbU3pFjaQHLdadLB2YPFLW9FRQJQcKrzj1AFQ/s400/cerrado-por-vacaciones.jpg" border="0" /></a></p><br /><div align="justify"></div><br /><div align="justify">Et comme nous sommes quatre et que je dors dans la même chambre qu’elle, j’évalue la capacité de communication de son non-rire.<br />Un rapide diagnostic est établit par les trois autres : tu as mal au ventre, tu ne peux pas avoir la grippe ! Et puis tu n’as pas de fièvre ! Et puis…</div><div align="justify"><br />Et voilà comment, à court d’argument, nous nous jetâmes toutes sur nos ordinateurs portables respectifs. On put y lire quelques articles sur le sujet, dans la presse mexicaine surtout, ou dans les sites de médecine spécialisée.<br />Et dans nos boites mails, un petit mot de la fac « Sous ordre du ministère de la santé vous n’aurez pas cours aujourd’hui, nous vous contacterons dès que nous aurons de plus amples informations ».</div><br /><div align="justify">Ma bouche fend dans mes joues un grand sourire, lèvre du haut et lèvre du bas, sans se concerter, puisqu’elles ont chacune leurs raisons :<br />Premièrement Agathe n’a pas un seul symptôme de cette grippe, et l’affaire est close.<br />Deuxièmement, je brandis mes dix doigts (que j’ai toujours à portée de mains, évidemment), pour écrire à « <a href="http://www.lepetitjournal.com/"><u>lepetitjournal.com</u> </a>».<br />(Comme la plupart d’entre vous ne le savent pas, je précise en quelques mots que je suis à présent pigiste pour ce site internet - une publication pour les expatriés et les francophones à l’étranger - et ma première réunion avait eu lieu à peine quelques jours auparavant, avec toute l’équipe).<br />Je propose donc au « rédacteur en chef » d’écrire un article sur ce sujet ; très certainement important puisque les autorités ont fermé toutes les universités et écoles de la ville et de l’Estado de Mexico… J’ai une réponse qui m’accorde de traiter le sujet, et je vogue donc gaiement sur Internet pour me renseigner.</div><div align="justify"><br /><u>Fin de matinée :</u> pas grand-chose à dire, la presse mexicaine rapporte les propos du Ministre de la Santé, José Angel Cordova Villalobos, la veille. A l’international, toujours rien.<br />Et puis, à force de chercher, un site canadien évoque une décision de l’OMS, un petit article circulait sur le monde, et puis la première page de la rubrique Santé du Figaro, la Une du Monde.fr, deux sites sur lesquels je joue de ma touche F5 (Refresh !) mais la tendance est la même partout, on en parle, un peu partout, plus ici, encore plus là-bas, de plus en plus, TOUJOURS PLUS ! Tout le monde s’en mêle à <u>15h</u>.<br /><u>Vendredi 24 avril, 17h,</u> j’ai mon article.<br />Mais les consignes de lepetitjournal.com sont claires : un article vient TOUJOURS avec une photo. Bon.<br />Dans l’espoir que mon père lise suffisamment rapidement mes récits pour qu’il ne s’intéresse pas à cette phrase précise : j’ai alors bravé MACHIN N1 en descendant dans la rue avec mon appareil photo. En réalité, à ce moment très précis, j’avais plus peur de me faire voler mon appareil numérique que de me transformer en victime porcine.<br />Mais lire tant d’article m’était aussi bien monté à la tête, alors, dans le bus, je regardais avec des yeux comme des carabines les gens qui s’approchaient trop de moi et respirait dans mon écharpe. (Tout bon détective saura qu’avec les 35 degrés mexicains d’un mois d’avril je ne respirais certainement pas dans une écharpe, d’autant que dans les bus non climatisés, on prend encore quelques degrés en bonus) (Mais encore une fois j’essaye de fuir les représailles paternelles, vous comprendrez bientôt pourquoi).<br />Je respirais donc dans une écharpe imaginaire et m’approchais de la Glorieta de l’arrêt de métro Insurgentes, pas très loin de chez moi, pour trouver un amas de personnes au repos, comme il y en a souvent ici.<br />Je prends mes photos à la vue de quelques masques bleus, pas très belles, mais certainement satisfaisantes. J’en trouverais bien d’autre sur le court chemin du retour.<br />Je retrouve Claire et Astrid, nous allons acheter des places de concert pour le lendemain. Le Pasaje America, où nous prévoyons d’aller, organise souvent des soirées avec de très bons DJ. L’endroit à la double qualité d’être, comme son quartier, anciennement chic et nouvellement dépravé. C’est le Centre historique mexicain, superbe, mais gâché, tordu, grouillant de monde et de soleil le jour, et grouillant de monde et de rock’n’roll la nuit.</div><br /><div align="justify">Nous sommes le vendredi 24 avril, j’envoie mon article et sa photo.</div><br /><div align="justify">Je me pose dans l’immense canapé avec mes trois acolytes. Et nous commencons à deviser :<br /></div><br /><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFKEAprbIK8ZqGU7UdCpS_Aj3EcJHkCivLaDTOAM7gmUCTEWg0RgeNmmA-ke77s8Fkm27M3G61SXStYJpjmG-AT6TGlS15fB8x_4Pq1lrGFyyNx_NghzmVo_ELxrdJ3NioGqBdZ5auWiw/s1600-h/article+lpj.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5337942406574971410" style="WIDTH: 196px; CURSOR: hand; HEIGHT: 351px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFKEAprbIK8ZqGU7UdCpS_Aj3EcJHkCivLaDTOAM7gmUCTEWg0RgeNmmA-ke77s8Fkm27M3G61SXStYJpjmG-AT6TGlS15fB8x_4Pq1lrGFyyNx_NghzmVo_ELxrdJ3NioGqBdZ5auWiw/s400/article+lpj.JPG" border="0" /></a></p><br /><div align="justify">« On fait quoi ce soir ? Il parait qu’il y a une festival de musique de rue dans le sud. »<br />Un coup de fil plus tard, on apprend que le festival est annulé, cause : épidemie.<br />« On reste à la maison ce soir ? » et puis « Tu crois que c’est vraiment grave ? »<br />Un autre coup de fil plus tard : « Tu ne sais pas quoi, tu sais ce mec français, le blond, il est rappatrié en France ! » Eclat de rire général. </div><br /><br /><div align="justify">« Ca ne m’étonne pas de lui, pauvre petit prince ! »<br /></div><br /><br /><div align="justify">Alors qu’Agathe va faire un travail de groupe avec quelques bon camarades de classe ; je me propose pour jouer à la dinette et j’invente une nouvelle recette de poulet pas assez cuit dans une sauce sucrée salée, avec les fonds de frigos.<br />… je mets suffisamment de temps pour que les deux autres survivantes de la pièce s’endorment – décalage horaire oblige- et que je me retrouve complètement seule dans le noir du salon – car l’ampoule a sauté et que personne n’est assez grand pour la changer…Quand bien même ca serait le cas, nous n’avons jamais racheté d’ampoule- .<br />Me voilà donc seule, dans le noir du salon, comme un cochon épris d’insomnie dans son étable.<br /></div><br /><br /><div align="justify">Oink.<br /><br />Le lendemain, <u>le samedi 25 avril 2009</u>, les quatre porcassons émergent tous dans leur étable… Même scénario.Dans la journée, sans même que nous sortions de l’appartement, tout va se BOUSCULER et l’étable se transformera en ABATTOIR.</div><br /><br /><div align="justify">J’ai mes parents au téléphone le matin, qui viennent gentiment aux nouvelles. « Tout va bien ? » « Fait attention quand même » « Tu devrais appeler Monsieur G., qu’il te file au moins des antiviraux » et avec une complicité chuchotée à mon oreille « Si j’écoutais ta mère tu serais déjà rappatriée ici tu sais ! » (rires).<br /><br /></div><div align="justify"><em>ASTERIX</em> (Chez les plus moustachus que lui): Monsieur G. est un ami de Papa qui me sert de grand frère spirituel ici au Mexique. Il travaille pour la même entreprise que Monsieur Hamelin au Mexique, et il s’avère que c’est une entreprise et un laboratoire PHARMACEUTIQUES. Cela expliquera bien des choses.<br /></div><br /><div align="justify"><strong>19h.</strong> Papa me rappelle. « Allo ? » « Tu n’as pas appelé Monsieur G. Eléonore… » …Moi ; pris en flagrant délit de n’avoir rien fait (et ca n’est pas donné à tout le monde) et un peu étonnée « Mais Papa, il est 2h du mat’ en France ! » (…euh tu ne devrais pas être couché, à ton âge ?)<br />« Bon. Moi j’ai appelé Monsieur G. alors tu vas l’appeler tout de suite, et il t’expliquera. Ensuite tu appelleras AIR France et tu déplaceras ton billet à … ce soir c’est possible ? Non, c’est trop tard, tu ne l’auras pas… bon, DEMAIN, tu déplace ton billet à DEMAIN »</div><br /><br /><div align="justify">J’éclate de rire. Jaune, nerveux, peu importe, j’essaye de le camoufler dans une main de cinq doigts. « JE NE RIGOLE PAS ELEONORE » </div><div align="justify"></div><div align="justify">(Ah ? moi je rigole ! euh…pardon) </div><div align="justify"></div><div align="justify">Les trois autres de l’étable me regardent me gesticuler d’une extrémité de l’appart à l’autre « mais, mais, MAIS ? »<br /></div><div align="justify">Quand je raccroche d’avec l’inquisition paternelle, je me retourne, je lève la tête, j’attends qu’on sonne à la porte. Pas de Camera Cachée ? Pouet Pouet ? Mon frère et ma sœur déguisés en cochon qui sortent de la chatière ? … Non.</div><br /><div align="justify">(Cela dit, il n’y a pas de sonnette ni de chatière à la porte. )<br /></div><br /><br /><div align="justify">Rien.</div><br /><br /><div align="justify">Gigantesquement RIEN.<br /></div><br /><div align="justify"></div><div align="justify"></div><div align="justify"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixVFSwlfXtgxI7_0AtlhCAoobt3x8HHEKRY2Xt5mhVQp7DA1dZfILyZBuQYaVNpthscsK4Ttjr_u4ytaX22BQgF1PfmAYc6_AIfum62xBXQqU8eC0Jz56PMztA0qoAbZ29jsAgPAwsCAY/s1600-h/flying+pig.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5337944355954807330" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; WIDTH: 121px; CURSOR: hand; HEIGHT: 115px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixVFSwlfXtgxI7_0AtlhCAoobt3x8HHEKRY2Xt5mhVQp7DA1dZfILyZBuQYaVNpthscsK4Ttjr_u4ytaX22BQgF1PfmAYc6_AIfum62xBXQqU8eC0Jz56PMztA0qoAbZ29jsAgPAwsCAY/s320/flying+pig.JPG" border="0" /></a></div><div align="justify">Pas de lard, pas de cochon.<br /></div><br /><br />Un cochon passe.<br /><br /><br /><br /><div align="justify">Sauf 6 yeux qui me regardent avec leur chapeau de poil en forme de point d’interrogation.<br />Ma première réaction est de laisser ma mâchoire tomber et mes sourcils s’envoler, créant un équilibre facial certes tenable mais pas nécessairement charmant. « ca alors… ».<br />Voilà comment j’ai quitté ma charmante étable pour l’abbatoir.</div><br /><div align="justify"><br />J’ai fais mes valises, ai appelé Porco Maltese, harcelé un beau militaire mexicain pour qu’il me donne 4 masques bleu au lieu de trois… et le <u>26 avril 2009</u> j’étais en train de quémander mon billet au guichet d’Air France à une espèce de Poule de luxe (qui n’avais manifestement pas compris qu’elle et ses charmes aviaires étaient passés de mode).</div><br /><div align="justify"></div><div align="justify"><br />Oink.</div><br /><div align="justify"><br />Le <u>27 avril,</u> à minuit, j’étais dans l’avion et je n’arrivais pas à dormir. Au travers du hublot il y avait un superbe paysage de la cote Nord-Est des Etats-Unis. A ma droite, deux personnes essayaient d’avoir une conversation au travers de leurs masques sanitaires.<br />Les moments les plus drôles -et pathétiques- furent probablement les 3 services de plateau repas. Entre ceux qui enlevaient leur masque, effrayant le voisin blotti contre le hublot prêt à sauter en chute libre en cas d’éternuement ; et ceux qui ne l’enlevaient pas, et qui auraient probablement aimé avoir une de ces bavettes que nous avons tous eu étant enfant, pour pouvoir se cracher allègrement leur blanquette de veau sur leur nouvelle chemise blanche.</div><br /><br /><div align="justify"><br />Oink.</div><br /><div align="justify"><br />Le <u>27 avril</u>, j’ai aussi eu 20 ans. Triste sort.</div><br /><div align="justify"></div><div align="justify">Adieu l’anniversaire de rêve à la plage, avec tous les amis et toutes leurs moustaches, adieu parasol qui bronze, adieu corona qui attend son tour dans la glacière, adieu rires et franches rigolades. On rit la bouche fermée, derrière son masque, et encore faut-il avoir de quoi rire…</div><br /><div align="justify"></div><div align="justify">Oink. </div><div align="justify"></div><div align="justify"></div><div align="justify"><u>Le 27 avril</u> au matin, je deviens Premier Ministre. Allez savoir par quelle magouille qui me dépasse m’étant destinée, je me réveille (pour une fois non pas au son des chariots à roulette qui distribuent ma ration) au son d’un micro « mesdames et messieurs nous allons attérir blablabla, il fait mauvais à Paris, blablabla, nous vous souhaitons, blablabla…</div><br /><div align="justify"><br /><strong>… MADEMOISELLE HAMELIN EST PRIEE DE BIEN VOULOIR SE PRESENTER A LA DESCENTE DE L’AVION ».</strong><br /></div><br /><br /><div align="justify">Imaginez moi : <span style="color:#3333ff;">recroquevillée dans un siège BLEU très inconfortable, sous une couette qui gratte BLEUE, la tête tordue près du hublot, sur un coussin BLEU, avec des écouteurs BLEUS qui ne passent plus de musique depuis bien longtemps, un masque pour dormir BLEU planté sur mes deux sphères optiques, et, évidemment, un masque sanitaire BLEU sur ma mâchoire – une fois de plus- retombée plus bas que terre.<br /></span>Un cochon déguisé en Superman. Beau tableau. Tout ca pour pouvoir passer la frontière de la gastronomie et aller se TRIPER, prendre son PIED DE PORC tranquille au pays de Justin Bridou.<br />Mais diable bleu à queue de cochon ! Pourquoi m’appellent-ils ?<br />Je reste dans ma super combinaison sans bouger. Ce n’est pas comme si on pouvait bouger dans la bétaillère de toute façon. Oink.<br /><br />Et puis un monsieur avec une barbe blanche s’approche de moi et me secoue le bras. Je lève le masque bleu des yeux et lui donne un coup de sourcil « QU’ESTUVEUX ? Transmets-je en langage des signes »<br />« - Vous êtes Mademoiselle Hamelin ?<br />- Oui<br />- Vous allez bien ?<br />- … oui ( ?) »<br />Mon sang ne fait qu’un tour de boudin.<br />Le capitaine ressemble au vieux capitaine du film Titanic.<br />- On vous attend à la sortie de l’avion. »<br />Triple cochonnaille. Ils vont me mettre en quarantaine ?<br />MAIS POURQUOI MOI ?<br /><br />Oink. La tête coupée, une pomme dans la bouche et du persil dans les oreilles.<br /><br />On atterrit. Tout le monde sort de l’étable… moi ? Non pas moi. Moi je ramasse mes affaires, je regarde sous le siège 8 fois si je n’ai pas fait tomber mon tire bouchon, si je n’ai pas oublié mon livre cochon ou ma veste NAFNAF dans le compartiment à bagage.<br />Tiens, plus l’ombre d’un cochon dans l’avion. Pour la troisième fois, on appelle cette mystérieuse « Mademoiselle HAMELIN » « priée de bien vouloir se présenter à sa descente de l’avion »<br /><br />NON ! NON ! OOOOOOINK !<br />Dans ma tête j’entends le cri de la truie qu’on égorge.<br /></div><br /><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJDVOQA1rUd0Wk-vQJGwBAGUywTezkP61g38ADelq2GhCKy_VRHRfUVFb98QWcUAf18A66GGszRJBBNbH1FdnBk3V2WgnA4H8duSurhX-AovMqbOYaCBB9N_PuF0l-RCpRZmx-9nBuV_A/s1600-h/boucher.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5337942407234424498" style="WIDTH: 191px; CURSOR: hand; HEIGHT: 252px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJDVOQA1rUd0Wk-vQJGwBAGUywTezkP61g38ADelq2GhCKy_VRHRfUVFb98QWcUAf18A66GGszRJBBNbH1FdnBk3V2WgnA4H8duSurhX-AovMqbOYaCBB9N_PuF0l-RCpRZmx-9nBuV_A/s400/boucher.jpg" border="0" /></a></p><br /><div align="justify"><br />J’y suis allé en trainant des sabots.<br />Et puis…. Bah ? Pas de tablier asymétrique, pas de torchon vichy rouge sur l’épaule, pas de gros couteau de BOUCHER. Non.<br />Uniquement d’aimable personne déguisés en hautesse de l’air et stewards…<br />Si aimables d’ailleurs qu’ils me firent sécher la file d’attente et m’amenèrent à ma correspondance en voiture, tout en me faisant aimablement la conversation.<br />On veut m’attendrir ?<br />Et puis nous passons la douane, et (enfin) le douanier me regarde aimablement (oui, oui, oui, c’est bien vrai, aimablement. LE DOUANIER ! OUI !) et me dis « Joyeux Anniversaire Mademoiselle ».<br />Oooooooh !<br />Je fonds.<br /><br />Les gentils et aimables gens d’Air France en profitent pour me souhaiter également un joyeux lard-niversaire et m’amènent au Salon Air France (ouaaah, ils ont sans doute des échelles dans ce salon, toutes les ampoules fonctionnent) avec un sourire plein de dents blanches. On me propose même un bain de boue et un casse-croûte.<br /><br />OinkOink !<br /><br />Après une petite correspondance entre Paris et Lyon, je récupère ma maigre valise. Je passe devant une feuille A4, où il y a écrit en petit caractère et en noir et blanc <em><span style="color:#333333;">« si vous arrivez d’un pays touché par la grippe porcine, soyez attentif à votre état de santé et s’il le faut, contaminez (ou était-ce CONSULTEZ ?) Un vétérinaire (ou un médecin) »</span></em><br /><br />Les portes glissantes me laissent m’échapper. A MOI LA VIE AU PARADIS DU SAUCISSON et du tablier de sapeur ! En tout clandestinité, bien sûr...<br />Et pourtant, je retrouve mon Porco Maltese avec fougue… il a, comme moi, mit sa belle chemise rouge vichy, comme si nous avions revêtus nos tenues de pique-nique, et nous sommes repartis contaminer le restant de la ville cote à cote de porc.<br /><br />(jusqu’à ce que le loup n’attrape le premier petit cochon, autant dire que Papa souffle sur mon bonheur tout de paille construit, me mette un masque pince-nez –de cochon- sur le visage, un thermometre sur la table de nuit et un pot de gel desinfectant pour les mains dans la poche. « NE TOUCHE PAS AU TELEPHONE MALHEUREUSE ! » C'est vrai quoi, on n'a pas elevé les cochons ensembles, boudin!<br /><br />Psychose générale et tripes de porc, nous toussons, vous toussez, moi je ne tousse pas le moins du moinde, joyeux anniversaire, ma jolie, ouvre la bouche, hop, une pomme rouge et du persil, ON SE PAYE TA TETE SUR UN LIT DE LAITUE.</div><br /><br /><div align="justify"></div><div align="justify">Oinkement votre. </div><div align="justify"></div><div align="justify"></div><div align="justify"><em>Pour vous détendre de toutes ces angoisses, je me permets de vous recommander ce très savant et court épisode "Avez-vous déjà vu Nuf-Nuf à l'école des charcutiers":<br /></em><a href="http://www.youtube.com/watch?v=F-tBpF3kagE&feature=related"><em>http://www.youtube.com/watch?v=F-tBpF3kagE&feature=related</em></a><br /><br /><br /><br /></div><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhe4DbG5-zex-3LI-Df0d8DDj-PkPP0z6c2dRAel37RYoxDKKaXdI7ucfbkAeChGqgUJU_CrzESvxfDzHDRbWRSr1_7XgIDMB0XVGNEnhn1jGrxXDQmvIgxOO9f6ZavEfgsPjedMWqD24Q/s1600-h/Justin-Bridou+Super+cochon.gif"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5337942409919608578" style="WIDTH: 259px; CURSOR: hand; HEIGHT: 300px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhe4DbG5-zex-3LI-Df0d8DDj-PkPP0z6c2dRAel37RYoxDKKaXdI7ucfbkAeChGqgUJU_CrzESvxfDzHDRbWRSr1_7XgIDMB0XVGNEnhn1jGrxXDQmvIgxOO9f6ZavEfgsPjedMWqD24Q/s400/Justin-Bridou+Super+cochon.gif" border="0" /></a></p><br /><div align="justify"><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /></div></div></div>Leon et Joyahttp://www.blogger.com/profile/14278640212135983537noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-8498718241133765599.post-16102841957434369092009-03-29T23:22:00.004-06:002009-03-29T23:39:13.575-06:00La vie AVANT-GOURDISTE<p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXRPRyQDzskihRdhSHYPfvn9kPPv4CO6Y_hv8M5B-EQBmxFlI3fikK3Q2YCkAmMpgQOOXS2CDhBOLbitEQIdewz1u813gnBofwL_Jujbrd-A2o6RY3MovPiPDeM0AQ6gabzbZRnHAvCYM/s1600-h/eau.bmp"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5318849412735496290" style="WIDTH: 318px; CURSOR: hand; HEIGHT: 186px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXRPRyQDzskihRdhSHYPfvn9kPPv4CO6Y_hv8M5B-EQBmxFlI3fikK3Q2YCkAmMpgQOOXS2CDhBOLbitEQIdewz1u813gnBofwL_Jujbrd-A2o6RY3MovPiPDeM0AQ6gabzbZRnHAvCYM/s400/eau.bmp" border="0" /></a></p><br /><div><br /></div><br /><div><br /><div align="center"><br /><strong>HABITER DANS UN APPART COMME LE MIEN AU Mexique, c’est faire face AVANT TOUT LE MONDE au problème mondial de la PENURIE D’EAU.</strong></div><br /><br /><div><br />Installées en Janvier 2009 dans un nouvel appart, Agathe et moi avons eu quelques surprises. Premièrement : surprises par la grandeur et la beauté du lieu, meublé, beau. Surprises aussi par le cout du loyer, pas très cher.<br />Et bientôt…<br />…Surprises par l’intermittence avec laquelle fonctionnaient nos robinets. Amusées, parfois un peu énervées, mais rien de très grave, quand ceux-ci se permettaient deux heures, une après-midi, voire une journée entière de répit.<br />Et puis le mois de mars arriva, avec le proverbe très connu lui étant associé : au mois de mars, tu seras salasse.<br />Et ce qui devait arriver arriva : nous fêtons ces jours ci nos 1 MOIS DE SECHERESSE, sans la moindre allégresse.<br />Vivre sans eau ? Un choix pour la planète, bien sûr ! Mais alors SEULEMENT pour la planète, parce que pour nous c’est un calvaire…<br /><strong>Adieu</strong> la douche, même s’il fait 30 degrés dehors.<br /><strong>Adieu</strong> la vaisselle, même si nous avons invité 10 potes à diner.<br /><strong>Adieu</strong> le ménage, même si j’ai renversé 8 litres de coca par terre avant de marcher dedans avec mes claquettes sales, et de repeindre l’appart sans m’en rendre compte.<br /><strong>Adieu</strong> la chasse d’eau, même si… on est au Mexique.<br /><strong>Adieu</strong> la toilette de la femme parfaite, adieu démaquillage, adieu mains propres, adieu cheveux brillants de propreté, adieu le robinet qui coule pendant que je me lave les ratiches, ADIEU !<br /><br /><strong>Et BIENVENUE CHEZ NOUS ! Modèle de vie Avant-gardiste à la pénurie d’eau qui nous attend nous et nos enfants au coin d’une rue, surtout la notre.<br /></strong><span style="color:#000000;"><br /></span><em><span style="color:#000000;">La population mondiale était de 6 milliards d’individus en l’an 2000 et devrait être de 8 milliards en l’an 2025. Cela signifie que la quantité d’eau douce disponible devrait chuter de 6600 à 4800 mètre cubes, une réduction de presque un tiers.</span><br /></em><br />La population de ma colloc était de 2 en janvier 2009, et si le nombre d’habitants à pu varier entre 1 et 4, le chiffre ne devrait pas évoluer (à moins qu’Agathe et moi nous reproduisions, ce qui représente une impossibilité relationnelle d’autant plus grande que l’impossibilité biologique, c’est vous dire).<br /><br />Autre problème majeur en matière d’eau douce : pour nourrir toute la population, la productivité agricole devra fortement augmenter.<br /><br />Bien. Nous avons déjà évoque la stabilité de la population de notre colloc. Et nous n’avons pas encore de potager.En effet, la flore est assez réduite : j’ai une tulipe bleue séchée dans du papier, un faux coquelicot noué autour d’un chapeau de cow-boy, et évidemment un palmier en plastique qui sert d’ombrage à ce qui représente notre unique faune : deux tortues de moins de 10cm de diamètre chacune. (J’ai nommé Bonnie & Clyde)<br />(En ne comptant pas les moustiques, que nous aimerions un jour voir devenir une espèce en voie de disparition et que je ne nommerais pas si je veux rester décente).<br /><br />Quant à notre alimentation en eau, pour le bien de nos organismes respectifs… et bien nous avons fait un choix très catholique : pour le moment nous avons changé l’eau en vin.<br /><br /><em><span style="color:#000000;">Dans le but d’inverser la tendance, il existe diverses solutions pour diminuer la consommation d’eau et d’en limiter les pertes.<br /></span></em><br />Agathe et moi faisons à présent la vaisselle à quatre mains. La première verse doucement de l’eau, la seconde tiens une assiette, la troisième une autre assiette juste au niveau inférieur pour profiter de l’écoulement de l’eau de première main, et la quatrième tient un verre. Ce dernier deviendra le premier, non pas car c’est écrit dans la bible – décidemment-, sinon parce qu’il s’impose comme premier maillon du rinçage des verres qui suit celui des assiettes.<br /><br />Pareil pour la cuisine. Etude de cas : vous avez acheté des haricots verts, et vous les faites cuire dans de l’EAU. Oui. C’est un investissement dans l’eau, mais une fois que les haricots sont cuits, vous n’aller pas les jeter dans une passoire dans le lavabo, NON NON !<br />Ne jamais jeter le bébé avec l’eau du bain, en l’occurrence, le bébé dans notre étude C’EST L’EAU DU BAIN.</div><br /><div align="left"></div><br /><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPrfvKN8bc_qjYs_KdcQ5zPkvYtIOerjiUCrFMdl7b4ZvreIlbHrrLdcV7MRbSHxbTiIV_QGxHcySdVBRIdg9XqwB6WayP7eHYY2GJ9hHOaSc1eV2Sm6ddbyoyXPH1UF5hJDPFHPnUOLI/s1600-h/b%C3%A9b%C3%A9+au+du+bain.bmp"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5318849413587978242" style="WIDTH: 350px; CURSOR: hand; HEIGHT: 263px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPrfvKN8bc_qjYs_KdcQ5zPkvYtIOerjiUCrFMdl7b4ZvreIlbHrrLdcV7MRbSHxbTiIV_QGxHcySdVBRIdg9XqwB6WayP7eHYY2GJ9hHOaSc1eV2Sm6ddbyoyXPH1UF5hJDPFHPnUOLI/s400/b%C3%A9b%C3%A9+au+du+bain.bmp" border="0" /></a></p><div align="left">Vous tenterez plutot de les récupérer un par un au dessus de la casserole dont la vapeur vous brule les mains –sales-, NON PAS AVEC UNE FOURCHETTE ! Voyons ! Un peu de jugeote ! Nous en avons peu en ces temps de vaisselle restrictive, prendre des baguettes chinoises, instrument d’utilisation moins fréquente au quotidien.</div><br /><div>Conclusion de l'expérience: achetez des haricots verts en boite de conserve...(et vous pourrez même faire une bougie avec la boite une fois vide, parce que parfois, c'est l'électricité qui nous abandonne à notre sort)<br /><br />Quant à la douche, je pense investir sous peu dans un grand saladier pour récupérer à nos pieds l’eau utilisée pour se laver afin de la verser dans la chasse d’eau.<br /><br />A propos de la limitation des pertes, elle n’est pas toujours évidentes, et tout devient une question de priorités…<br />Voilà comment je me suis fait engueuler pour avoir remis de l’eau dans l’aquarium des tortues.<br /><br /><em><span style="color:#000000;">Parmi ces solutions : améliorer l’efficacité des techniques d’irrigation et surtout généraliser l’usage des méthodes les plus performantes, rénover les structures de production et de distribution d’eau potable et en construire de nouvelles, préserver les réserves, lutter contre la pollution, entre autres en assainissant les eaux usées, recycler l'eau ... Mais toutes ces mesures demanderont d'énormes investissements et seront donc coûteuses.<br /></span></em><br />EN EFFET ! Et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous avons décidé de ne pas payer de loyer ce mois-ci.<br />Mais comme je crains de créer un mouvement mondial de soulèvement contre mon gré, je précise : je ne veux pas que notre cas face précédent à la face du monde, il n’est pas question que les futurs victimes de la pénurie d’eau (comme je disais, cela vous attend vous et vos enfants, au coin d’une rue, et…surtout la notre) nous prennent comme exemple pour s’exempter de payer leur loyer.<br />Eh ! Faudrait pas non plus déconner !<br />J’ai décidé d’investir dans l’immobilier moi...</div><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7isakv7W7IKlDvnFcqmtugG5mXdAG5upfYy-etcvEX50PspzTTG4WZzn_Svb-QZF8LzVDp38uJh8q7q7TZ8fPRcrf-7Z1xzLorjBCuRjwm6YdFdwxOZ5Z7FyDzGb5Mm86cauu11yOpEA/s1600-h/mafioso.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5318850880436568370" style="WIDTH: 236px; CURSOR: hand; HEIGHT: 374px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7isakv7W7IKlDvnFcqmtugG5mXdAG5upfYy-etcvEX50PspzTTG4WZzn_Svb-QZF8LzVDp38uJh8q7q7TZ8fPRcrf-7Z1xzLorjBCuRjwm6YdFdwxOZ5Z7FyDzGb5Mm86cauu11yOpEA/s400/mafioso.jpg" border="0" /></a></p><div><br /><br />(Avec l’aide des chiffres du CNRS sur <a href="http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/doseau/decouv/mondial/04_risque.htm">http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/doseau/decouv/mondial/04_risque.htm</a>)</div></div>Leon et Joyahttp://www.blogger.com/profile/14278640212135983537noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8498718241133765599.post-59477618014527926942009-03-19T17:19:00.005-06:002009-03-19T18:25:47.434-06:00Entretiens d'embauche, suite<p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjSY5mCGNemwI9zfBXeXC8ixuwgslCJzMRhruxnRHz-bx_3jsYDASyZB3Y2JrCL2GNkclU0OQmvt-Xfp9-FgN-ZgC82KfJ94DidVj0YhIHNxeRdktT3K1q3Tv4Sg0pqN7vG5vx0LHhX1tw/s1600-h/GAUCHE.bmp"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5315059264174305410" style="WIDTH: 300px; CURSOR: hand; HEIGHT: 192px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjSY5mCGNemwI9zfBXeXC8ixuwgslCJzMRhruxnRHz-bx_3jsYDASyZB3Y2JrCL2GNkclU0OQmvt-Xfp9-FgN-ZgC82KfJ94DidVj0YhIHNxeRdktT3K1q3Tv4Sg0pqN7vG5vx0LHhX1tw/s400/GAUCHE.bmp" border="0" /></a></p><div><br /><br /></div><div><strong>Les entretiens d'embauche (suite); MAIS QU'EST CE QU'ON VA FAIRE DE TOI?</strong></div><div><br /> </div><div align="center">2nd ROUND: Grande mutltinationale qui vous veut du bien</div><div><br /><br />Mon CV a été recommandé (oui encore une fois, et attendez vous à ce que soit toujours comme ça), et on me donne rendez-vous.<br />J’arrive en métro, évidemment je le prends dans le mauvais sens. Et evidemment je ne m’en rends pas compte avant le terminus… « Tiens c’est marrant on n’a pas croisé mon arrêt »…<br /><br />Ca n’est pas tant de ma faute, c’est qu’il y a des éléments perturbateurs dans le métro – déjà évoqués précédemment- et je me pose des milliards de questions inutiles :<br />- Pourquoi passent-ils de la musique brésilienne ? ca me donne terriblement envie de retourner au Brésil.<br />Je me dis donc que c’est peut-être le gouvernement qui s’est rendu compte du pouvoir entrainant de cette musique ; qui s’est souvenu le même jour que cette ville était surpeuplée avec ses 22 millions d’habitants, et cette association d’idée l’a poussé à mettre le rythme de la samba dans les entrailles de mexico, pour qu’on ait qu’une envie : rejoindre Rio (si tu vaaas à Rio, n’oublie pas de monter la haaaaut ).<br />Ou pas.<br />- Et puis pourquoi les hommes ont-ils des tétons ?<br />- Pourquoi doit-on dire « aller chez le coiffeur » et pas « aller au coiffeur » ? C’est vrai, on ne va pas CHEZ le coiffeur, puisque même s’il nous masse la tête en nous racontant les derniers potins, on n’est pas assez intimes pour aller « rafraichir notre coupe » chez lui !<br />- Est-ce la poule qui fait l’œuf ou l’œuf qui fait la poule ?<br />Je pense que c’est plutôt la poule qui fait l’œuf, disons PLUTOT, parce que, tout simplement, l’œuf peut faire la poule, mais il peut aussi faire le coq, et si l’œuf fait le coq, alors le coq ne peut plus faire l’œuf et nous sommes perdus.<br />C’est donc l’œuf qui fait la poule,… et non pas le coq qui se fait la poule.<br /><br />MERDE J’AI RATE MON ARRET !!!<br /><br />J’arrive à l’entrée – en retard- (mais ils ont peut-être connu mon père ici, ils savent que ca n’est pas de ma faute)<br />Ils prennent mon faux passeport en échange d’un beau collier de VISITOR, sans doute le même qu’on me mettra autour du cou quand j’irais voir mes frères et sœur à l’hospice de fous. (Oui c’était gratuit) et me disent d’aller à droite. Je vais à gauche. (Mais ils ont peut-être déjà connu ma mère ici, ils savent que ca n’est pas de ma faute). Je finis par faire le tour et arriver à droite. Comme quoi la vie est simple, on peut faire des erreurs en chemin.<br />On m’installe dans une grande salle de réunion. Chouette me dis-je nous allons être 10 et faire les fous et rire ! On me donne même une petite bouteille d’eau ; au cas où on s’amuse tellement qu’on décide de faire une jacuzzi-party dans la salle de réunion.<br />Mais comme personne n’arrive, je me cale ma bouteille d’eau dans le gosier, et j’oublie la jacuzzi party.<br />Accrochés aux murs, il y a des posters intéressants, qui vantent les produits pour la toilette intime de la femme.<br />Sympa de bon matin.<br />Je détourne le regard.<br /><br />Mon « entreteneur » (voilà le mot que j’ai inventé pour décrire celui qui me fait passer mon entretien) arrive enfin. Il se présente et me donne sa carte.<br />Dans les mauvais films, mon personnage aurait très probablement fait une blague du genre «HA HA je vous donne pas la mienne, vous devez encore me la faire imprimer » qui aurait sonné la fin de l’aventure assez rapidement.<br />Mais je me retiens, et si je sens que je flanche, il me suffit de regarder le poster « toilette intime » juste au dessus de la tête du Monsieur.<br />Je n’aimerais pas avoir ma tête où il a la sienne vu l’approche marketing du produit en question.<br />Mais nous sommes là pour parler communication externe.<br /><br />Mon entreteneur me pose plein de questions étranges sans rapport les unes avec les autres. Je me présente, et puis vient le moment où il se décide a me poser des questions POINTUES. AAAh ! Je retrousse les manches de ma chemise.<br />- Quelle place à notre entreprise dans le monde ?<br />- Ah bah c’est une grande multinationale et donc, …<br />- ABSOLUMENT MADEMOISELLE !<br />- Ah bon. Ah bah oui. C’est ca.<br />En quelques instants à peine, me voilà transformée en Maitre Renard, prête à toutes les excentricités pour décrire cette merveilleuse entreprise à la place si importante, aux causes si respectables, et au si beau plumage.<br />Mais comme je le précise très justement, devant une question qui m’y pousse, « Cette belle et grande entreprise reste tout de même une entreprise, une entreprise qui doit faire du profit, pour pouvoir payer la recherche (et mon futur salaire)… Nous (oui, « nous », déjà !) ne sommes pas là pour se faire multiplier les petits pains. D’ailleurs ca tombe plutôt bien, parce que ça ca se passe que dans les grands best-sellers ou les boulangeries.<br /><br />Bref. Nous discutons.<br />Je ne sais pas vraiment à quoi m’attendre, alors je parle je parle je parle. Je dois être une vraie plaie pour les entreteneurs… Et pourtant ! La fin de l’aventure arrive enfin, et Monsieur me dit combien il serait heureux que nous puissions travailler ensemble, combien ca pourrait être enrichissant pour nous deux.<br />(Ah oui, enrichissant combien ? euh, comment ?)<br />Il me raccompagne à la porte.<br />Je lui tends une main ferme et décidée, il l’attrape, et HOP me prend dans ses bras pour m’embrasser chaleureusement.<br />Et puis le meilleur moment de l’entretien arrive enfin :<br />«- Au fait depuis combien de temps es-tu au Mexique ?<br />- A peu près 7 mois.<br />- Et ca te plait ?<br />- Oui, beaucoup.<br />Il baisse le regard. Je vois son visage s’habiller d’une expression bien maussade, déçue, trahie, presque.<br />- Tu peux dire la vérité tu sais.<br />Et il me laisse partir à droite (mais je pars à gauche), avec l’impression amère d’être une vilaine menteuse.<br /></div><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFte_SqxagFLmKmU-6sBUjFXp5JKPIzr2BDRdfxs7dtiSNDfB7p6HwK4p7k0g_-A0Kgj4G8IuRKnHlqDQO2reQqY9aU2gMDAvYy7Ri1imbGruJaJLbh4h4mI6At8JG94jwYnDJJp08bPs/s1600-h/pinocchio.bmp"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5315059262666754610" style="WIDTH: 212px; CURSOR: hand; HEIGHT: 221px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFte_SqxagFLmKmU-6sBUjFXp5JKPIzr2BDRdfxs7dtiSNDfB7p6HwK4p7k0g_-A0Kgj4G8IuRKnHlqDQO2reQqY9aU2gMDAvYy7Ri1imbGruJaJLbh4h4mI6At8JG94jwYnDJJp08bPs/s400/pinocchio.bmp" border="0" /></a></p>Leon et Joyahttp://www.blogger.com/profile/14278640212135983537noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8498718241133765599.post-11732559104731092002009-03-02T13:36:00.002-06:002009-03-02T13:45:24.006-06:00"Un optimiste, c'est un homme qui plante deux glands et qui s'achète un hamac."<div align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCsx-jjFU9gTTlE7oHpeAYtVXuZm_9-07NuFsCROW_lT4S3agTqPMIwfzpVGLhRPbLPQW5kMCoRFXBncILBmZ7k4II0oua5pIct_TQmvThaKiVIHGFOdCmC0x9T7Lm8-s7onXoLAnfjyg/s1600-h/hamac.bmp"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5308678086795672450" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 470px; CURSOR: hand; HEIGHT: 272px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCsx-jjFU9gTTlE7oHpeAYtVXuZm_9-07NuFsCROW_lT4S3agTqPMIwfzpVGLhRPbLPQW5kMCoRFXBncILBmZ7k4II0oua5pIct_TQmvThaKiVIHGFOdCmC0x9T7Lm8-s7onXoLAnfjyg/s400/hamac.bmp" border="0" /></a><br /><br /><em>Jean de Lattre de Tassigny.</em><br /><br /><br /><br /></div>Leon et Joyahttp://www.blogger.com/profile/14278640212135983537noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8498718241133765599.post-43331600159579190432009-03-01T17:37:00.006-06:002009-03-01T18:01:39.565-06:00"MAIS QU'EST CE QU'ON VA FAIRE DE TOI" Première étape.<div align="center"><strong><span style="font-size:130%;">Le long processus d’embauche mexicain, ou comment sortir d’un entretien avec un coup dans le nez (et un contrat en main)</span></strong></div><br /><div align="justify"><span style="font-size:130%;"></span></div><div align="justify">Tout a commencé il y a très longtemps, un an peut-être, quand il a fallut choisir dans quelle fac partir au Mexique (la ibéro, la itam, l’Anahuac, le truc le bidule, le chouette)…et que j’ai choisi le « TEC de Monterrey, Campus Ciudad de Mexico » Quel drôle de nom, libellule et papillon.<br />Pourquoi ? Pour ne plus avoir à choisir, justement…</div><div align="justify">Oui, car il ne faut pas déconner. J’suis pas quelqu’un qui sait faire des choix. D’ailleurs, quand je mourrais, je pense qu’ils m’assigneront à l’ascenseur, entre les sous-sols terrestres et le grand ciel bleu, tant je ne saurais choisir où plier bagage. Or, Sciences-Po m’a dit « un an de stage ou un an d’université »… Mon dieu ! Où est l’option « portier d’ascenceur en uniforme » ?<br />Et bien je l’ai trouvée : le Tec de Monterrey, grand seigneur, me permet de faire un semestre de fac, et un semestre de stage. Tope là, j’ai vendu mon âme au Grand-père du petit Spirou (qui était portier d’ascenseur), et j’ai CHOISI la meilleure façon de ne pas choisir.<br />C’est une belle histoire, certes…mais le premier semestre de fac faufilant comme un long fleuve tranquille pendant que je fais la sieste sous mon gigantesque sombrero, je me retrouve en novembre à me dire « rentrée 2009, un stage. Bien… » Et puis bientôt « MAIS QU’EST-CE QU’ON VA FAIRE DE MOI ? »<br />Je m’agite doucement à envoyer des mails, passer des coups de fils, faire et refaire mon CV… quand vinrent les grands méchants entretiens… </div><div align="center"><br /><strong><span style="font-size:180%;">FIRST ROUND : Grande entreprise de luxe française… </span></strong></div><div align="justify"></div><div align="justify"><br /><strong><span style="font-size:130%;">1ère étape : le BIG BOSS</span></strong><br />Mon CV fut recommandé, on m’a téléphoné, donné rendez-vous le lendemain matin. OUH PATATE ! C’est que j’ai jamais passé d’entretien d’embauche moi ! Première chose : ne plus crier « OUH PATATE ». Noté. Deuxième chose, appeler Maman pour qu’elle me conseille… Mmmh.. Cette première réunion de crise se transforma rapidement en un salon de mode, webcam branchée, Maman « tu as d’autre chaussures ? » « Tu as les mains bien propres hein ? »… Oui Maman. Et si on m’offre des bonbons ou qu’on me fait des avances, je dirais non c’est promis… Et pour l’entretien, tu… non ? Tout va bien se passer ? Ah bon.<br />J’ai donc atterri dans une salle d’attente très chic, où je me suis d’emblée faite draguer par un inconnu « Vous êtes française, vous, ca se voit hein »<br />Ca veut dire quoi ça ? J’ai un morceau de saucisson coincé dans la prémolaire et je sens la vinasse ?<br />La secrétaire vient me chercher, le « Big boss » va vous recevoir (tu flippes hein petite française hein tu flippes)… Non ! NOOOON !<br />D’ailleurs ce n’est pas la peine, puisque mister the boss est plutôt sympathique, et après avoir mis quelques point sur quelques i (quelle expression idiote, il n’y a bien que le i sur lequel on puisse mettre des points, pense-je. On pourrait donc dire «mettre le points » tout court !) Mais je m’abstiens de faire partager ma découverte, et big boss passe assez vite aux POINGS. Il faut croire que mon CV est parfait, le seul élément qu’il ait relevé étant que j’ai fait de la boxe. </div><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgys8HO0NQK1djxtu2lciBfYPw9QC2arDL7uht5jmk1tZUMMOq0wnFoEL7NsNqu53jQMh7WAWnxzW888EclMcXvfbTlOS0M8IHlZx95B7iICdEpvEm5GhklPcFZhO2zA-SdltDLbZEm0h8/s1600-h/boxe+filles.bmp"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5308371084748834786" style="WIDTH: 258px; CURSOR: hand; HEIGHT: 337px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgys8HO0NQK1djxtu2lciBfYPw9QC2arDL7uht5jmk1tZUMMOq0wnFoEL7NsNqu53jQMh7WAWnxzW888EclMcXvfbTlOS0M8IHlZx95B7iICdEpvEm5GhklPcFZhO2zA-SdltDLbZEm0h8/s400/boxe+filles.bmp" border="0" /></a></p><div align="justify"><br />(Ai-je entendu quelqu’un toussoter au fond de la salle ? Non ? Bon parfait. Que personne ne relève ma légère atrophie au niveau du biceps, et je pourrais continuer calmement mon entretien d’embauche).<br />Et puis ca n’est pas tout à fait vrai, puisqu’il a aussi vu que j’avais été aux Chartreux en prépa, et m’a confié, une petite larme au coin de l’œil, que dans sa jeunesse, les Lazos mettaient de sacrés patate aux Chartreux pendant les compet’ de foot.)<br />1-0 !! <strong>C’est lui qui a dit PATATE le premier !!</strong> </div><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAdhK2IpCjFUsDS1hNK-RQgr0z-Ag142jeNbfFnHVJVkF-3GrMb1aYaY-wnOYZAAW6PNlOXzLVWL0h-I3xzuUpr7nDIupRL_-xkuMpo52hYt-GOaetC7Fbn6tgDvHGsthByBaTWSsp3ZU/s1600-h/monsieur+patate.bmp"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5308368648192229970" style="WIDTH: 161px; CURSOR: hand; HEIGHT: 190px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAdhK2IpCjFUsDS1hNK-RQgr0z-Ag142jeNbfFnHVJVkF-3GrMb1aYaY-wnOYZAAW6PNlOXzLVWL0h-I3xzuUpr7nDIupRL_-xkuMpo52hYt-GOaetC7Fbn6tgDvHGsthByBaTWSsp3ZU/s400/monsieur+patate.bmp" border="0" /></a></p><div align="justify"><br />Monsieur big boss me donne enfin une franche accolade et m’amène aux différents départements, pour que je voie ce que nous pourrions faire ensemble, bien entendu.<br /><br /></div><p align="right"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0Y_ZOG-TWihDJTxamJHIp7UQL1X97b51nfJM4-bAUGtZuKyUioG0T5KXHCrqDbJYnzesvx17juiBTOz3p3XFsHemPr7oLkbQBo2k4g96jqJal_yN4V0sGuSRvE6T8UmycH2t7Od47hx8/s1600-h/charmant+2.bmp"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5308371088278410306" style="WIDTH: 193px; CURSOR: hand; HEIGHT: 252px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0Y_ZOG-TWihDJTxamJHIp7UQL1X97b51nfJM4-bAUGtZuKyUioG0T5KXHCrqDbJYnzesvx17juiBTOz3p3XFsHemPr7oLkbQBo2k4g96jqJal_yN4V0sGuSRvE6T8UmycH2t7Od47hx8/s400/charmant+2.bmp" border="0" /></a></p><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;"><strong>2ème étape : le BEAU GOSSE dans son carrosse<br /></strong></span><br />- Bonjour Monsieur !<br />- Bonjour, assis-toi je t’en prie ! On se tutoie hein, on a le même âge !<br />J’observe. Un jeune homme blond comme les prés, exception faite du gel et de la coupe d’été, dans son beau costard.<br />Je dois le regarder avec des yeux de merlans trop cuit, mais la ressemblance est bien trop flagrante… « C’EST TOI, JE T’AI RECONNU » Ai-je envie de crier, hurler, sauter dans la salle, puis dans ses bras. Mais, hop, je reprends mes esprits en un clin d’œil (que je n’ai pas fait), et je me souviens que monsieur ressemble a un personnage de dessin animé, et que les dessins animés n’existent pas dans la vraie vie.<br />Mais pour satisfaire votre curiosité, pour que vous aussi ayez envie de crier, hurler, sauter dans la salle puis dans ses bras, je vous fait partager le tableau : Monsieur ressemble à « CHARMANT » dans Shrek.<br />« Prince Charmant », qui se recoiffe à l’arrière du carrosse de la vieille marâtre. ABSOLUMENT !<br /><br />Ah oui, c’est vrai, l’entretien, l’entretien, patate, léo, tu es en entretien.<br />Charmant me dit « On se tutoie, Eléonore, on a le même âge », avec un immense sourire Colgate©.<br />« hihi, oui, oui, hihi » rétorque-je avec mon sourire saucisson (…© ?)<br /><br />Et puis Charmant se penche sur mon CV.<br />« … Ah. (Je sens alors la déception faire vibrer ses cordes vocales : QU’EST-CE QUE J’AI MAL FAIT ?) Bon, poursuit-il, nous n’avons vraiment le même âge »<br />Meeeerde !<br />Je pense : après le CV anonyme, pourquoi pas le CV anachronique ? Le CV intemporel ? Le CV OU ON NE VOIT PAS QUE J’AI 19 ANS, PATATE ! (ah non pas patate, pas patate, PAS PATATE !) ; évidemment, je ne dis rien.<br />Je me contente de plisser un peu mes yeux, misant sur mon potentielle RIDES sur le front et PATE D’OIE (je n’ai pas dit PATATE, j’ai dis PATE D’OIE), l’air sérieux, pour que ma jeunesse pré pubère passe pour une maturité sans pareille.<br />Et…. CA MARCHE !<br /></div><div align="justify"><br />Nous poursuivons donc. Enfin, Il poursuit.<br />« Tu as vécu à Sao Paulo ! Incroyable ! J’en viens !<br />Tu fais Sciences-Po ! Incroyable ! J’en rêve ! »<br /></div><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgW2ds4rqMxjhmvjdtPxK1PLwTQYa4dtaMpuFl9uQ8YW1jKXJD9uwBLvw1reZKgiBGPIm0Pi3jKngJTFbtWUq9zcIYans2sjSMkia28PGf6F415hORmcslMwhj-YIOMINzukmxU-F4ataM/s1600-h/charmant.bmp"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5308371086726478962" style="WIDTH: 248px; CURSOR: hand; HEIGHT: 200px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgW2ds4rqMxjhmvjdtPxK1PLwTQYa4dtaMpuFl9uQ8YW1jKXJD9uwBLvw1reZKgiBGPIm0Pi3jKngJTFbtWUq9zcIYans2sjSMkia28PGf6F415hORmcslMwhj-YIOMINzukmxU-F4ataM/s400/charmant.bmp" border="0" /></a></p><div align="justify"><br />Tout se passe pour le mieux dans le meilleur des mondes, c’est un entretien…charmant !<br />Et puis il faut dire que Charmant fait en sorte que ca se passe bien, en toute évidence, il a envie que je choisisse son servie plutôt que celui de la porte d’a coté. Il me vante les bonheurs de la distribution, les opportunités, le terrain, le site web, le tampon, les excursions chez la concurrence,… Il ose même me dire « tu veux commencer en février ? Parfait, j’aurais justement besoin de toi en février ».<br />(On se tutoie ?)<br />Et il nous amène, mon CV de boxeuse et moi, à la dernière étape. J’ai dit DERNIERE ? Ce n’est peut-être pas un hasard… et vous me voyez désolée d’avoir raconté la fin en plein milieu de l’histoire.<br /><br /><br /><strong><span style="font-size:130%;">3ème : le COUP DE CROSSE </span><br /></strong><br />J’arrive ET JE TOMBE MAL ! On est en plein dans une réunion voyez vous, c’est le bordel en plus, il a des petits gâteaux et du thé, des gens un peu partout, des papiers qui volent, il fait trois mille degrés et on vous attendait pas mademoiselle… « Mais rentrez quand même ».<br />Serre les dents.<br />Ce n’est pas le moment d’appeler Monsieur Patate.<br />Inutile de détailler cet entretien là, finalement, puisque j’ai déjà dévoilé l’issue. En quelques mots, je me suis retrouvée dans un petit bordel (que j’adorais pour le simple fait que ce soit un bordel – association d’image : bordel= maison ; mais qui semblait plutôt énerver les autres). </div><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJo327PbLkFkpxcztcx1JyGBu048nkdUnFChvRAD4Je1RqAzOkD-2wWcWZmZXgrG42K93AGQHAMXfFswzQVxbeJ88A-bTU3sjhMS8J53MGJdJFNTEMhyphenhyphen7fhsPorzk8tnfvqzlFgPAcMNM/s1600-h/bordel.bmp"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5308371087237403122" style="WIDTH: 226px; CURSOR: hand; HEIGHT: 250px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJo327PbLkFkpxcztcx1JyGBu048nkdUnFChvRAD4Je1RqAzOkD-2wWcWZmZXgrG42K93AGQHAMXfFswzQVxbeJ88A-bTU3sjhMS8J53MGJdJFNTEMhyphenhyphen7fhsPorzk8tnfvqzlFgPAcMNM/s400/bordel.bmp" border="0" /></a></p><div align="justify">Il a duré des heures, avec deux jolies jeunes femmes : autant dire que j’étais en terrain miné. </div><p align="justify">Ce sont les pires, et ca n’est pas une légende !<br />Non, enfin, gentilles… mais exigeantes. On passe du Français à l’Espagnol à l’Anglais, on me demande pourquoi, pourquoi pas, comment ce fut, cette expérience, là, quand j’avais 12 ans, et celle-ci pourquoi plutôt qu’une autre, et finalement, qu’est ce que je veux, qu’est ce qu’ils veulent,<br />JE VEUX ME BARRER ! JE VEUX MA MAMAN ! JE VEUX UNE CORONA ! Mais il suffit. Bientôt trois quart d’heure… et on arrive au moment crucial où mesdames m’expliquent enfin comment fonctionne leur département marketing, qui ils recherchent et pourquoi… Et puis la sous-embaucheuse me lance un grand coup d’épée-alors qu’elle s’était contentée de se taire jusqu’ici:<br />- tu saurais calculer un ###### ?<br />- oh sans doute<br />- bon alors mettons que l’année #### soit ### et que l’année #### soit ####, qu’est ce que ca serait ? … (Et sa copine me tends une calculette… le ciel m’est tombé sur la tête, des ### mais mon DIEU, MAIS ?MAIS C’EST BIEN CE QUE JE PENSAIS ! CE SONT DES CHIFFRES ! ELLE VIENT DAIGNER DE ME PARLER AVEC DES CHIFFRES ! MAIS DANS QUEL MONDE VIS-JE ?)<br /></p><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhB4fz-kkLld-QSzGl18VZZCF9MUcL2w_v0JUetnYD_s09nLt6oTgPuy4l18dz4MS6jbLS-oEvBELJGFtkEt1tUt3h-BhRoK7W8V6F66Y4W5cjOSU3gvf-9qvII5szhLu8ziVNugY-Akv4/s1600-h/maths+2.bmp"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5308371093269447986" style="WIDTH: 300px; CURSOR: hand; HEIGHT: 215px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhB4fz-kkLld-QSzGl18VZZCF9MUcL2w_v0JUetnYD_s09nLt6oTgPuy4l18dz4MS6jbLS-oEvBELJGFtkEt1tUt3h-BhRoK7W8V6F66Y4W5cjOSU3gvf-9qvII5szhLu8ziVNugY-Akv4/s400/maths+2.bmp" border="0" /></a></p><p align="justify"><br />Je fais un sourire gêné.<br />Leurs 4 yeux me regardent, quelques sourcils se lèvent, plein d’impatience et de mépris.<br />- C'est-à-dire que je ne me souviens plus vraiment, cela fait longtemps, vous savez que je n’ai pas…manipulé des… (beurk) des …. (je vais vomir)… DES CHIFFRES !<br />Comment leur dire que je compte sur mes doigts pour toute tâche qui, en addition ou multiplication, dépasse les 10 ? Même pour compter les 7heures de décalage horaire j’ai besoin de mes doigts, orteils, et à l’occasion de ceux de mes voisins, et de leur portable si jamais ils ont mis des chaussettes?<br /><br />J’avoue platement que je n’y arriverais jamais, rends la calculette et m’en vais comme une princesse au petit pois (dans le cerveau).<br />D’autant que si mes souvenirs sont bons, et en enterrant profond dans les entrailles de la terre mon égo, elles m’ont demandé un taux de croissance ou quelque chose comme ca.<br /><br />Allez-y, tout le monde se moque ! Profitez-en ! PROFITEZ-EN !<br /><br />… Bon. Je ne sais pas si les deux « jolies jeunes femmes » on fait part de ma dernière paire de secondes (ca fait deux non ?) catastrophiques à tous, mais toujours est-il que je croyais quand même au miracle et que je me suis envolée vers la France pour siffler vers la colline avec un petit bouquet d’églantines,<br />De là, j’ai attendu, attendu, elles ne sont jamais venues.<br />Et puis, un matin, une surprise dans ma boite mail, un certain Luis, Miguel, ou même Ricky Martin m’écrit – en bref quelqu’un que je ne connais pas, comme Eve et Adam finalement - m’écrit au nom de la boîte.<br />Il me dit combien je suis intelligente, dynamique, pleine de qualités, combien mon CV est une pièce rare qu’il faudrait mettre sous verre pour l’admirer, à quel point je sens bon la vanille, que mes yeux sont grands et félins, qu’il aimerait connaitre ma mère et m’acheter des bijoux.<br />Et puis il ajoute que je ne suis malheureusement pas sélectionnée pour l’emploi, pauvre enfant et merveille du Nil (ouais, merveille du Nil, ok ?), mais qu’il est à ma disposition pour faire passer mon incroyable profil à ses petits amis RH, sauf qu’il part en vacances pendant un mois. Adieu amour.<br /><br />ADIEU !<br /></p><p align="justify">Au prochain épisode, le second Round et dernier Round, ou, comment je suis partie contrat en main... tous en choeur: avec un coup ds l'nez!</p>Leon et Joyahttp://www.blogger.com/profile/14278640212135983537noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8498718241133765599.post-91017576941204069672009-02-19T18:54:00.008-06:002009-02-19T22:10:21.632-06:00Ca plane pour moi - AIR FRANCE ou ma 2e maisonPartageons, en attendant le prochain topo sur "Comment se faire embaucher à México", quelques petites expériences-en-l'air retrouvée sur le coin d'une couverture AIR FRANCE volée.<br /><br /><div align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1UhVfYriMq2Hi-nKYut09t6lgTqFljhmHTYlUGVYHP7-MudITS4YDeksSYMvGqrC4fAYEGF19uaB-gdZuX25Cy9fZFc1TS3z_0DJx9Adfi6qnzbai8ZhYMfOE_k64pkVnGb8SJ3FE0hA/s1600-h/air+france.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5304716973693813778" style="WIDTH: 218px; CURSOR: hand; HEIGHT: 157px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1UhVfYriMq2Hi-nKYut09t6lgTqFljhmHTYlUGVYHP7-MudITS4YDeksSYMvGqrC4fAYEGF19uaB-gdZuX25Cy9fZFc1TS3z_0DJx9Adfi6qnzbai8ZhYMfOE_k64pkVnGb8SJ3FE0hA/s400/air+france.jpg" border="0" /></a></div><br /><br /><br /><br /><br /><br /><strong>le 12 dec. MEXICO- PARIS, dégoutez moi, dégoutez-moi, mourrons en enfer.</strong><br /><em>Les péripéties du 21 juillet 2008 sont déjà bien loin derrière moi et je me souviens pourtant avec un sourire émue de m’être tapé la poisse dans un avion rempli de suédois à sandales avec des chaussettes… Mais l’engouement, ce goût de l’aventure que mes papilles se languissaient de mordre à pleine bouche, me donnaient l’impression d’être un fier soldat de ma patrie qui allait explorer les terres sauvages et pleines d’or pour lui rapporter des histoires en chapelet, des images noircies par le voyage, des odeurs dans des petits flacons.<br />Et effectivement, je suis passée au Duty Free m’acheter un parfum.<br />Bon. Mais le retour était particulièrement drôle également, heureusement que j’avais avec moi une de mes compagnonnes de voyage, pour que nous puissions finalement rire de ce qui était pitoyable et effroyablement agaçant.<br />Claire et Moi, qui sommes déjà parties ensemble à NY (pour ceux qui ne suivent pas, et ce sont toujours les mêmes, le fond de la classe, près du radiateur), nous retrouvons toutes les deux en partance pour l’aéroport de México. Pinche trafico !<br />Nous voilà reconverties en deux jolis stratèges.<br />Principale préocupation : notre retour. Comment le gérer, comment l’appréhender, qu’en penser, mouline mouline mouline dans ton cerveau, meunier tu dors, scions scions du bois, ya plus de pain chez nous, y’en a chez la voisine, mais ça n’est pas pour nous, youuh, et comment se comporter, et à qui téléphoner, et quand y aller, et pourquoi pas se retrouver ? Dans 13h, nous serons cuites, comme les carottes du Général de Gaulle, PARIS Aeroport Charles de Gaulle, 2 minutes d’arrêt, bonjour, non, désolée, la téquila, ca ne passe pas. Mais ça, c’est pour plus tard.<br />Principal problème : Claire à bien 5 bagages. Une gigantesque valise, un sac très lourd et de piètre qualité un gros sac à main, un trolley, un autre sac de cabine, enfin, un ordinateur, un sac en bandoulière et un chapeau de paille de touriste qui rentre du Mexique.<br />Moi je suis fière de n’avoir qu’une seule valise. Erreur Erreur. Cette immonde garce pèse déjà 30 kilos. Tranquille Emile, comme s’ils allaient me laisser passer avec. Et ben non. Ils laissent passer Claire avec es 50 bagages de cabines, mais moi je me tape une amende de 50 dol.<br />Déjà je me demande si je ne lui referais pas la façade, à l’hôtesse, gratis.<br />Elle nous met des places à coté avec un sourire jusqu’aux oreilles, alors je prends quelques sacs à Claire et on se trimballe dans les Duty Free pour s’acheter – bien évidemment – plein de bouteilles de Téquila. L’or mexicain, mes amis, l’or ! J’ai même pris du MEZCAL (clin d’oeil au premier rang, ceux qui (me) suivent).<br />Nous arrivons dans l’avion. Places 48K et 48L… Mais ce sont les dernières places ça, non ? Si si si si si. Le tout fond de l’avion ! Je pense qu’on va être voisines de tous les enfants de 12 ans qui vont jouer à Dragon-Ball Z/Tectonic sur leur siège et que je vais probablement avoir envie de tordre des cous… Mais au fait, non, nous avons la joie d’être entièrement entourée d’une gaie bande de lurons dans leur soixantaine qui voyagent tous ensemble, youpla boum, peut-être étaient-ils tous au Club Med, chouette alors, et il y a du rire gras dans l’air. Mais il est 23H30, alors j’ai sommeil, je ne me bats pas contre le reste de l’humanité, je me laisse m’évanouir à défaut de m’épanouir, les hôtesses ont l’air coincées, le steward est vilain et désagréable, …Allumons la télé.<br />Et puis il y a Claire à coté de moi, qui n’est pas dans la plus olympique des formes…même réflexe : Allumons la télé. Ah. Sa télé ne marche pas. Pas de bol… Elle voulait regarder des films et tout ça, alors dans toute ma bonté d’une ramollie du cerveau, je propose un échange de place. Négocié. Etablit. Couloir fenêtre, fenêtre Couloir.<br />La télé ne marche pas mais tant pis. Ah, tiens. Claire allume la sienne, elle ne marche pas non plus. Bon…<br />Nous mourrons de faim, mangeons et tout ira bien, un bon petit plat français, que nous choisirons en priorité sur le plat mexicain.<br />Bien évidemment quand on est à la place 48 L, on n’a plus le choix. Alors on aura du mais, comme les poules, et du poulet, d’une certaine façon comme les poules aussi.<br />C’est dégueulasse mais tant pis.<br />Nous mourrons de sommeil, dormons et tout ira bien.<br />Bien évidemment quand on a atteint ce stade là dans l’histoire de la poisse, il faut aussi que nos liseuses ne s’éteignent pas. Vlan, là, en plein sur la tête de Claire, une ampoule d’au moins 3000 watt.<br />Alors on se regarde, et on éclate de rire. Les deux kosovares du fond du train, clandestines déclarées, retournant au pays honteusement chargées, punies et châtiées par le Dieu du Ciel, Air France, mourrez en enfer.</em><br /><br /><br /><br /><br /><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-3NN0SVkjXVLvFp5x5StjZYHluCodvPBA-PKUMg_Kk89E_GHBuejs2yrnygDKOYNPoKx0V4F0qGd29U-YbTeRB0fLwnh2jqkyPK-wU-Zk0piYXQvDfLBmLPy9z07CqFJxcDy_A6f1MUs/s1600-h/untitled.bmp"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5304716973085431618" style="WIDTH: 289px; CURSOR: hand; HEIGHT: 382px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-3NN0SVkjXVLvFp5x5StjZYHluCodvPBA-PKUMg_Kk89E_GHBuejs2yrnygDKOYNPoKx0V4F0qGd29U-YbTeRB0fLwnh2jqkyPK-wU-Zk0piYXQvDfLBmLPy9z07CqFJxcDy_A6f1MUs/s400/untitled.bmp" border="0" /></a></p><br /><div align="justify"><br /><strong>29 Janvier 2009 *MEXICO-PARIS, AMOR AMOR !</strong> *<br />MAIS Je peux maintenant actualiser ce message : le retour au Mexique, ou le départ, ca dépend encore et toujours des points de vue, fut un bonheur à part entière :<br />Non seulement je quittais les 5 degrés ambiants dans un jean trop lâche pour ouvrir les bras à 30 degrés de plus, 2000 mètres au dessus, à deux océans plutôt qu’un seul, à 70% de personnes en surpoid plutôt qu’à peine 20%, bref, UN BONHEUR DE RETROUVER MES PETITS MEXICANOS.<br />Lyon-Paris. Le genre de petit vols que je déteste, dans lesquels je m’encombre de toute la presse du jour pour avoir l’air intelligent, mais dans lesquels je finis toujours par me casser le cou à dormir acrobatiquement sur ma tablette, et à coups sur – excuser mon manque de classe – je bave abondamment sur la tablette, et quand l’hôtesse viens me réveiller pour l’atterrissage, elle me regarde avec un air de dégout certain.<br />Et ca c’est quand je n’ai pas ronflé. Au fait je ne sais jamais si j’ai ronflé ou pas, puisqu’à ma différence mes voisins sont des gens distingués qui ne se permettraient pas la moindre remarque. Quoique dans ce vol là j’ai eu l’honneur – hasardeux - d’être juste un siège devant MONSIEUR Courbon, grand homme et oncle de mon (si peu) humble personne, et il m’aurait fait du pied pour que je la mette en sourdine.<br />Une fois arrivée à Paris, je me baladais fièrement dans l’Aéroport Charles de Gaulle, bombant fièrement le torse devant tout ce gris que j’allais quitter … Quand soudain, semblant crever le ciel, et venant de nulle part, surgit …Corto Maltese !<br />J’ai donc grimpé dans l’avion en retard, souriant bêtement, essoufflée, éprise, et bientôt sous l’emprise de l’alcool. Rien qu’un peu, c’est sûr, quelques petites bulles pour fêter ça, ce n’est pas tous les deux jours qu’on traverse l’atlantique, qu’on quitte sa famille, ses proches, dans la déchirure la plus totale ! CA SE FETE ! (ho ho ho). Et comme je sais bien organiser les fêtes, j’ai repéré un steward que je me suis rapidement approprié. (D’ailleurs, j’ai voulu la jouer à la mode mexicaine et lui laisser quelques pesos sur ma table en partant, un généreux pourboire, mais il parait que ca ne se fait pas. Air France c’est du luxe, ALL INCLUSIVE.)</div><br /><div align="justify"></div><br /><div align="justify"></div><br /><div align="justify"></div><br /><div align="center"><strong><span style="color:#000099;"><span style="font-size:130%;">ET POUR TERMINER AVEC UN PEU DE PHILOSOPHIE,...</span> </span></strong></div><br /><div align="center"><strong><span style="color:#000099;">NOTRE ENVOYE SPECIAL</span></strong></div><br /><div align="left"><strong><span style="color:#000099;"></span></strong></div><br /><div align="left">Charles Hamelin a dit : et tu viendras avec moi à SF, on se mettra en colloc<br />Charles Hamelin a dit : avec lorraine quand elle deviendra Meredith Grey<br /><em>léo Hamelin a dit : haha<br />léo Hamelin a dit : et moi je serais qui ?</em><br />Charles Hamelin a dit : ben toi<br />Charles Hamelin a dit : et moi moi<br />Charles Hamelin a dit : et tu ne seras pas moi<br />Charles Hamelin a dit : ni moi toi<br />Charles Hamelin a dit : car je suis moi et tu es toi<br />Charles Hamelin a dit : on a chacun notre moi<br /><em>léo Hamelin a dit : c'est beau<br />léo Hamelin a dit : tu me vois rassurée<br /></em>Charles Hamelin a dit : mais ton moi n'est pas moi, ni ton moi, ni mon toi<br />Charles Hamelin a dit : mais ton toi<br />Charles Hamelin a dit : alors que l'autre est blonde<br /><em>léo Hamelin a dit : oui parce que si tu te tonds<br />léo Hamelin a dit : t'es plus blond plus brun<br />léo Hamelin a dit : tu es perdu<br />léo Hamelin a dit : tu es roux</em><br />Charles Hamelin a dit : et ca change foncièrement le contexte économico-social de la situation<br />Charles Hamelin a dit : surtout par ces temps de crise<br />Charles Hamelin a dit : ou la politique est instable et où les dauphins perdent les pédales<br />Charles Hamelin a dit : ils ont la tête dans le guidon<br />Charles Hamelin a dit : les pauvres<br />Charles Hamelin a dit : pauvres bêtes<br />Charles Hamelin a dit : tu crois qu'un dauphin ca trouve l'eau douce fade?<br />Charles Hamelin a dit : parce ca trouve pas l'eau de mer trop salée<br />Charles Hamelin a dit : sinon ils iraient ailleurs<br />Charles Hamelin a dit : mais quand on leur file a bouffer<br />Charles Hamelin a dit : ils devraient vouloir rajouter du sel un peu non?<br /><em>léo Hamelin a dit : oh oui<br />léo Hamelin a dit : et aussi du pipi de poisson</em><br />Charles Hamelin a dit : ils font quelle tronche si on leur donne du sucré?<br />Charles Hamelin a dit : genre des fraises tagada<br />Charles Hamelin a dit : ben en fait<br />Charles Hamelin a dit : ca peut faire une tronche un dauphin?<br />Charles Hamelin a dit : finalement, on les emmerde<br />Charles Hamelin a dit : on leur file des Haribos et tant pis pour eux<br />Charles Hamelin a dit : ils ne peuvent pas dire ce qu'ils pensent<br />Charles Hamelin a dit : ni nous foutre une mandale<br />Charles Hamelin a dit : sinon par la force des choses, ils arriveraient aussi à saler le poisson<br />Charles Hamelin a dit : j'ai mis une minute à écrire tout ça<br />Charles Hamelin a dit : tu comprends pourquoi j'avance vite? (ndlr : dans mon mémoire)<br /><em>léo Hamelin a dit : oui</em><br />Charles Hamelin a dit : si je t'emmerde tu me le dis</div>Leon et Joyahttp://www.blogger.com/profile/14278640212135983537noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8498718241133765599.post-55844403627392172932009-02-12T14:36:00.009-06:002009-02-12T16:07:50.178-06:00Petit traité d'urbanisme : EN VOITURE SIMONE!<p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3AwMCrlv2YWvjKMym6XVwrLguYfN0PR1k35xDDQ1KDkoTZ7XFivDBoG7WGMtUK_wsc4tv8ZCxNxjDIrV8HU0Uce9P-6hY5HmT-vn83LfDOlHPko4RE4shugdGx6i7ijyJcYZoREmM0v8/s1600-h/trycicle+et+sombrero.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5302032984862344626" style="WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 227px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3AwMCrlv2YWvjKMym6XVwrLguYfN0PR1k35xDDQ1KDkoTZ7XFivDBoG7WGMtUK_wsc4tv8ZCxNxjDIrV8HU0Uce9P-6hY5HmT-vn83LfDOlHPko4RE4shugdGx6i7ijyJcYZoREmM0v8/s320/trycicle+et+sombrero.jpg" border="0" /></a></p><div align="justify"> </div><div align="justify">Je me promène beaucoup en transport en commun ces temps-ci. Il y a: </div><div align="justify"><br />- <strong>le métro</strong> - un vrai four mais un four efficace et plutôt rapide. 2 pesos le ticket, des lignes dans tous les sens, et <span style="color:#ff6600;">surtout DU SPECTACLE!</span></div><div align="justify"> </div><div align="justify"> Il se vend de tout dans le métro, entre 5 et 15 pesos généralement: Des cartes de la ville, des coupes ongles, des lamps frontales, des mouchoirs, des piles, des limes à ongles, des stylos de couleur, ... si vous regardez bien, en fait que des petites choses dont on a besoin (surtout la lampe frontale) au quotidien.</div><div align="justify">La plupart des vendeurs vendent en réalité des CD. Surtout des CD de musique gravés. Ils rentrent alors dans la rame de métro avec leur lecteur de CD et des enceinte dans leur sac à dos, et ils vous mettent un medley des 50 titres "les plus rocknroll" ou"les plus romantiques" "les plus mariachis" "les plus relaxants" ou autre adjectif alléchant...Le prix: 10 pesos. Si j'en ai déja acheté? Bien sûr. Toute ma musique vient du métro!</div><div align="justify"> </div><div align="justify">Il y a ceux qui vendent des CD avec différents buts: instruire vos enfants en chanson, leur faire apprendre leurs tables de multiplication, etc etc.. Si je l'ai? Non. Mais mes parents auraient bien fait d'investir là-dedans dès mon plus jeune age, parce que même maintenant, assise dans le métro, je peux pas chanter en coeur avec le CD à partir de la table de 4. (VDM).</div><div align="justify"> </div><div align="justify">Et puis après il y a les... comment dire? <span style="color:#ff6600;">les Artistes. Avec un grAnd A</span>. Ceux qui donnent de leur personne. Ceux qui viennent vous chanter leur chanson préférée, faire du théâtre, se rebeller contre l'Etat, faire de la guitare, et il y a même (je ne l'ai pas encore vu hélas) des gens torses nus qui débarquent dans la trame, ouvrent un grand drap avec plein de tessons de bouteilles et bouts de verres dessus, s'y allongent, s'ouvrent le corps en entier et pissent le sang, vous demandent une petite contribution et s'en vont <span style="color:#ff6600;">(à l'hopital, je suppose).</span></div><div align="justify"><br /> </div><div align="justify"><span style="color:#000000;">Enfin, dans le métro, une innovation proposée (et imposée) par le gouvernement: <strong>LES RAMES DE FEMME</strong>. Evidemment pas des vraies rames pour ramer (parce qu'on a arrêté - au moins officiellement et au moins pour le moment- d'esclavager les femmes , et que d'ailleurs, même si on continuait à le faire, je doute de la moindre utilité de ramer à bord d'un métro... Et encore plus de l'utilité de le faire faire à des femmes). BREF.</span></div><div align="justify"> Je descends un jour sur le quai et me rends compte alors qu'il est divisé en deux partie (deux tiers un tiers, le tiers en question étant le sujet de mon anecdote: le tiers reservé aux femmes, il faudrait pas non plus imposer la parité TROP rapidement dans ce pays!!). Ce jour là je me rends aussi compte que je suis du coté des hommes, à étudier le plan de métro sans prêter beaucoup d'attention au machisme environnant. Et puis je lève le nez, et me décide alors à experimenter ma veritable condition de femme derrière cette barrière fièrement gardée par un policier. La barrière affiche: "<span style="color:#ff6600;">SOLO DAMAS Y NINOS''</span>. Parfait, je peux profiter de ma double discrimination positive, en tant que femme-enfant assumée. J'y vais!</div><div align="justify"><br /><br /></div><div align="justify">HAHA! <span style="color:#ff6600;">le piège</span>! A proximité de la barrière s'agglutinent tous les hommes, la gueule ouverte. Je parviens tout de même à me faufiler à travers la barrière de corail, laissant derrière moi les dents aiguisés des requins affamés. Et puis je regarde... mmh. Devant moi, un, deux, puis trois garçons en vue. Je ne les denonce pas au garde, evidemment, car une petite voix de grand-mère de 90 ans me sussurre à l'oreille "Oh, ma jolie, les garçons sont tous de grands enfants tu sais". </div><div align="justify"> Et puis de toute façon, le métro arrive... Le combat prend définitivement fin dans cette ségrégation positive, puisque quoiqu'il en soit, les wagons sont mixtes.<br /></div><div align="justify">ET TANT MIEUX! Comment les gens se rouleraient-il des pelles sinon? N'oublions pas que c'est, avec la lucha libre, le sport national du pays. Pourvu qu'on sauvegarde la culture mexicaine, nom d'une pipe.</div><div align="justify">Et comme si le hasard voulait - et même si le hasard n'est pas sensé <em>vouloir- </em>que je finisse mon expérience sur une pointe d'ironie, je me suis retrouvée en face d'une drôle de pub : Avec pour seule inscription : <span style="color:#cc6600;">SEXO 25/II - 2/III Palacio de los Deportes. </span><span style="color:#000000;">Et une image évocatrice de deux personnes de sexes opposés l'une en face de l'autre.</span></div><div align="justify"><br /></div><div align="justify"><span style="color:#000000;">Palacio de los deportes... Palais des sports... Quand je vous dis qu'on rigole pas ici, avec les sports nationaux...!</span></div><div align="justify"><br /></div><div align="justify">- <strong>le metrobus</strong> -à savoir un bus rouge à trajectoire fixe qui longe généralement les grandes avenues. Il est efficace, même si on se tape tous les feux rouges, on ne souffre généralement pas du traffic puisque la ligne lui est reservée. Il y fait 50 degrés en revanche, et il coûte 5pesos avec une carte spéciale (oui c'est beaucoup! c'est bien... mh...27 cents)<br />Le hic c'est qu'on peut très facilement mourir - comme j'ai faillis le faire- en se penchant sous les porches de passages pour voir si le bus arrive... quand il arrive vraiment à fond la caisse! Un conseil : <span style="color:#ff6600;">laissez vos voisins de quai se pencher à votre place.</span> </div><div align="justify"><br />- <strong>le tren ligero</strong> (pas facile à pronnoncer pour les novices) qui à tout du tramway. 2 pesos. Comme le guichetier est très souvent en pause déjeuner, environ de 12h à 16h30, puis qu'il arrête de travailler vers 17h30, et bien vous pouvez aussi donner 2 pesos à un policier qui filtre les passages... Et pas question qu'il vous rende la monnaie si vous n'avez qu'une pièce de 10. Ca lui paiera son tacos du retour! En soit c'est quand même propre et pas mal ce tram.<br />Un jour, j'y ai vu une affiche assez surprenante: "<span style="color:#ff6600;">Compren me por dos tacos</span>" (Achetez moi contre deux tacos). J'ai trouvé l'offre interessante... mais à y réflechir, deux tacos sont deux tacos, bien de quoi vous tenir "sans la faim" pendant plusieurs jours. Ca ne s'échange pas deux tacos.J'ai donc tracé ma route. </div><div align="justify"><br />- <strong>le pésero</strong> - un bus tape cul peint de blanc et vert, le prix varie selon la distance entre 3 et 5 pesos. Un vrai délice! Il y fait chaud, on s'y touche et on s'y bouscule... mais on peut parfois s'asseoir, comme ça, avec les genoux collés au menton, et regarder les amas de voiture de haut. On n'échappe pas au traffic, et surtout il faut être plutôt connaisseur: les arrêts sont rarement indiqués, encoire moins annoncés, tout au plus il y a-t-il une pancarte sur le pare brise des bus avec le terminus et quelques points de sa trajectoire. </div><p align="right"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhEtitvYZHqixewnW5AAl5vTyaCzClAEZVPZ2nlsxF1FPOKDg23Lu9Qp6-CbEFrL9NByPKtYeEpLUSmsA-LmKvIcBOQ-yc5KslmXwjYS0qURfqFUi7VNRxOR7oHHHE3LLU81vbiLYcflw/s1600-h/pesero.bmp"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5302032979416088546" style="WIDTH: 198px; CURSOR: hand; HEIGHT: 133px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhEtitvYZHqixewnW5AAl5vTyaCzClAEZVPZ2nlsxF1FPOKDg23Lu9Qp6-CbEFrL9NByPKtYeEpLUSmsA-LmKvIcBOQ-yc5KslmXwjYS0qURfqFUi7VNRxOR7oHHHE3LLU81vbiLYcflw/s320/pesero.bmp" border="0" /></a></p><div align="justify"> C'est pourtant ce que je préfère: il y a toujours des trucs collés à l'avant du bus, et je regrette à chaque fois de ne pas y monter avec mon appareil photo: on va du portrait de la Virgen de Guadalupe, au crucifix, en passant par les dessins d'enfants, les stickers de Walt Disney, les pendants de sapin-qui-puent- les peluches qui se balancent, les produits dérivés des équipes de foot, jusqu'aux symboles rocknrolleux et anarchistes, et bien entendu les poster de femmes à poil. Parfois on ne passe pas par le sticker walt disney entre la Virgen de Guadalupe et les affiches de femmes à poils (cela dit, la Vierge est rarement représentée en femme à poil, et INVERSEMENT).<br />Et puis il faut dire que la radio qui passe généralement dans les peséro me comble encore plus: la majorité des Mexicains chilangos (ceux qui habitent le D.F - distrito federal) écoutent du BON VIEUX ROCK'N'ROLL. On peut être sûr de taper du pied sur du Queen, Supertramps et Michael Jackson, mais aussi du vrai de vrai comme les Doors, Led Zep, Pink Floyd et autres génies décédés de la musique. </div><div align="justify"><br />-<strong>Viens enfin le</strong> <strong><span style="color:#000000;">Taxi</span></strong>. Il n'y a pas une seule rue à mexico où il n'y ai pas de taxis... ils sont des millions, ils sont pas chers (prix de départ à 38 cents €) sympathiques... Et de niveaux différents: il ya les plus "sûrs" qui sont les Taxis de Sitios (à l'arrêt) ou des Taxis Seguros à appeler par téléphone, dont la course est plus chère. Après il y a une autre distinction que l'on peut faire dans la rue, entre les Taxis du D.F (avec licence) et les taxis clandestins (néanmoins acceptés mais pas licenciés), qui sont dit être les moins sûrs. On choppe rapidement le coup d'oeil, à coup de plaques d'immatriculation différents.</div><div align="justify"> </div><div align="justify">Mais ils sont tellements beaux, ces taxis, surtout les petites coccinelles. Ils se débarassent de leur siège de devant, il ne reste que la banquette arrière, et quand on rentre ils referment la porte avec une grande ficelle accrochée à la poignée, du grand art!</div><div align="justify">Le bonheur du taxi, c'est souvent, quand on est coincé dans le traffic, de palabrer avec le chauffeur. On nous à dit de ne pas trop le faire, ca pourrait être dangereux, mais il me semble que tant que je ne transmets pas l'identité de ma famille sur 5 générations, le compte en banque de père, mère, et maris (comment ça je ne suis pas mariée? et comment ça 'maris' ne prends pas de "s"?), la photo de ma soeur et la cachette de mon argent dans la doublure de mon sac ; je devrais me garder de tout danger trop flagrant. Moi, madame, je discute des "chôôôses de la vie". Et je tombe souvent sur des perles d'interlocuteurs!</div><div align="justify">Il y a quelques mois, j'ai eu une conversation incroyable avec un petit vieux nostalgique.</div><div align="justify"> </div><div align="justify">"<span style="color:#990000;">Ah vous êtes française mademoiselle?<br />Ah, donc vous mettez du parfum? Oui?<br />Est-ce que vous mettez CHANEL N°5, puisque vous êtes de PARIS, c'est ce que tout le monde met à Paris, vous savez!<br />Je l'ai vu à la télé. J'ai vu un reportage sur Paris. quelle ville magnifique!<br />Et puis vous, vous buvez du champagne! Ca coute combien du Champagne? Dites moi les marques de champagne les plus chères, les plus luxueuses?<br />Ah oui, oui, je crois que je connais...</span></div><div align="justify"><span style="color:#990000;">Vous savez moi j'aime beaucoup le luxe. Par exemple:</span></div><div align="justify"><span style="color:#990000;">Vous savez, un jour, j'avais une fiancée. Et j'avais voulu être romantique. Alors, vous voyez, je l'avais invitée chez moi, et j'avais tout rangé. J'avais mis sur la table une nape blanche, comme dans les grands restaurants, et puis j'ai laissé que deux chaises! J'avais acheté du champagne pour être romantique... Et je l'aimais beaucoup! J'avais aussi mis quelques cacahuètes et des petites choses salées, vous savez, pour manger... </span></div><div align="justify"><span style="color:#990000;"> Moi je suis un romantique... mais de nos jours, les filles n'aiment plus ça... les fleurs, les lettres d'amour, elles s'en fichent les filles.<br />Elles aiment quoi?</span></div><div align="justify"><span style="color:#990000;">Eh bien... elles aiment les ipod, tout ça...<br />Elles veulent même plus danser les filles! Et les jeunes, quand je les vois, ils ne dansent même plus! Ils dansent des drôles de trucs, là, et ils se mettent des patates... Ils sont même pas bien habillés! Moi j'aime danser sur les musiques romantiques... Et puis bon, j'ai plus de fiancée.<br />Et en France, elles sont comment les filles? Elles aiment les choses romantiques? Il parait que les françaises elles n'aiment rien, qu'elles veulent tout avoir toute seule, sans rien qu'on leur offre. Il parait qu'elles s'en fichent des hommes galants. Mais moi je me demande... elles aiment qu'on leur offre des fleurs? qu'on tire leur chaise au restaurant? qu'on leur écrive des lettres d'amour? Qu'on s'habille bien avec un beau costume pour leur dire des poèmes...? "<br /></div><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKVZFPf8Eiwy2J8Fj6yCbkQPABnLUSCkffxVfVoNtno4DmpA5rFwivUflpmtZ_KsGF0piokEp-OcIa5U2eQ-DpGl-iIJE41VhfEmeHp51s5qzFZ7adSkLCOpNShqAuT6s4JsKx0Uu-Uog/s1600-h/taxi.bmp"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5302032981116040306" style="WIDTH: 346px; CURSOR: hand; HEIGHT: 229px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKVZFPf8Eiwy2J8Fj6yCbkQPABnLUSCkffxVfVoNtno4DmpA5rFwivUflpmtZ_KsGF0piokEp-OcIa5U2eQ-DpGl-iIJE41VhfEmeHp51s5qzFZ7adSkLCOpNShqAuT6s4JsKx0Uu-Uog/s320/taxi.bmp" border="0" /></a></p></span>Leon et Joyahttp://www.blogger.com/profile/14278640212135983537noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8498718241133765599.post-10025386580798487282009-02-05T09:46:00.013-06:002009-02-05T18:05:23.296-06:00TROIS P'TITS TOURS et puis s'en vont<p align="right"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjL5flmY4wel-WlnlaBMv0nKxoxsRmiBXNHTwa8lGogt-IkRZH9zWWdPLmU0LUJsgoYuQnbR690efRGTLNF4bPSsc-lIDfKMlSZLxBNTpkJTpn3g5WQMPRbuVnlB9i7pIuVBC56-25NAZg/s1600-h/chatons.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5299451895555823778" style="WIDTH: 130px; CURSOR: hand; HEIGHT: 222px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjL5flmY4wel-WlnlaBMv0nKxoxsRmiBXNHTwa8lGogt-IkRZH9zWWdPLmU0LUJsgoYuQnbR690efRGTLNF4bPSsc-lIDfKMlSZLxBNTpkJTpn3g5WQMPRbuVnlB9i7pIuVBC56-25NAZg/s200/chatons.jpg" border="0" /></a></p><div><div><div><div><div><br /><br /><div><div><div> </div><div align="center"><strong><u>1. LE TOUR DU QUARTIER</u></strong> </div><div align="center"><br /></div><div> </div><div align="justify">Me voilà depuis une semaine rentrée, ou repartie, cela depend toujours des points de vue, "en la ciudad de México"! Mes deux pieds nouvellement nus et libres, sous le soleil et dans le vent encore frais.</div><div>Pour les aficionados et connaisseurs du Mexique: un nouveau quartier à México D.F, la ROMA NORTE. Central, central et bien desservi, bien desservi par de grands axes, de grands axes plein de traffic.</div><div>Agréablement près d'autres quartiers très beaux et très bobo-chic, du type "la condesa"...où s'offrent à nous des vrais expressos et des terrasses au soleil, de grands parcs bondés d'enfants, de vélophiles, de vendeurs ambulants, de chiens en laisses et de rouleur de pelles.<br /><strong>MEXICO, le RETOUR!</strong></div><div><br />Je me balade timidement, donc, dans mon nouvel aquarium...</div><div>- Tout d'abord, l'appart: le loyer est suffisament dérisoire pour la taille de notre nouveau nid de dindonnes. Agathe et moi, uniques et meilleurs collocs existant à México avons un grand appartement avec deux chambres, un salon, une salle à manger et une grande cuisine. Parfait. Comme Agathe est arrivée 1 mois avant moi - j'avais quelques affaires socio-politico-economico-sentimentales à régler en France- il m'a fallut quelques bouts de scotchs pour me sentir chez moi. J'ai découpé tout ce que j'avais sous la main pour pourrir un peu ces grands murs fraichements repeints, ait collé toutes les têtes souriantes de mes amis et de ma famille dans ma chambre, ait accroché des chapeaux de paille ci et là, rangé mes affaires dans notre immeeeense dressing (j'adore les dressings, darling) et ait finiolé la logistique de la cuisine en départageant le sucré et le salé. Agathe n'a rien dit car j'ai rapporté des tonnes de saucisson, fromage, chocolat, et bout de gras, autant de fleurons de notre beau pays la France, en somme. Amis mexicains, un conseil, il n'est pas difficile de flatter les jeunes françaises: </div><div>une grosse miche de pain, du frometon et du pinard! Elles vous offriront en échange leur plus beau sourire (d'haleine douteuse), et peut-être même leur plus beau déhanché de poignées d'amour au son nostalgique des accordéons.</div><div>- Les premiers pas ex-apartamento: Au coin de la rue un petit vendeur de jus frais... Il est parfait celui-là, 1e le litre, avec ou sans pulpe?<br />Mais il y a surtout cette gigantesque pharmacie. Les pharmacies sont une vraie institution dans ce pays, pour deux raisons essentielles:<br /></div><div align="justify"><strong>1.</strong> Elles sont concurencielles à mort, et la plus part d'entre elles affichent des sloggans du genre "Pareil, mais moins cher".<br />C'est un peu comme si je me mettais derrière le comptoir avec une blouse et que je disais:</div><div> </div><div align="justify">"Vous voulez des antibiotiques contre la grippe? Je vous donne notre traitement pour les dents de sagesse, c'est pareil mais moins cher". </div><div><br />"Bonjour madame. Vous voulez une aspirine? Venez par-là, je vous masse 3 minutes les pieds, c'est pareil mais c'est moins cher"<br /></div><div align="justify"><strong>2.</strong> Elles vendent de TOUT. Vous ne pouvez même pas imaginer. Celle au coin de la rue est un très bon exemple. Vous y trouverez:</div><div>- un distributeur d'argent</div><div>- un distributeur de bonbons et de chewing-gum</div><div>- un bac de cones glacés, magnum et autres douceurs sucrées</div><div>- un frigo avec du coca, du fanta, du sprite, du canada dry etc etc etc...</div><div>- du shampoing, du déodorant, du gel (surtout!) et tous les produits de salle de bains nécessaires à votre toilette. Y compris le nécessaire à rasage.</div><div>Bien. Que des choses utiles après tout.<br />Et surtout: le pompon qui en fera sauter plus d'un au plafond: des clopes! bah oui. Logique!</div><div>Quoi de mieux qu'une pharmacie pour vous vendre des clopes? Quoi de mieux qu'un pharmacien pour vous facturer environ 2euros votre paquet de "grosses clopes", en vous regardant droit dans les yeux et avec un grand sourire?</div><div>Voyez-vous même, derrière la vitrine...<br /></div><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigmbfqGV_6LM8V71vr-JIvHM7fuJ1Yt212hkvvKybp0lGsyxZT_XUlbtrSDu39sJ7idnrAbkH7WIu72TCyTzt_A7I0-bv3ysB1VAPTY9GH3lHMeDHOk8-kU2PNWHlSkGDjPCOtm4mBxgY/s1600-h/CIMG5188.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5299403072630269586" style="WIDTH: 239px; CURSOR: hand; HEIGHT: 298px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigmbfqGV_6LM8V71vr-JIvHM7fuJ1Yt212hkvvKybp0lGsyxZT_XUlbtrSDu39sJ7idnrAbkH7WIu72TCyTzt_A7I0-bv3ysB1VAPTY9GH3lHMeDHOk8-kU2PNWHlSkGDjPCOtm4mBxgY/s320/CIMG5188.JPG" border="0" /></a></p><div>Je n'ai pas demandé encore s'ils vendaient de la drogue ou bien des armes. ca ne saurait tarder.<br />Quoi d'autre d'affriolant dans le quartier?</div><div>- J'ai bien ri en passant devant deux restaurants l'un à coté de l'autre : l'un s'appelait "La casa de la abuelita" (La maison de la petite grand-mère). L'autre à coté disait "La nuestra no tiene abuelas" (La notre n'a pas de grand-mères)! Pas fair-play, mais bête facile et méchant, j'aime bien!</div><div>- Un marché pas très loin, où ils vendent de tout tout et de rien. Je note un nouvel élement que je n'avais pas encore croisé dans le coin: mini-jupes et autres tenues d'habillement qui vous laissent néanmoin deshabillées. Je souris... c'est l'été!? ou alors l'émancipation de la femme? On fait brûler nos soutiens gorges ou nos maillots de bains? Hein, quoi!</div><div>- Des petits restaurants mexicains pas chers et tout simples. Vous avez de l'eau? ah non. Vous avez du coca? ah non. J'aimerais prendre un médicament, vous avez quoi? Ah oui, vraiment que de la bière?...</div><div>-Sans compter que toute une partie de notre quartier, depuis quelques jours: n'a pas d'eau. Je ne me noierais pas dans le sujet, car les inconvénient techniques relevant de ce genre de problèmes relèvent souvent de carrelage de cuisine ou de salle de bain. Oublie la vaisselle, la douche, les mains, la chasse d'eau, le ménage, en bref, vit dans une décheterrie et essaie d'être de bonne humeur. Un vrai challenge... ces jours là, je regardais tout particulièrement les gens du quartier justement. C'était assez agréable de se dire que, finalement, personne n'était lavé. Comme moi. Mais on se lasse assez vite de cette fantaisie là. Un soir, un de mes amis allemands que j'ai hébérgé quelques jours lors d'une dernière escale à México est monté sur le toit. J'ai su après qu'il avait en tête d'aller faire pipi là-haut... il aurait peut-être dû me parler de ce projet pour que je l'en dissuade, car il y a quelqu'un qui habite sur le toit. Et qui est evidemment sorti quand il a cru entendre un parasite pisser allègrement sur sa terrasse... Mais j'avais dit que je mettais de coté tous ces détails. Passons!</div><div>-Un tatoueur pas très loin de la maison... C'est décidé. Je ne rentre plus jamais chez moi avec un coup dans le nez. Trop dangereux.</div><div> </div><div align="center"><strong><span style="color:#330000;">"AMO A RAUL Y ERNESTO Y... FERNANDO TAMBIEN"</span></strong> tatoué sur le ventre, ca serait moyen. (quoique peu probable, je rassure tout le monde)</div><div> </div><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMDheyimWrvx7vSxB4CJ8jEIwYNAMV3BCGbyekBrkO0FPskifU6_7MJUyLEX11pDUOd3rEL0AYGpU5Z98l5YtpfyNbOwNfGtNFGUfpVfQ4ELQnA-F3hgTTTYN2MwiBEvGFnB6eMe1ev8M/s1600-h/tattoo.bmp"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5299407591940801202" style="WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMDheyimWrvx7vSxB4CJ8jEIwYNAMV3BCGbyekBrkO0FPskifU6_7MJUyLEX11pDUOd3rEL0AYGpU5Z98l5YtpfyNbOwNfGtNFGUfpVfQ4ELQnA-F3hgTTTYN2MwiBEvGFnB6eMe1ev8M/s320/tattoo.bmp" border="0" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhhyCz9YX88gDEdnj1kjquxGr6Zp5sPYx9qftYYLpcOltX1PtOHILvdzPXSKTRYfom6vRasjOsC2agsDl_E0jBipXX7qmIvzx8evOGzDF1QTUQKKGB5h_LQpW_AnkGBcbIsjAzUTLhpY_c/s1600-h/chien+seins.bmp"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5299407588162467346" style="WIDTH: 318px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhhyCz9YX88gDEdnj1kjquxGr6Zp5sPYx9qftYYLpcOltX1PtOHILvdzPXSKTRYfom6vRasjOsC2agsDl_E0jBipXX7qmIvzx8evOGzDF1QTUQKKGB5h_LQpW_AnkGBcbIsjAzUTLhpY_c/s320/chien+seins.bmp" border="0" /></a><br /></div><div align="center"><strong><u></u></strong> </div><div align="center"><strong><u>LE TOUR DE LA VILLE</u></strong></div><div> </div><div>La ville...parlons-en.</div><div>Je me promène un peu.</div><div>Et puis, comme nous étions le 2 février, il y avait quelques choses d'assez intriguantes... D'abord nous avons vu des gens se trimballer avec des poupons dans des paniers. Evidemment, moi j'ai pouffé de rire comme une baleine enrhumée "roh ho ho ho, agathe, regarde, le vieux mec avec sa poupée"... Agathe "mais oui, c'est jésus!" ... Ca y est je suis perdue.</div><div>"Oui, il amène sa reproduction de jésus pour la faire bénir à l'église".</div><div>Bah ouais. Normal. Quelle idiote cette léo. Tu savais pas qu'il existait à travers le monde des crèches pour les poupées des grands enfants? sotte que tu es, léo, sotte! oui!</div><div>Mais, effectivement, il y avait plein de gens qui se baladaient avec des poupons ressemblant de près ou de loin (de toute façon, qui sait?) à Jesus. </div><div>On aurait dit une crèche vivante, 2000 ans après la naissance de Jésus, entre les tacos et la pollution: Offrez vous la poupée DF451, meilleure imitation mexicaine du messie, offrez ça à votre belle-mère, votre mari, vos enfants, un cadeau pour toute la famille!</div><div>Bien j'exagère. Mais j'étais particulièrement étonnée.</div><div>D'autant que j'étais pas au bout de mes émotions: un peu partout dans le quartier il y avait des grandes statues de la vierge, avec des offrandes autour. Bon. Pourquoi pas. Mais en nous approchant, on a moins fais la malignes...: "haaaaaaa"!</div><div>Les statues de la vierge sont bien des statues de la vierge. Mais pour nous surprendre, elle sont des statues de la vierge MORTE. bah oui, quoi. Jésus, lui, il a ressucité, mais sa mère, la Maria, elle a jamais prétendu être immortelle, si? non! bon. Ben voilà. Février 2009, elle est bien là, devant vous,, MAIS ELLE EST MORTE. </div><div>Vous serez sympas de faire avec.<br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipyy4p_GL7sHslFm2NmyxWX3N742bRUIsNSaMvDku4TROWCITMhny96Owrbh4WYi9ugkoH63RveSX-0Zb1z6zd0QQpxBCai1ZcnK1inZKeAEa_W1GvXq0awUKGpmIKgMtvgJx2LTvo494/s1600-h/CIMG7931.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5299437810482426434" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; WIDTH: 240px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipyy4p_GL7sHslFm2NmyxWX3N742bRUIsNSaMvDku4TROWCITMhny96Owrbh4WYi9ugkoH63RveSX-0Zb1z6zd0QQpxBCai1ZcnK1inZKeAEa_W1GvXq0awUKGpmIKgMtvgJx2LTvo494/s320/CIMG7931.JPG" border="0" /></a></div><div><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /></div><div><br /></div><div><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /> </div><div>Le prochain épisode s'axera également sur la ville, répondra à tous vos doutees: pourquoi certains petits rockeurs ont il le nez pointu, pourquoi il y a t'il des compartiments de femmes pleins d'hommes, pourquoi les mexicains se roulent autant des galoches (non je mens ca je n'ai toujours pas trouvé pourquoi) (sans doute parce qu'ils s'aiment. ou qu'ils aiment ça) je m'égare.</div><div>Bref, un vrai tour de la ville, en métro, cette fois-ci, car c'est en métro qu'on se marre le plus et qu'on découvre tant de choses, c'est bien connu.</div><div> </div><div>Au prochain épisode, qui arrivera bientôt donc, car je change mon confit de canard écrit pour le remplacer par ce que les temps qui courent nous imposent à tous: du bon gros fast food!</div><div>Rapide, pro, un peu drôle, quelques photos, ceci toutes les semaines, et hop on y est. Je laisse donc dernières moi les centaines de pages de remuages intellectuelles sans fin, me réservant le droit de replonger en cas d'extrême envie.</div><div align="center"> </div><div align="center"><strong><u>LE TOUR DU MONDE</u></strong></div><div>Pour ce tour du monde, donc, rien de bien excentrique, rien qui ne vous fera voyager, puisque: déjà on est au mexique et j'aimerais qu'on s'en contente, et surtout parce que je n'évoque pas le monde à galilé-ment parler, sinon le monde...le monde, comme... le Gratin! ce monde que tout le monde pense être siiii "petit", ce monde qui reluit de toutes les facettes des bagues en diamant qui ressemblent plus à des boules de discothèque qu'à des bijoux.</div><div> </div><div>J'exagère (je ne sais faire que ça) mais vous poste plutôt quelques photos de ce que furent plusieurs soirées en l'honneur de la nouvelle exposition de David Lachapelle, photographe New-Yorkais, où nous avons pu accéder grâce à Agathe qui travaille maintenant pour Nylon, une revue de mode. CUIDENSE, HASTA LUEGO, et autre mexicanitudes de bonne augure.</div><div><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEheCKnSWHKCYQ5L8pc7wIYH7QlQJixT_owKhwNkl5eE2jVoOg3YTOtT3JJWK4dbQ3FAhdlOUkNVXpQe51XEYW_sfDJLDBWfATcO65Bell-b_15kNqH5FzOAbNh368fGom0-lrbBVj0c8-I/s1600-h/cul.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5299451896873353666" style="WIDTH: 113px; CURSOR: hand; HEIGHT: 200px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEheCKnSWHKCYQ5L8pc7wIYH7QlQJixT_owKhwNkl5eE2jVoOg3YTOtT3JJWK4dbQ3FAhdlOUkNVXpQe51XEYW_sfDJLDBWfATcO65Bell-b_15kNqH5FzOAbNh368fGom0-lrbBVj0c8-I/s200/cul.jpg" border="0" /></a> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqU-ml6Qw5YWk_u9JwJZIZ7PkwJ5M8-gj57moqaIvyGTwONzWneKKMHOvKrY5MSJkMRswLNJ896FrILFSTA62zRjId2H5b1HSlpZBCz0kjqqXQKeGSOzQ5r9HDQq4Vaw4r073zXZCf1Ug/s1600-h/amanda.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5299451883740798898" style="WIDTH: 113px; CURSOR: hand; HEIGHT: 200px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqU-ml6Qw5YWk_u9JwJZIZ7PkwJ5M8-gj57moqaIvyGTwONzWneKKMHOvKrY5MSJkMRswLNJ896FrILFSTA62zRjId2H5b1HSlpZBCz0kjqqXQKeGSOzQ5r9HDQq4Vaw4r073zXZCf1Ug/s200/amanda.jpg" border="0" /></a> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhd_5QwEfB9qo6oF8k_MzM51IGzzdhv1M-j1yzty0RNrT-zUYNQdoh1eeLCNVhJCvg-usylXgpMMXGTt1Uuq0ebJM0KoqOybqrX8uH9IZ8mvPw6yln8OMgwyW4OgJuMf-s-2DgoA5a9oN8/s1600-h/n546305116_5561153_5758.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5299456847158619554" style="WIDTH: 200px; CURSOR: hand; HEIGHT: 112px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhd_5QwEfB9qo6oF8k_MzM51IGzzdhv1M-j1yzty0RNrT-zUYNQdoh1eeLCNVhJCvg-usylXgpMMXGTt1Uuq0ebJM0KoqOybqrX8uH9IZ8mvPw6yln8OMgwyW4OgJuMf-s-2DgoA5a9oN8/s200/n546305116_5561153_5758.jpg" border="0" /></a> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhx6NksSwFVx07kTO35NyIxHtKcB6lzyYWNF0xg8jmWgAJahuYCUXdvArLmHup6ADDNqMXg74GIKmOmYAmdmcS7eCQb-Sv4WaNGcFHYLXpZKIqfympmijeOonTRtzG74GB4i_By5OZYDIs/s1600-h/chaton.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5299451888705966114" style="WIDTH: 200px; CURSOR: hand; HEIGHT: 150px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhx6NksSwFVx07kTO35NyIxHtKcB6lzyYWNF0xg8jmWgAJahuYCUXdvArLmHup6ADDNqMXg74GIKmOmYAmdmcS7eCQb-Sv4WaNGcFHYLXpZKIqfympmijeOonTRtzG74GB4i_By5OZYDIs/s200/chaton.jpg" border="0" /></a><br /><br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-Cbn4egTEUMkoB9ib6_tS4gQnDufsO17wlV5aVvYr32TupNR9Q6hOnNF6MP_l46gVAUqZcMnnmW6shQF8FRL2v-eBGnl571_0OfPFpOJi0iGbG1rvyaoAAZrTUJoPnwhBPQ7n-gnKT8Q/s1600-h/n546305116_5572935_6088.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5299456839534934690" style="WIDTH: 200px; CURSOR: hand; HEIGHT: 112px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-Cbn4egTEUMkoB9ib6_tS4gQnDufsO17wlV5aVvYr32TupNR9Q6hOnNF6MP_l46gVAUqZcMnnmW6shQF8FRL2v-eBGnl571_0OfPFpOJi0iGbG1rvyaoAAZrTUJoPnwhBPQ7n-gnKT8Q/s200/n546305116_5572935_6088.jpg" border="0" /></a> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvRAH_Apm6-yh1GSLZG3yh5ws_RmNHrNrKKrXsjAQGbA-Mp5SOPqInvobQP1j1DDDkAjRYbx6RBeAZZOx-1c8CZOG3y45OwbdthordMRjRjDDwmmTlWhjSxrtAS5ftO36dRBVFAYCzORg/s1600-h/n546305116_5561182_2441.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5299456844624585330" style="WIDTH: 200px; CURSOR: hand; HEIGHT: 112px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvRAH_Apm6-yh1GSLZG3yh5ws_RmNHrNrKKrXsjAQGbA-Mp5SOPqInvobQP1j1DDDkAjRYbx6RBeAZZOx-1c8CZOG3y45OwbdthordMRjRjDDwmmTlWhjSxrtAS5ftO36dRBVFAYCzORg/s200/n546305116_5561182_2441.jpg" border="0" /></a> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjcQjJHQX0AJikKuengavvUCaTuebpROEcRxClfOvgyF09iZLHArt2mmY6xEvvBP1cacRXCgGju754hp4Hi9NbBK8h7SSSVlpl_Ir9o_kzS0uEtYmv46jBTWSm5sq_KQb_CNKG8xQUo7E/s1600-h/n546305116_5561147_4221.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5299451898346635282" style="WIDTH: 200px; CURSOR: hand; HEIGHT: 112px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjcQjJHQX0AJikKuengavvUCaTuebpROEcRxClfOvgyF09iZLHArt2mmY6xEvvBP1cacRXCgGju754hp4Hi9NbBK8h7SSSVlpl_Ir9o_kzS0uEtYmv46jBTWSm5sq_KQb_CNKG8xQUo7E/s200/n546305116_5561147_4221.jpg" border="0" /></a> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwD1EIvEsxW6gfszvelCDPF-kSYMK7Jqggp0_63s0VQ-ep_OKkxUmo8fjwumyQFY-Kc1szWbpDjfX1tplJ5aDswnNRyZh3hQkG77pk4bHOPOP_XzE2KC_OM2eJtO30e329W4ZSXVgksxg/s1600-h/trav.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5299456840719533394" style="WIDTH: 113px; CURSOR: hand; HEIGHT: 200px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwD1EIvEsxW6gfszvelCDPF-kSYMK7Jqggp0_63s0VQ-ep_OKkxUmo8fjwumyQFY-Kc1szWbpDjfX1tplJ5aDswnNRyZh3hQkG77pk4bHOPOP_XzE2KC_OM2eJtO30e329W4ZSXVgksxg/s200/trav.jpg" border="0" /></a></div><div></div></div></div></div></div></div></div></div>Leon et Joyahttp://www.blogger.com/profile/14278640212135983537noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8498718241133765599.post-58537177161967682522008-11-22T16:26:00.005-06:002008-11-22T16:40:27.821-06:00Une histoire de gazon en plastique.<div> Jules Renard a dit "Les absents ont toujours tort"... et vous aurez raison de penser: "Merci léo, mais tu n'es pas obligé de citer Jules Renard quand tu sors un proverbe populaire."<br /><br />Je sourirais alors calmement et vous demanderais de ne pas me couper la parole :<br /><br />Jules Renard a dit "<strong>Les absents ont toujours tort ... de revenir".<br /></strong> Je reviens au Mexique après l'avoir abandonné à son sort pendant 11jours... et je suis revenue!<br />Quand nous partions vers l'aéroport avec Claire, avec qui nous avons la folle idée de partir, et le culot de le faire, ce mercredi 29 octobre au matin, le conducteur du taxi était particulièrement bavard et curieux, sur notre pays, nos vie, la raison de nos exils...<br /><br />Il a dit "vous partez aux Etats-Unis? Alors vous ne reviendrez pas, vous ne voudrez jamais revenir au Mexique" "Pourquoi? s'insurge Claire, bien sûr que si!"<br />Qu'est ce que fut alors New-York? Une parenthèse? Très certainement. Une parenthèse dans laquelle on aurait écrit en gras, italique et souligné, parce que, quand même, nous ne sommes pas n'importe où : nous (pause) sommes (pause) à (pause) New-York. </div><div> </div><div>Avec toute l'insolence du monde, nous sommes à (New-York). Objection de mon propre ministère de l'intérieur (qui n'échappe pas à sa condition intrinsèque de perpétuel rabat-joie cynique): "Bon bah ca va aller Léo, calme ta joie, c'est pas comme si t'avais jamais voyagé".<br />Certes...mais si j'insiste c'est pour le Mexique. </div><div> </div><div>L'enfant capricieux, bruyant et joyeux, l'enfant beau comme la terre et dont les yeux clignent, vous laissant voir en eux la mer des caraïbes et l'infini, le soleil et le froid, les ruines de son passé sous ses pieds, mais il tient dans la main la cloche espagnole dont le bruit résonne dans les fossés qu'ont vidé le passé. L'enfant dont la maison est de tant de couleurs, qu'un soleil au zénith, qui se posterait fièrement, ambitieux, orgueilleux, devant une averse tropicale, ne pourrait reproduire dans ce pédant cliché d'arc-en-ciel, aucune d'entre elles.</div><div>Mon enfant, nous te laissons, nous te reviendrons!<br /></div><div>(Voyez vous ca, léo, Eléonore Hamelin, (je précise mon vrai nom pour tous les non-intimes qui m'espionnent avec raison ou déraison) se prend pour la mère d'une patrie, qui peut-être n'a pas de devise nationale, ce n'est qu'un enfant après tout ; qu'un enfant de 106 682 500 habitants et d'une superficie de 1 972 550 km². Beau (gros) bébé!)<br /></div><div>Petit topo: j'ai découvert que la traduction d'"arc-en-ciel" mot plutôt simple de compréhension en français l'est beaucoup moins en espagnol : arco iris. Alors pourquoi "iris"? En référence au végétal, peut-être "plus de 210 genres de ces iridacées et plantes à bulbes, botaniques ou horticoles", bref l'embarras du choix, le même embarras qu'inflige l'arc aux artistes et pauvres décorateurs d'intérieur. Quelle misère.<br /></div><div>Ou alors peut-être est-ce une référence à la mythologie Grecque, Iris, messagère d’HERA (sœur et femme de zeus : c’est dégueulasse, et déesse de tous les trucs de femme au foyer). C’est Iris qui s’occupait de l’entretien, cela dit, toujours à exécuter les ordres de sa patronne, faire sa toilette, par exemple, quand Héra rentrait des enfers, la gentille Iris l’enduisait de parfums pour la purifier. Elle faisait aussi des trucs un peu plus hors-norme : elle devait être un peu coiffeuse puisqu’elle coupait « le cheveu fatal » des femmes qui allaient mourir.<br /></div><div>Bref. Pour le moment, pas de quoi casser 4 pattes à un canard, Iris n’est qu’une souillon !Pas si vite Papillon, voilà la réponse (très forts ces grecs) : Iris est représentée le plus souvent comme une gracieuse jeune fille, dont les ailes brillent de toutes les couleurs réunies ; l’arc-en-ciel, puisque c’était notre question, n’était au fait que la trace laissée par son pied lorsqu’elle descendait de l’Olympe jusqu’à la terre porter un message.<br /></div><div>Fort heureusement, le climat mexicain n'impose pas à ses pauvres habitants ce genre de bran...Gymnastique intellectuelle, et pour cause, ils ont pensé à tout: le climat étant tropical, quand il pleut il pleut, quand il fait beau il fait beau.<br /></div><div> </div><div>Toujours est-il que Jules Renard nous provoque, décidemment, car il est vrai que nous étions bien à New-York... Le froid de la ville, son culot de mégalomanie, son charme, pourtant et sa population, belle et de toutes les couleurs (en deux mots le symptôme benetton) ; au fait son incroyable caractère nous a fait un moment oublier le Mexique.<br /> Certes, nous répandions dans chaque couche où nous nous arrêtions de la Tequila et le récit de ce que vous offre une vie à Mexico, et pourtant...?<br /> Me voilà, capable, plus que jamais, à faire mon putsch ici comme il se doit. Je vous rappelle que c'est tout de même le but suprême de toute cette entreprise, et que vous le vouliez ou non, vous êtes désormais complices...et prévenus. Et comme Jules Renard et les autres prétendent: "un homme prévenu en vaut deux", alors nous voilà plutôt nombreux à soutenir ma cause! Je m'en réjouis. Pour qu'une troisième intervention française soit une réussite, il faut considérer les erreurs passées. Etant une grande amie historique de Louis Napoléon de Bonaparte, devenu Napoléon III par admiration pour Tonton et parce qu'on n'est jamais un Bonaparte au pouvoir sans devenir un Napoléon, bref, étant sa grande amie je sais ce qu'il a mal fait. </div><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGCYUMyG5aR0fmc6cP6x9IX6ixDKRBURgYjmfPLNz6l90tgFt3W_yIX2X73vL_G3BG3dtZo57UK-JK8NK6ZsLc2NcpXRmXJTjIdw6qtMRd0EJUKNptTUu1-XMHzXG1BJ7u4Lg2z2ZwpGs/s1600-h/napoleon3.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5271612423273660434" style="WIDTH: 230px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGCYUMyG5aR0fmc6cP6x9IX6ixDKRBURgYjmfPLNz6l90tgFt3W_yIX2X73vL_G3BG3dtZo57UK-JK8NK6ZsLc2NcpXRmXJTjIdw6qtMRd0EJUKNptTUu1-XMHzXG1BJ7u4Lg2z2ZwpGs/s320/napoleon3.jpg" border="0" /></a></p><div><br />Premièrement, le frenchie s'est dit "C'est la guerre napoléon'', il faut donc y aller. Profitons du bordel qui secoue le Mexique dans les années 1860, et je vais pouvoir y installer tranquille Emile mon pote Maximilien...Tout ca pour quoi? Une petite hacienda en guise de maison de vacances? Pourquoi pas...mais surtout me faire pote avec le Pape en lui disant que là-bas, les anglo-saxons ne mettront pas leurs vilaines pattes, ca sera un empire, oui, et un empire catholique, s'il vous plait! Agissant de cette manière notre ami Napo se mettait sa femme dans sa poche, cette sainte femme, car elle était très religieuse la bougresse. L’impératrice Eugénie Montijo, de surcroit, parlait espagnol puisque elle est originaire de Grenade (et pourtant croyez moi ca n'est pas une bombe: clap clap clap quelle bonne blague)Mais nous pouvons nous arrêter là : Le sot a donc fait un première grosse bêtise: écouter sa femme.<br />Croyez-moi, je ne tomberais pas dans le même panneau. (Tomber dans le panneau, quelle drôle d'idée, tomber sur, trébucher sur, se prendre le, mais tomber dans? mystère, hirondelle et papillon)<br />Autre bêtise : croire que les futurs rois du monde, j’ai nommé les américains, allaient laisser un empereur FRANÇAIS (AH LES CHIENS !) se mêler de ce qui ne le regarde pas, nos voisins et amis de chouille, les mexicains ? Avec la moustache qu’arborait alors Napo Très, c’était d’avance griller pour lui, les américain on filé des armes aux gros, et les gros on viré Napo, PLEIN GAZ ! Au fait, on a globalement gagné un peu partout, Napo et son peuple, à part une petite taloche militaire desservie à Puebla, mais qu’importe, le gros moustachu/barbu est rentré à la maison boire du pinard, et Maximilien s’est fait exécuter à Santiago de Guanajuato, où j’étais la semaine dernière : un village superbe ! Vraiment !<br /></div><div>On perçoit donc BIEN EVIDEMMENT les deux autres erreurs commises par Napo : il a délégué ! Il n’a pas été suffisamment fort pour assumer qu’il allait faire un putsch à lui tout seul, alors il a fait comme siiii, au faiiiit, c’était pas vraiment lui mais aussi son pote Max qui voulaient se marier là- baaas, alors vous comprenez, comme ca, entre nous, on pourrait s’arranger… NON NON et NON. Un chef c’est un chef, et Napoléon aurait du dire haut et fort : « C’est MOI le chef ! C’est Moi qui décide si c’est le grillon au cauchemar». </div><div><br />Petit astérix : pour tous ceux qui ne comprennent pas mes petits dérapage avec Napoléon, je vous prie de bien vouloir aller vous renseigner en deux temps trois mouvement ici : <a href="http://www.youtube.com/watch?v=Gq_EvK8BAuw">http://www.youtube.com/watch?v=Gq_EvK8BAuw</a> : je vous rassure c’est complètement idiot et génial.<br /></div><div>Troisième erreur : Napo a sans doute voulu bien faire en portant la moustache, mais en réalité il s’est complètement Equivoqué ! Oui messieurs ! Car au Mexique on porte FIEREMENT la moustache, grande, petite, fine, taillée ou touffue, mais jamais O grand jamais, les mexicains ne porteraient à la fois la moustache ET LE BOUC ! Duo perdant !Et Napo a perdu.<br />Alors voilà. Revenons à nos moutons, pour m'actualiser un peu sur les méthodes impérialistes les plus efficaces de nos jours, rien de tel qu'un petit tour coté US en pleine période électorale. Voilà comment j'ai été à l'école pendant 11 jours chez les voisins... Et c'était incroyable! New York, la grande pomme (c'est justement comme m'appelle mon père): nous étions donc faits pour nous plaire!<br /></div><div> </div><div> Les 2 premiers soirs/jours nous nous planquâmes dans Harlem, dans une auberge de jeunesse pleine de jeunes. L’endroit était une vieille maison retapée avec plein de lits superposés, quelques canapés et casiers, et surtout avec des salles de bains d’époque. Autant dire qu’il fallait faire la queue le matin pour avoir la chance de prendre une douche avant 14h.Mais c’était très sympa, des jeunes cubains tenaient l’endroit, vraiment « buena onda » comme on dit chez les mexicains.</div><div> Et puis quelques jeunes paumés, un italien de 30 piges, des verres de lunette comme des culs de bouteille, qui veut devenir architecte aux Etats-Unis mais qui n’arrive décidemment pas à se mettre à l’Anglais… </div><div>Beaucoup beaucoup de français, ou de francophone, même des lyonnois, fou, l’un d’entre eux, en me croisant dans la cuisine a même osé « dis donc tu es lyonnaise toi non ? » HORREUR ET PERDITION. « Euh oui mais…MAIS POURQUOI TU DIS CA JE T’AI RIEN FAIS MOI !? ». Ma grande peur, de toute évidence, fut qu’il n’évoque alors un « accent lyonnais ». Heureusement, il s’abstint…en revanche sa réponse n’avait rien de plus étonnant (et donc effrayant), il ne m’a pas dit que je puais le Saint-Marcelin, certes, mais il a dit « tu t’habilles comme une lyonnaise ». Entre mes dents, l’incontournable « et ta sœur » a sifflé en silence. Gros nase va, ca s’habille comment une lyonnaise, ca se met des saucissons en ceinturon ?<br /></div><div>Oui. Donc tout ca pour dire que New-York REGORGE de français de toutes parts, et pour cause, on n’y avait pas pensé, mais c’est la Toussaint.<br />Autre rencontres Harlemesque, bien que soyons peut restée à l’auberge, David M, un jeune poète et écrivain de livres de sciences-fiction pour enfant, habitant dans cette auberge par faute de moyens, hollandais, et ayant pour particularité de ressembler comme deux gouttes d’eau à Adrian Brodi, le même costume noir trop court au niveau des pieds. C’est lui ! Du coup j’ai accepté de lire ses poèmes… qui parlaient des thèmes très peu cliché de l’amour heureux et l’amour déchu, la politique qui mène au chaos, et l’envie d’ailleurs ou les corbeaux n’existent pas. Bon. N’empêche qu’il ressemblait à Adrian Brodi !<br /></div><div>Donc nous voilà à traverser la bonne humeur de Harlem dans le soleil, boire des Starbucks le matin, et traverser Central Park à pieds. Le froid est là, il nous glace mais nous enchante, nous respirons comme nous ne respirerions pas au DF.<br />Nous sommes Vendredi, et ce vendredi n’est pas n’importe quel vendredi : c’est Halloween !Comme prévu, à partir de ce soir c’est Marianne qui nous accueille dans sa colloc, Upper East Side. Enfin qui m’accueille moi toute seule, car pour la première fois du voyage, nous déchirons notre duel avec Claire, elle va rejoindre un de ses amis avec qui elle passera la soirée, folle, je crois, dans une soirée minimale, circo loco et c’est toi le loco, nous la récupérerons que 48h après.<br />Quant à moi je débarque chez Marianne, son appart est très cool, elles sont trois filles dedans, et en plus il y a plein de petits fours car un apéro se prévoit ce soir même. Comme je n’ai pas eu la présence d’esprit de me ramener avec un déguisement, je vais où m’indiquent Marianne et ses collocs, au « rickys »… il est 18h, 19h peut-être, autant dire que le magasin ressemble à une aire d’autoroute au départ de la côte d’azur un 16août (dit la fille qui n’avait jamais conduit) (mais on se comprend) ; et je me cherche donc un accoutrement pour la soirée. Ce qui a de drôle dans ce magasin (et dans tous les autres), c’est le choix de costume pour fille.</div><div> Excusez-moi, car je vais être vulgaire, mais le choix, donc, se résume à ca : pompier-pute, femme de ménage-pute, infirmière-pute, Marie-Antoinette-pute, pirate-pute, sorcière-pute, policier-pute, prisonnier-pute, pute-pute, et nous y sommes. J’ai choisi : marin-pute. Le même chapeau que Popeye et un seule et même bout de tissu pour faire haut et bas…soit. J’ai quand même eu la décence de rajouter des habits un peu en dessous un peu au dessus, pour être reléguée au rang de mousse-pute. Suffisant !<br /> Ce soir là, j’ai donc dit à Quentin que je le retrouvais. Quentin, parisien, voisin, collègue, complice de chouille, de gueule de bois, de voyage en caddie et de bulle de savon, joie de revoir sa tête d’égyptien, descendant du grand rabbin d’Alexandrie, parait-il. Chez lui, d’autres têtes blondes bien connues de Sciences-Po, et des bons cds de « électro hamburger » mixée par son colloc, qui , soit dit en passant, aime beaucoup les chiens, et d’ailleurs il y a des chiens dessinés dans la salle de bain. Oui monsieur.<br /> Je ne devais passer que pour l’apéro, mais je passerais finalement la soirée, faisant imbécilement l’impasse sur ce qu’il se passe alors dans l’appart de Marianne, mais ainsi va la vie. Je rigole bien, et puis il y a un pirate, un curé, un Beatles-tout-seul, Bonnie sans Clyde, Miss last minute, et j’en passe des plus vertes et des moins mûres.Toujours est-il que le plus drôle de l’histoire se situe sur le chemin du retour : déjà, au lieu de marche tout droit vers le métro, comme une jeune femme m’avait contraint à le faire, je suis aller manger une pizza avec trois inconnus très sympathiques. </div><div>Et puis j’ai eu envie de faire ma sieste, après tant de gras, (pas comme si le Mexique m’y avait mal habitué, mais le Mexique m’a aussi habituée à faire la sieste) alors j’ai pris un Taxi. En arrivant devant la porte, j’ai sorti le trousseau de clé que Marianne m’avait gentiment confié en étant très très claire : « tu tournes à vers la gauche, pas vers la droite » elle m’avait même fait essayer. Mais je ne sais pas, ce soir là, mon cerveau était déjà sous son sombrero en train de dormir, alors j’ai tourné à gauche. Et comme ca ne marchait (évidemment) pas, j’ai tourné plus fort et plus fort et encore plus fort. Popeye a du s’emparer de moi un instant car sans même que je ne me rende compte, CLACK, la clé était cassée en deux… un bout dans ma main, l’autre dans la serrure.<br />Oh, la boulette<br /></div><div>Je suis donc restée plantée devant la porte, sans trop savoir quoi faire. J’ai commencé à regarder la liste des noms des habitants de l’immeuble sur l’interphone, en pensant que peut-être l’un d’entre eux aurait écrit à coté « vas y tu peux sonner chez moi a 4h du mat’, j’suis sympa »… mais non.</div><div>Enfin en tout cas, pas dans le début de la liste. Quand j’étais à peu près au milieu de la liste, un homme, la trentaine, costard, est arrivé.Je me morfonds en excuses malhabiles « I’m sorry but the key broke, and now it’s stuck and… ».</div><div> Il regarde. </div><div>Puis il tourney des talons en me lançant “I’m going to look for some tools ».<br />Des outils?</div><div> Mais? Il est 4h du mat, il y a rien dans la rue là ? Je reste la bouche ouverte et les bras ballants sur le pas de la porte, ahurie par la remarque du voisin et par ma propre condition, très inconfortable.<br />Mac Gyver reviens, évidemment sans outils, et dit « I couldn’t find any tools ». J’ai toujours la bouche ouverte et les bras ballants… Cet homme est-il saoul ou juste complètement allumé ?<br />Toujours est il qu’il s’est penché sur la serrure, que je venais de triturer avec une épingle a nourrice de la taille – atypique- d’un double décimètre, et avec sa main, hop, comme ça, nonchalamment, il a retiré le morceau de clé qui obstruait la serrure. Ma bouche se bée encore plus.<br />Il peut alors y mettre sa clé –intacte, quelle chance- et ouvrir, tout en me laissant passer. Je suis un peu plus habile avec la seconde porte, je rentre, personne n’est là, j’enfile mon sac de couchage orange comme la limace, et entame enfin ma sieste mexicaine avec un sourire d’enfant.<br />Le lendemain, je me suis réveillée, ce qui a soulagé Marianne qui a cru que j’étais morte dans le canapé du salon – qui s’était replié sur moi pendant mon sommeil (ou alors je ne l’avais pas déplié ?) </div><div>(J’ai toujours été très mauvaise pour déplier les clics-clacs. Et je déteste qu’on me dise « mais c’est simple…clic, puis clac...comme son nom l’indique ». Ouais. Bah moi je ne sais pas faire. C’est une incapacité physique, merde, un peu de tolérance ! Est-ce que vous avez déjà dit à un cul de jatte : « mais c’est simple, mets un pied devant l’autre ») </div><div><br />Bon. J’ai donc partagé un petit dej interminable avec Marianne – de toute façon il n’u a plus d’eau chaude, et avec le froid qu’il fait, on peut bien s’éterniser avec des Corn Flakes. Nous nous sommes raconté nos vies avec une simplicité à la fois étrange et exquise ; puis on s’est bougée dans le lower east-side, vers Soho, à la recherche de beaucoup de jolies choses. Par un miracle, Claire a réapparu dans la soirée, elle me raconte ses exploits en s’engouffrant une part de pizza, je déguste.<br />Le lendemain, un réveil en musique. Tiens ? C’est dehors. On comprend en sortant de l’immeuble, dans la rue adjacente, des gens courent tous en file, avec un numéro sur le dos. Ca n’est pas le salon de l’agriculture qui se produit en plein air, c’est le marathon de NY. On doit le contourner, on va prendre un brunch un peu plus loin avec Marianne, Claire, Mylène et un de ses amis.<br />Qu’on ne se demande pas après ce brunch pourquoi j’ai philosophé pendant 15h30 sur le retour à New-York. Parce que dans le mot « dépayser » on voit bien qu’on nous enlève d’un pays, mais il y a plusieurs niveau… et là nous sommes dans un établissement français en train de manger du fromage ! C’est dimanche, et le seigneur devait être de bonne humeur, je bâfre mon brie avec un appétit dé-brie-dé.<br />Mais Harlem nous manque déjà et nous y retournons pour la messe gospel de 15h. Après avoir traversé la ville dans le froid saisissant, nous nous retrouvons devant une église à la porte fermée. Le Seigneur n’était peut-être pas de si bonne humeur, et même pour l’asile politique de deux jeunes filles doublement jetées hors de chez elle, d’abord de la patrie des Droits de l’Homme, puis de la patrie des Gauches de l’Homme, perdues, congelées,…nous perdons espoir : nous rentrons dans un bar. Sans faire exprès, nous rentrons dans un bar génial, le Union Black je-ne-sais-quoi, où se joue un concert de jazz dans une ambiance tamisée qui nous réchauffe les oreilles et le cœur.<br /> Les serveurs sont géniaux, l’un d’entre eux me parle de Lyon et de son amour pour la ville (dis donc, c’est bien la première fois depuis 5 mois que je parle autant de Lyon avec des étrangers), l’autre a le visage joyeux, son regard n’est qu’un gigantesque sourire. On rit, il fait des blagues, ho ho ho, tout ca. Et puis, « comme on vient du Mexique » il nous offre un shot du Téquila, qu’on est bien obligées de boire. « Mais il est 16h là… » « Et alors ? T’arrive du Mexique ou non ? » Il s’appelle Omer (comme dans les Simpsons mais sans le H) et il est Israelien, et si vous voulez son numéro je dois pouvoir le retrouver derrière la carte du bar qu’il m’a glissée innocemment sur le comptoir avec un clin d’œil.</div><div> Bref. Petit aparté très sympa, mais on a quand même fini par s’en aller, ré affronter le froid avec un peu d’alcool dans le sang, qui ne connait pas cette technique ancestrale ? (eh bien les Mexicains pardi ! Qui n’affrontent pas le froid, mais qui, plutôt, vous font l’affront d’être tout le temps chauds). (Léo c’était médiocre ca).<br /></div><div>Nous nous sommes baladées selon les vœux de mon père, Al, qui m’avait envoyé un petit mail « ma puce, il faut que tu ailles sur Staten Island à la tombée du jour, et que tu reviennes tout de </div><div>suite après vers Manhattan. Tu vivras alors l’émotion qu’ont vécu les premiers migrants aux Etats-Unis ».<br /></div><div>J’ai apprécie l’envolée lyrique de Al… mais si je peux me permettre de lever le doit timidement, Papa…tu pensais à quoi ? Penses tu vraiment que les premiers migrants avaient devant eux les plus grands buildings du monde, illuminés et illuminant la ville entière ? Non. Bon. Mais l’émotion y était, le froid aidant, la nuit tombant, et tout le tsointsoin. Et j’ai obéit à Papa. Alors j’étais fière de moi à distance et par procuration.<br /></div><div>Nous avons ensuite fait un saut pour récupérer nos affaires et filé chez Chris, une amie de Claire de Paris qui bosse ici à NY et qui était ok pour nous héberger le reste de notre voyage. On arrive devant le 45, Orchard Street, et je scrute l’interphone selon les indications de Claire. Sortent une jeune fille et un guitariste, elle nous indique le chemin, puis réalise que je suis peut-être son hôte, voit Claire, réalise pour de bon, et nous laisse monter en avant, elle raccompagne son pote. On toque à la porte du 7e étage gauche, avec nos valises et notre style de manouche en temps de grands froid… 5 mecs sont dans un salon en train de jouer à la playstation « on est des amies de Chris ». Ils nous laissent rentrer, pas passer devant la TV, faudrait pas déconner, mais en tout cas c’est un appart qui à l’air canon, et tout le monde commence déjà à nous chambrer : on risque de se marrer.<br /></div><div>On fait le tour du propriétaire, c’est un appart canon, il y a même des murs en brique rouge et un poster de Chirac, 5 collocs, à la base, mais au final 12 habitants, ils recoivent beaucoup ces temps ci, et puis à l’étage, il y a une graaande terrasse, c’est ouf !<br />Pas le temps de dire ouf que nous sommes prises en charge, discutons et blablassons, nous retrouvons à une grande table dans un restaurant Argentin (qui à l’incroyable toupet de mettre à son menu du jour « RECESSION MENU »). Dîner très sympa, marrant et plein de rencontres… notre entourage nous change de notre ambiance « étudiant dégueulasse au Mexique », et c’est assez grisant.<br /></div><div>La semaine s’est rythmée de soirées complètement folles, de brunch réparateurs et de visites éprouvantes… les musées, les rencontres incongrues, beucoup de discussions avec Claire, et les fous rires. On a bien exploité le Lower East Side, on a été faire nos idiotes à la patinoire, commencé en s’accrochant aux rembardes, puis l’un à l’autre, puis toute seule et à deux à l’heure, et enfin, les cheveux au vents, zouh, vas y que je dépasse tout le monde, et hop, vas y qu’on se mette à discuter en même temps, et VLAAAN vas-y que léo se pète la gueule en avant, boum sur les fesses, trempée, éclatée de rire, mais blessée, et derrière moi « Oh non, pas toi ! toi tu es tombée, non, non, pas toi pas toi ». Je fais un grand sourire (Et ta sœur elle est tombée ou pas ? Personne n’est parfait. Ou plutôt, personne n’est parfait depuis que je me suis vautrée sur mes patins. Une chance qu’on ne m’ait pas roulé sur les mains en coupant mes doigts, je serais alors incapable d’écrire un nombre pharamineux de conneries ici-même (j’aurais dis « ici bas » si je me prenais vraiment pour une divinité, nous donc avons évité le pire) (Pardon).<br /></div><div>Soyons bref et professionnel : c’était comment NY ? C’était génial. Voila, point barre, à la ligne. </div><div> </div><div>Oui, je reviendrais, mais quand je serais riche.<br /></div><div>Petite anecdote, tout de même : nous avons fais une pause chez une voyante, qui nous à lu les lignes de la main, et également notre « psychisme » (c’est celaaaa oui).<br />Pour Claire ca a donné, en deux mots et trois mouvements : Une carrière étonnante, de l’argent, que du positif, un mariage, 2 enfants, une petite fatigue passagère (tiens c’est marrant elle voit aussi les cernes cette dame), et quant à la recherche interminable de l’homme idéal, et bien il arrivera au printemps ! Et son nom commencera par un J … (comme Jim, Jack, John…enfin tous les anglosaxons en sommes… ou bien Janot, Jacob, Jordy, Jean-René, José ou Joël) Et j’oubliais : elle s’installera à NY.</div><div><br />Quant à moi… je suis également fatiguée (qu’est ce que j’ai fais de mon anti-cerne ?), j’étais triste il y a 6 mois (juillet, le début de l’exil, pourquoi « triste » ?), et je vais avoir une nouvelle incroyable dans deux semaines, par mail ou téléphone.<br />L’ironie du sort a voulu que les deux semaines se soient écoulées jeudi dernier, et que ce jour là je me soit fait voler mon téléphone portable (non qu’il fut très sexy, mais il était dans ma veste en cuir qui l’était assez). Donc voilà. Je ne saurais jamais. (Moi qui pensais que les parents m’appelleraient pour m’annoncer la mort du chien, ca sera pour plus tard). Dans les jours et mois à venir, l’argent sera là, mais aura l’insolence « de ne pas se multiplier ». Dommage<br />Elle me conseille de laisser la politique et de préferer quelque chose de plus universitaire, d’écrire des livres.<br /> Je voyagerais tout le reste de ma vie, et j’aurais 3 enfants merveilleux et aimants.Quant à l’homme de ma vie (tout le monde retient son souffle)… et bien… (ca me fait mal de le dire), il sera « latin ». Je souris. Enfin, je ne réagis pas. C’est bien latin, non ?<br />Mais non, elle veut dire « mexicain », ou autre « d’amérique latine ». Je la regarde du genre : « change tout de suite d’avis tu veux ou je ne paye pas la consult’ », mais non, elle ne change pas d’avis… un mexicain ? Mais ! J’ai promis à Grand-Père que je ne ramènerais pas un mexicain ! Et j’ai signé ! </div><div>J’ai un visa à condition de ne pas avoir d’activité rémunérée ou de me marier à un Mexicain (ce qui est un peu la même chose) J’AI SIGNE !Bon. Et bien ca sera un latin… (Après tout pourquoi pas, Gabriel Garcia Bernal est bien mexicain et je veux bien qu’il soit l’homme de ma vie… quoique à la réflexion, je lui prends quand même 5cm à Gab…) D’autant que son nom devrait commencer par un M ou un R. (Miguel, Marcelo, Mauricio, Raul, René, Ramon, …) </div><div><br />Finalement on dit bien que « l’herbe est toujours plus verte chez les voisins ».</div><div><br />De toute façon, elle a dit que je rencontrerais l’amour cet hiver, ce qui tombe un peu en contradiction, puisque cet hiver sera français ou ne sera pas. (ah ? Romain, Raoul, René, Roger, Robert… ou Maxime ? MAXIMILIEN ! Oui ! Le pote de Napoléon ! Voilà l’homme qu’il me faut, </div><div>Maximilien 1er du Mexique ! …) </div><p align="right">Quel bel homme.<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbED4YKsX9g5QF7LglvbB0gfojsyiakPwIiYaehZquvBE3cOXzYndQepNJSX_Jpnjamb1x2uc4xJaxZBVJ1xOreC4W0eR-7PCnieO1O8h0AQMKRkgwuiy0xUTXacbgTMzIx224hkue2ZY/s1600-h/Maximilien_1_mexique18.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5271612424998987074" style="WIDTH: 200px; CURSOR: hand; HEIGHT: 245px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbED4YKsX9g5QF7LglvbB0gfojsyiakPwIiYaehZquvBE3cOXzYndQepNJSX_Jpnjamb1x2uc4xJaxZBVJ1xOreC4W0eR-7PCnieO1O8h0AQMKRkgwuiy0xUTXacbgTMzIx224hkue2ZY/s320/Maximilien_1_mexique18.jpg" border="0" /></a></p><div><br />Quoique je passe aussi par le Pérou, et je pourrais m’éprendre d’un coup de foudre pour un péruvien (qui sont très beaux dans les films) recouvert de poils de Lama et de plusieurs bonnets.Finalement, il aura intérêt à être coriace car je vivrais vieille, (mes rêves d’ado de finir comme Jim Morrison dans sa baignoire se fanent), et je n’ai donc pas fini de vous casser les pieds. </div><div><br />Sur ces belles paroles, même si Jules Renard à dit que les absents ont toujours tort de revenir, alors je lui ré-tort-que que non seulement je suis retournée au Mexique, mais qu’en plus je reviendrais en France, et que l’herbe nous parait toujours plus verte chez les voisins, jusqu’à ce qu’on se rende compte que c’est du gazon en plastique. </div><div><br />En revenant ici j’aime autant que je peux mes après-midis au soleil, mes voyages, les rues pavées très très mal, l'accueil et l'humour des mexicains, les bâtiments tordus, les volcans au loin, enneigés, l’absurde, les karaokés et le gras des tacos. Il faut se dire plus souvent que dans le mot « découvrir » on peut aussi inclure « dévoiler quelque chose uqi a toujours été là, mais que l’habitude cachait à nos regards » (Arthur Koestler) </div><div><br />(Promis quand j’aurais des choses à dire je cesserais de citer des inconnus plus connus que moi.)<br /></div><div>Maximilien, mon amour, MAMOUR, Maman, et tous les autres, je vous embrasse fort ; il faut que je consacre le reste de mon temps à visiter le Mexique, la semaine dernière les superbes villes de Queretaro, San Miguel de Allende et Guanajuato (classée au patrimoine de l’unesco), demain Taxco, bientôt Malinalco, puis ce sera le Pérou et ses lamas.</div><div><br />Chaaaat.<br /></div><div><em>« Il n’y a rien de définitif en nous, et qu’il est vain et futile d’essayer de rechercher qui on est : on ne découvrira jamais qui on est, ce qu’il faut c’est découvrir où on veut aller, ce qui est beaucoup plus intéressant » Théodore Zeldin. </em></div>Leon et Joyahttp://www.blogger.com/profile/14278640212135983537noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8498718241133765599.post-70178567229046382772008-10-27T15:55:00.004-06:002008-10-27T16:11:51.623-06:00L’HEURE DU BILAN !<strong><span style="font-size:130%;">CE QUI A CHANGE</span></strong><br />- Je parle mexicain. Pas espagnol. <strong>MEXICAIN</strong>. Lentement, (comme les suisses parlent le français, y’a pas le feu au Rio Grande)… et toutes les expressions vilaines qui vont avec, je les utilise. Pour me faire passer pour l’une d’entre eux. Ca les fait plutôt rire.<br />- En parlant de parler, je surtout la fâcheuse tendance de parler le mexico-anglo-franchouillard<br />- Je danse les danse que les mexicains dansent. La salsa, la cumbia, toutes ces différentes danses qui se pratiquent en faisant des petits pas et en bougeant les fesses en même temps que son partenaire d’en face. CHINGON!<br />- Généralement je me baisse pour dire bonjour.<br />- J’ai troqué ma maladie d’avoir que des potes « hommes » pour la même maladie mais avec des filles. Il y a beaucoup de conséquences que je ne pensais pas aussi nocives pour santé mentale et physique.Comme je disais à Mamitou il y a à peine quelques heures, je me suis surprise plusieurs soirées à traiter « tous les hommes » de « lâches » et « incapables » avec toute la conviction du monde, et surtout en chœur. Moi qui était misogyne et fidèle de l’amitié mixte, me voilà TRAITRESSE ! Mamitou a eu la bonne réponse : « ils vont vous en vouloir » (comprendre : ma bande de copains garçons qui m’attendent en France (bah oui : qui m’attendent))… mais surtout elle a rajouté « et puis de tout façon c’est vrai que les hommes… » …SONT DES LACHES ! haha. On est d’accord.<br />- Je vais au cinéma à condition que le film soit nul. Si on veut voir un film bien c’est à la maison. Mais au ciné, juste des merdes. On a fait fort pour le moment, entre thrillers débiles et ensanglantés, et histoire de jeune femme experte en « comment rendre les gens sexys et donc meilleurs », « bien dans mon corps, mieux dans ma tête ». Genial, pascal.<br />- Je ne passe plus des heures à la laverie a boire mon café froid en regardant les beaux gens dans la rue. Ca ne marche pas ça. On donne son linge, on paye, et on nous le rapporte tout frais tout beau tout chaud. Et parfois même il a changé de couleur, on a l’impression d’avoir des nouveaux habits…effet : j’ai trainé dans la boue.<br />- Je vais à la …roulement de tambour… « SALLE DE SPORT » de la fac ! un vrai complexe sportif de sportifs complexés comme moi. Il y a des machines de torture par centaines, de la machine a abdo, à la machine pour courir (moins élaborée que celle de l’enfer, on court même pas derrière un pichet de vin ou un snickers), le vélo (moins élaboré que celui de E.T, tu pourras pédaler autant que tu voudras, tu ne seras pas plus près de la maison), et tous les autres trucs que je ne comprends pas encore très bien… Il y a aussi les poids à soulever, tout à l’avent de la salle pour qu’on puisse regarder les biceps suant de nos petits amis de classe qui viennent s’y péter les veines à force d’efforts. Il y a aussi les trucs de filles, pour les fesses, où il faut courir en faisant des petits pas, hop hop glisser à gauche et à droite, hop hop, et ces matteurs de mexicains prennent toujours une petit pause à l’arrière de la salle, pour assister à « l’happy hour » de la cellulite. Pouark.<br />Un vrai spectacle. Et j’y vais deux à trois fois par semaine. Un miracle. Y’a même des TV de partout et des profs qui sont habillés avec des tshirts qu’ils empruntent à leur petite sœur de 9 ans pendant qu’elle est à l’école.<br /><br /><br /><strong>CE QUI N’A PAS CHANGE</strong><br />- J’aime me déguiser encore encore et encore et trop.<br />- J’ai toujours mon <strong>nono,</strong> je dors et je voyage avec.<br />- Il m’arrive toujours de faire des gaffes. Illustration : Monsieur Y me dit, «y’a une fille qui me harcèle elle m’a appelé toute la soirée, j’ai été obligée de lui dire dans quel bar on serait. En plus elle est vraiment vilaine ». Quelques heures passent. Je le vois avec une fille. Je m’avance « <strong>ah, pas de bol elle est arrivée</strong> ! » … « non ça c’est ma meilleur pote ».hop hop hop. Il fait chaud ici tout d’un coup non ?<br />- (je suis toujours un peu exhibitionniste)<br />- Je pense ne pas avoir pris les 13 kg qu’on m’avait annoncés. Le diable est démasqué, il se cache dans les tacos, les milanesa (viande panée), les sauces avocat-mayonnaise-fromage, et dans les petits rajouts d’huile pour faire passer le tout. Huilhuilhuile. Ils devraient en faire un hymne national. De toute façon j’ai pas de balance, alors j’peux pas avoir pris de poids.<br /><br /><div align="center"><br /><strong>Quelques mexhics aussi</strong></div><strong></strong><div align="justify"><br />Le métro est un vrai moment de bonheur :<br />- Les marchands ambulants passent de rame en rame, vous écrasant les pieds et bousculant les aveugles, pour vendre : des bonbons pour la gorge, des petites lampes de poche, des CDs gravé apprenant à vos enfant leurs tables de multiplication, ou retraçant la vie des grandes stars du Rock comme <strong>Jim Morrison ou Freddy Mercury</strong>…<br />- Mes voisins du métro arborent pour la grande majorité un style identique : un jean (de <strong>cow-boy</strong>), des boots (de <strong>cow-boy</strong>), une chemise (de <strong>cow-boy</strong>), une chaine (de <strong>cow-boy</strong>). A se demander pourquoi ils ne se véhiculent pas à cheval.<br />- La coupe de cheveux a deux grandes tendances cet hiver : choisissez entre le gominage impec en arrière, et la coupe longue dans la nuque (pas un tout petit peu longue ; LONGUE).<br />- En sortant du métro, dans les stations, il y a des vigiles qui sont sur des petites estrades de même pas un metre cube. Il faut dire qu’ils ne sont pas grands… mais ca leur donne un petit air de <strong>playmobil</strong> assez rigolo.<br />- Si on regarde par la fenêtre, c’est globalement, sur la ligne que je prends, une grande avenue chaotique et un peu grise. J’ai quand même réussi à pouffer de rire quand on est passés devant « <span style="color:#cc0000;">NEURETICOS ANONIMOS</span> », pour tous ceux qui trouvent que la vie est pourri et pleine de contrariétés. Les « alcolicos anonimos » sont plus nombreux, mais d’une rare banalité face à nos « neureticos », non ?!<br /><br />J’ai été à la messe à la Cathédrale de Mexico, il se trouve que je voulais aller revoir cette cathédrale un matin, et que c’était l’heure de la messe. C’est sans doute une des plus majestueuses et impressionnantes cathédrales du Mexique. Et pourtant ca ne manque pas ! </div><div align="justify"><br /> CULTURE CULTURE CULTURE CULTURE CULTURE CULTURE<br />Mais celle-ci trône fragilement sur un coté de la plus grande place d'Amérique Latine, le Zocalo, et sous elle, gisent encore les vestiges de Tenochtitlan. C'est l'ancienne capitale de l'empire aztèque, aux bords du lac Texcoco (asseché depuis).</div><div align="justify">En 1521, c'est ss les ordres de Cortés que les conquistadors détruisent une grande partie de la ville pour y fonder la ville de Mexico -capitale de la vice-royauté de Nouvelle-Espagne.<br /> CULTURE CULTURE CULTURE CULTURE CULTURE CULTURE</div><div align="justify"><br />- DEJA : Il y avait un homme qui servait de garde de sécurité, il me semble, qui assistait à la messe sagement, mais qui ne s’est pas gêné pour me faire un gros clin d’œil suivi d’un petit sourire en coin. Doux jésus !<br />- Doux jésus BIS : La messe était animée (…drôle d’association de mots) (léo, vilaine impie, pêcheresse) ; bref, par un prêtre (logique, me direz-vous) et une bonne sœur. La bonne sœur valait le détour –bien que je n’étais evidemment pas là pour me moquer d’elle- mais elle chantait (comme c’est écrit dans mon carnet de notes…) telle Vanessa Paradis qui se serait pris le petit doigt de pied dans un clou mal enfoncé dans le plancher ;<br />- Elle était surtout très autoritaire. Dès qu’il fallait se lever elle criait « <strong>DE PIE !</strong> » dans son micro. Même pas la peine d’essayer de dormir.<br />- Et dans l’assemblée, quelques fidèles, à ma gauche, portaient avec eux le crucifix.<br />Je vais p’têtre y aller plus souvent moi !<br />- Je prenais le tramway l’autre jour pour aller en cours, et j’ai vu une petit affiche accrochée sur le mur. C’est peu commun, les transports en commun sont généralement plutôt propres, pas d’affiches de tag, etc… Alors je regarde : « <strong>COMPRAME POR 2 TACOS</strong> » suivi d’un numéro de téléphone. (achetez-moi pour 2 tacos). Quelle misère. Tu me diras avec deux tacos tu tiens trois jours sans te nourrir, et tu peux même utiliser le gras sur tes mains pour te faire des frites après. (ahaaha)<br />- J’ai été déjeuner avec un ami mexicain moustachu l’autre jour… des tacos. Et oui. Et comme c’était à coté de l’arène où se passent les corridas et les rodeos, c’était décoré en conséquence. J’ai trouvé que le sac plastique transparent accroché à l’oreille de la tête de taureau empaillé était assez hype, et j’étais persuadée qu’il y aurait un petit poisson rouge dedans. Mais au fait c’était du vinaigre pour repousser les mouches. Désolée.<br /><br /><br /><br /><span style="color:#cc6600;"><strong>FLASH INFO : J’AI EU UNE SERIEUSE DEMANDE EN MARIAGE.<br /></strong>Le garçon en question à 19 ans. Mon age ! Incroyable. Nous sommes faits l’un pour l’autre.<br />Ou pas.<br />Au fait c’est son père qui veut nous marier.<br />Son père… c’est notre vendeur de jus d’orange frais attitré. Il à un caddie assez chic sur la place de coyoacan, un homme établit. Il est adorable. Il nous demande toujours, à Agathe et moi, ce qu’on fait au Mexique. Il pensait qu’on était des stars de cinéma. (Oui oui c’est un peu ca, on était encore au cinéma hier soir, c’est vous dire ! )<br />L’autre matin je me promenais dans mon vieux pantalon pour aller chercher mon jus d’orange. Le père commence à me presser mon jus. Il me regarde et me demande mon âge.<br />19 ! retorque-je. « aaah ! » Il croyait que j’étais bien plus jeune.<br />Pauvre naze myope va, bouffe la ton orange. Bref.<br />A cette nouvelle, il me fait un gigantesque sourire taquin. Je le regarde avec les sourcils en forme de points d’interrogations : ‘plait-il ? », J’ai presque osé le « un pépin, m’sieur le vendeur de jus d’orange ? » (Avouez qu’elle était marrante !)… bon. Et ce sourire s’accompagne soudain d’un regard qui vient cogner le dos d’un petit jeune à ses cotés. « 19 ! Comme mon fils, lui ! ca tombe bien ! » Il se met alors a sérieusement ricaner et tape dans l’épaule de son fils. Le pauvre enfant serrait les dents en lavant ses oranges, et s’est mit à rougir secrètement derrière son bronzage.<br /><br />Mais moi je préfère son jeune frère. Il a 1 an et demi. Il adore les chatouilles. Et c’est un vrai homme autoritaire, pas comme son frère, tout timide, le petit quand tu t’en vas, il se lève dans sa poussette et crie « <strong>TU REVIENS</strong> ! » « TU REVIENS ! » en fronçant les sourcils. J’adore.<br /><br />De toute façon : pas de risque. J’peux pas épouser un mexicain. C’était dans la close que j’ai signée pour avoir mon visa étudiant.<br />Quel scandale ! (au choix : Quelle bonne excuse !)</span><br /><br />Finissons-en avec une métaphore digne d’un <strong>prof de sport du Tec</strong>.<br />L’autre jour quand j’ai quitté la colloc pour aller me balader le pif au vent, comme cela m’arrive de temps en temps, j’ai pensé que je jouais au tennis contre un mur…<br />Je m’explique.<br />Quand on habite quelque part, peu loin de sa famille et de ses amis, dès qu’on quitte le pas de notre porte, c’est simplement pour quitter une personne pour en voir une autre, revenir, et ainsi de suite. Il y en a même qui jouent en double.<br />Mais ici, on joue contre un mur, on joue tous tout seul contre un grand mur, et le but du jeu est de le faire reculer à chaque fois un peu plus devant nos attaques, pour voir ce qu’il y a derrière, à chaque fois un peu plus.<br />Je travaille mon revers, mon coup droit, peaufine mon service. Mais on vous le dira et répètera, n'essayer pas de jouer un double.<br /><br />Sur ces paroles dalidadayennes, <strong>caramels bonbons et chocolats</strong>, je pars à <strong>New York</strong> mercredi 29 octobre (à l’occaz je rappelle à tout le monde que c’est l’incroyable anniversaire de Touf ce jour là, et que je sais pas vous mais moi j’lui ai envoyé un cadeau) - je vais assiter au jour historique (croisons les bois, touchons du doigt) de l'éléction d'Obama... Et si vous voulez vous réproduire avec moi vous n'avez pas tort car nos enfants en seront fiers dans quelques années, quand je le raconterais à tout le monde.<br /><br />Je vous embrasse tous très fort, et je remercie ma famille pour tout le soutien qu’elle a manifesté, mon assistant de production, qui m’a fait un bébé dans le dos, la maquilleuse, Almodovar, mon dealer de drogues, la maison de production « les films du plats pays », et, tout ca c’est un peu comme l’histoire de… <strong>CEENDRRRRILLOOOHHHNN</strong> GRROOOAR (Private joke.)… Papa : promis je ferais un plus joli discours quand on me donnera le prix nobel de littérature (comme tu me l’a promis pour mes 20 ans).<br /><br /> </div>Leon et Joyahttp://www.blogger.com/profile/14278640212135983537noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8498718241133765599.post-43705857113384972852008-10-15T08:41:00.009-05:002008-10-15T12:29:50.981-05:00"un tapis volant, un autre monde, un Mexique" en images."<span style="font-size:130%;"> Chaque poète se taille un langage dans le langage, comme s'il découpait un étendard dans le parquet de l'univers, un tapis volant, un autre monde, un Mexique, un lexique.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Mais c'est l'ensemble du langage ainsi, qu'il pervertit, déroute, exalte et restitue"</span><br /><br /><div align="right"><span style="font-size:130%;">Jacques Audiberti <em>La Jeune poésie et ses harmoniques</em><br /></span><br /></div><br /><br /><br /><br /><span style="font-size:85%;">MEXICO, vu(e) de notre toît</span><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEGvoNiCNVVipfR2bsOexm953tjLxah9_nYDGXKBB6btuGKPpb0_P2mVTwerBiEY9VDt1qPsutGGGC5ut9TSLjNTkb6FrM3ZIbFuRFFLVi79GKIfZRupl4E-obBcTuyFielU2_GI31LFI/s1600-h/CIMG5893.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5257376370419549906" style="CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEGvoNiCNVVipfR2bsOexm953tjLxah9_nYDGXKBB6btuGKPpb0_P2mVTwerBiEY9VDt1qPsutGGGC5ut9TSLjNTkb6FrM3ZIbFuRFFLVi79GKIfZRupl4E-obBcTuyFielU2_GI31LFI/s400/CIMG5893.JPG" border="0" /></a><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQKGA0B7pEuVN0nsxTEPRfGQz1AtzkxM8OXgS-1zRcesb51uE5hbJYThZg8Ev_oNSGrZStXwcMOv9qj_5m7aySDleVWIyKAu6rHV4PFDKY0Li1EC_XMm1oyLkr9hV9dGgrQm6eOzdvyYo/s1600-h/CIMG5895.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5257376380472548770" style="CURSOR: hand" height="227" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQKGA0B7pEuVN0nsxTEPRfGQz1AtzkxM8OXgS-1zRcesb51uE5hbJYThZg8Ev_oNSGrZStXwcMOv9qj_5m7aySDleVWIyKAu6rHV4PFDKY0Li1EC_XMm1oyLkr9hV9dGgrQm6eOzdvyYo/s400/CIMG5895.JPG" width="335" border="0" /></a> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgh9r7-DuHWUIAcd4xPnzb3u2v9xo8JK33lye7nUKcYqNvK1kn9MFf9EJVOr-vPWjHu-nVaHcPc2KwAjN4B9CDmXfoCe-mdfH94LSpXxxhJ0wdO8k0cWXixT74LIOZj24ExgDwrmH4F4ZQ/s1600-h/CIMG5890.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5257376386943401586" style="WIDTH: 304px; CURSOR: hand; HEIGHT: 227px" height="213" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgh9r7-DuHWUIAcd4xPnzb3u2v9xo8JK33lye7nUKcYqNvK1kn9MFf9EJVOr-vPWjHu-nVaHcPc2KwAjN4B9CDmXfoCe-mdfH94LSpXxxhJ0wdO8k0cWXixT74LIOZj24ExgDwrmH4F4ZQ/s400/CIMG5890.JPG" width="290" border="0" /></a><br /><br /><span style="font-size:85%;">En dessous de chez nous, Zocalo de Coyoacan</span><span style="font-size:85%;">et salon<br />(nb: il y a toujours les chaise de camping, mais l'écran plasma(...) fut changé pour un immense et majestueux drapeau mexicain.</span><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8suZSapo2_VCJ7EUYDiym1NkuaSqs3jw_9z2_Yt21s9C9fiBnlJU9pqhuJKcp_Lrs-zwz5Q-qeRSO890VyNxaDl0qMbtlLSG9eOTxGJetzVkbhoUQPHsEaOfWYmt7Sw59HHTJbUpEems/s1600-h/CIMG5894.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5257376398014199298" style="WIDTH: 335px; CURSOR: hand; HEIGHT: 235px" height="244" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8suZSapo2_VCJ7EUYDiym1NkuaSqs3jw_9z2_Yt21s9C9fiBnlJU9pqhuJKcp_Lrs-zwz5Q-qeRSO890VyNxaDl0qMbtlLSG9eOTxGJetzVkbhoUQPHsEaOfWYmt7Sw59HHTJbUpEems/s400/CIMG5894.JPG" width="343" border="0" /></a> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHsiwF_HB831LbZ7m6isB9HVnSw_SeEmZwo2yfQOsIoj8wQZ3q1cKTDw3v_1VzZiXj1UVhomYVUf2S-mQDH94aibiuHy8kcb-adsaRZu7-ZXwAncVnPiWH-wDX1OC7CzB3Lq354cvwxYo/s1600-h/DSC00076.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5257382836865355090" style="WIDTH: 340px; CURSOR: hand; HEIGHT: 273px" height="228" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHsiwF_HB831LbZ7m6isB9HVnSw_SeEmZwo2yfQOsIoj8wQZ3q1cKTDw3v_1VzZiXj1UVhomYVUf2S-mQDH94aibiuHy8kcb-adsaRZu7-ZXwAncVnPiWH-wDX1OC7CzB3Lq354cvwxYo/s400/DSC00076.JPG" width="336" border="0" /></a><br /><div align="center"><span style="font-size:85%;">Ratatouille en flag' dans le frigo</span><br /></div><br /><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-JjooivLZ9Np-kpXRNFpVQMazzMIuvkw8UALCItCKZCY-3jaCqth0sPT7VVaxwoWzaQ8fqV1XUqMkJ7xjqMoRbUiePntz-misil1bFzu9bZTq19qkx3IyeldU_MrCePJzHwKHoyO5E68/s1600-h/DSC00119.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5257384064967196738" style="WIDTH: 204px; CURSOR: hand; HEIGHT: 152px" height="192" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-JjooivLZ9Np-kpXRNFpVQMazzMIuvkw8UALCItCKZCY-3jaCqth0sPT7VVaxwoWzaQ8fqV1XUqMkJ7xjqMoRbUiePntz-misil1bFzu9bZTq19qkx3IyeldU_MrCePJzHwKHoyO5E68/s200/DSC00119.JPG" width="237" border="0" /></a><br /><br /><span style="font-size:85%;">COYOACAN, OU POURQUOI J'AIME CET ENDROIT:<br /></span><span style="font-size:85%;">el mercado de coyoacan, a 5O m de la coyocassima.<br /></span><br /><span style="color:#ff6600;">On vous vends vos tomates et pépinos à coté de ces grandes figurines (Piñatas), vous y trouverez tous vos meilleurs amis d'enfance en papier mâché, il y a des déguisements, des sombreros, des crevettes, du vernis à ongle, des frippes, des montres, des tickets de loto, des vendeurs d'épices, de noix concassée... et plein de petits restaurants - très bons pour les tacos, et les gigantesques salades... Et en ce moment: tout est encore plus fous et kitsch avec les préparatifs de la fête des morts: des têtes de mort dansent, chantent, jouent de la guitare et du tambour, elles sont en chocolat, en plastique, avec des fleurs ou des bonbons... et tout le monde est heureux: on va fêter tous les morts, c'est une bonne occasion de faire la fête pendant deux semaines ici... toujours dans l'extrême et l'extrêmement kitsch, bien sûr.</span></p><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWQiJEU97R68KTP4yfo-ec__U-MazRy5szGgkuMj72d725YIbWJy0291ShR0Gwp6DmqzEax_LOWngveBqnNjjrWrkgUWfzHsMuKdd4k6oUm_6Kf-lg6XIYPNEzUMNBzSqzW3tw36afvAg/s1600-h/CIMG5960.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5257389777199227186" style="CURSOR: hand" height="230" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWQiJEU97R68KTP4yfo-ec__U-MazRy5szGgkuMj72d725YIbWJy0291ShR0Gwp6DmqzEax_LOWngveBqnNjjrWrkgUWfzHsMuKdd4k6oUm_6Kf-lg6XIYPNEzUMNBzSqzW3tw36afvAg/s320/CIMG5960.JPG" width="334" border="0" /></a> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5W6CIcxwzE2vQqQnHEZ66c-Em7Uob1qQ9bq4F9Mzjn0FCvEML554rbKEV614RmCJjZq2jWfJJIVEBOh9cQAp-ltq0P18pHrE_iV5WsZA5PY56ESkCCc6iQdZd-lkBSUKNAhGW5IVsrPw/s1600-h/CIMG5961.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5257389794924275746" style="CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5W6CIcxwzE2vQqQnHEZ66c-Em7Uob1qQ9bq4F9Mzjn0FCvEML554rbKEV614RmCJjZq2jWfJJIVEBOh9cQAp-ltq0P18pHrE_iV5WsZA5PY56ESkCCc6iQdZd-lkBSUKNAhGW5IVsrPw/s320/CIMG5961.JPG" border="0" /></a><br /><br /><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqgslNMfCFxlmY1InyZt-DzivfmhNdbzIJiTElOMCaPL0dz6PVpgOtm3B5RX2CgSPGvtIZr8xbizcGIBEZLCWQr7lUgkOvvGWErHJxUjubY8z5Qthacq7v7qz1BVlWp_OMF0Ku-Q9N3Gk/s1600-h/CIMG5968.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5257389785627006850" style="CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqgslNMfCFxlmY1InyZt-DzivfmhNdbzIJiTElOMCaPL0dz6PVpgOtm3B5RX2CgSPGvtIZr8xbizcGIBEZLCWQr7lUgkOvvGWErHJxUjubY8z5Qthacq7v7qz1BVlWp_OMF0Ku-Q9N3Gk/s320/CIMG5968.JPG" border="0" /></a> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8o2788Ax_aFOn_yG_xJyiwBds_6KwyGf0_ofZ9eKFHM9P9KXS89GeUlrRP1s2N1Fs9zy5G9FuTVm96BdbC2A7gdQVvI-4_Pvt10ZMHJ0cm4xAAGpJDy1zGXvtJh9GN3MQs9y1tkDoT08/s1600-h/CIMG5973.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5257389811125450786" style="WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 225px" height="252" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8o2788Ax_aFOn_yG_xJyiwBds_6KwyGf0_ofZ9eKFHM9P9KXS89GeUlrRP1s2N1Fs9zy5G9FuTVm96BdbC2A7gdQVvI-4_Pvt10ZMHJ0cm4xAAGpJDy1zGXvtJh9GN3MQs9y1tkDoT08/s320/CIMG5973.JPG" width="352" border="0" /></a></p><br /><p align="center"></p>Leon et Joyahttp://www.blogger.com/profile/14278640212135983537noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8498718241133765599.post-23103246001195243632008-10-08T18:24:00.009-05:002008-10-08T18:44:56.885-05:00# 8.5. QQ MEX-HICS Pour repasser le temps sur une vieille planche à pain pleine de miettes.- Il y a des toutes petites cabanes sur les bords des grandes routes qui nous emmènent vers le sud du DF, que je scrute de mes yeux fatigués lorsque je m’achemine vers le TEC. Après plusieurs passages, j’ai plus ou moins compris leur raison de vivre, j’ai encore des doutes sur leur raison tout court. Ce sont donc des cabanes à taille humaine (ou devrais-je dire à taille mexicaine ?) le plus souvent en tôle, avec un petit étalage d’outils devant.<br />A la peinture (ici tout se fait beaucoup à la peinture, le prix du sandwich, le nom de l’épicerie, la recette du bonheur), à la peinture, donc, il y a écrit « réparation d’ascenseurs ».<br />( ?)<br />Alors je me demande, 3 jours sur 7, bougre, mais comment font-ils ?<br /><strong>Option A :</strong> « bonjour monsieur je vous apporte mon ascenseur il est cassé, on vous l’a apporté avec mon beau-frère, d’ailleurs ma femme et mes enfants sont encore dedans, … mais il y a aucune urgence, rassurez-vous. On vous attend au coin de la rue on prend une bière. »<br /><strong>Option B</strong> : Ils sont réparateurs d’ascenseur à domicile. Ils se repèrent aux sons des trompettes et signaux de fumée.<br /><strong>Option C</strong> : Ce sont des cabanes rachetés à des potes réparateurs d’ascenseurs, installés au bas de leurs immeubles respectifs, lorsque le taux chômage du réparateur-d’ascenseur-installé-au-bas-de-l’immeuble a explosé.<br /><strong>Option D</strong> : ils font partie de très puissant cartels de drogue et ca n’est qu’une couverture. Le plus grand narco du Mexique, petit fils croisé de jean Paulhan s’est dit : « Comme disait mon vénérable Grand-père, il est de la nature de l’évidence qu’elle passe inaperçue ». En français.<br /><strong>Option E</strong> : c’est généralement le moment où je m’endors sur le rebord de la vitre du pésero. Et très souvent je loupe mon arrêt ; … je me retrouve dans des endroits où il se passe des trucs encore plus bizarres.<br /><br />- Il y a des <strong>arbres à chewing-gums</strong> dans les rues, ici et là, même dans les quartiers plutôt chics. Ce sont souvent des arbres suffisamment tordus pour avoir une partie du tronc assez prêts du sol (qu’on ne me rabâche pas que je dis tout le temps que les mexicains sont tout/tous petits !) et où les gens collent leur chewing-gum (cf. la photo)… ca donne un drôle de résultat, et c’est un très bon moyen pour choper la mononucléose : idéale pour une petite semaine de congés payés ! (ah non, c’est vrai on est au Mexique, pas en France).<br /><br />- J’ai décidé de beaucoup dépenser d’argent pour juguler la crise économique mondiale. Sympa non ?<br /><br />- Nous étions à une soirée l’autre soir (soirée, l’autre soir…mh. Un jour, c’était la nuit…). Bref. Et Elodie (ma colloc pour les débutants et les redoublants du fond de la classe) viens vers moi et me raconte quelque chose d’incroyable qui viens juste de lui arriver : Elle déambulait parmi la foule, et un gros mexicain l’arrête. Quand il sait qu’elle est française il lui lance « Nous les mexicains, on est moches… mais on va te faire l’amour 6 fois par jour ! ». Bougre ! Je m’abstiendrais de tout commentaire ; mais ce qui est sûr c’est que les mexicains on un sens de l’humour…increvable !<br /><br />- Je m’abstiens de commentaire maintenant, c’est tout l’avantage de la retransmission… seulement sur le moment, devant une Elodie toute pleine de rires et sourires je plaisante<br />« Eh ben dis donc ! Il t’a déjà fait l’amour trois fois là ? Il en reste encore 2 ! »Je vous situe : là c’est le moment où tout le monde à arrêter de se moquer de ce gros mexicain pour se moquer de moi. 3+2=5.<br /><br />Pour ceux que ca turlupine, non, il en est hors de question je ne dirais pas le tant attendu « quand on aime on ne compte pas », car c’est nul naze cliché et faux… en revanche je me contenterais de vous rappeler que j’ai jamais dépassé la note de 6 en maths. 3+2.<br /><br />- Le prof d’histoire de l’art ne m’appelle plus « Sylvie » maintenant c’est « Hamelin ».<br /><br />- Il se passe des choses étranges au TEC :<br />Premièrement : <strong>la fiche de nutrition</strong> qui est accrochée derrière la porte des toilettes et un petit morceau de pur bonheur et de rire. Je pense que si ma médecin-de-sœur la lisait, elle serait outrée… et puis après elle se dirait très rapidement que c’est pas mal la partie où ils recommandent de manger « suffisamment de cookies » !!<br />Alors oui voilà, il faut éviter la viande, le poisson, mais manger des cookies. Si vous allez au restaurant, préférez trois desserts à un poisson en papillote.<br /><div><br /><br /><div>Deuxièmement : le TEC et les cours du TEC ne sont au fait pas des COURS… en grande partie, et pour tous les cours confondus, on regarde des films. Ouais. Qu’est ce que tu fais comme école léo ? Moi, le TEC ! <strong>Touche-touche Et Cinéma</strong>… Cours de Journalisme ‘on va regarder un film’, la semaine suivante ‘devoirs pour la semaine : regardez ce film’ ; cours de politique extérieure «’Soyez tous bien là la semaine prochaine, on regarde un film’ … Et puis il y a aussi les cours de cinéma et de scénario, qui sont tout à fait excusés. Mais quand même. Je trouve ca drôle. En histoire de l’art aussi, nous regardons des films…seulement je ne les ais jamais vus… Car le mercredi à 7h du mat, moi, je fais du bowling. (cf.épisode 8 pour les débutants et les redoublants près du radiateur).<br />Mais…quand même… Capitaine Hadock sait que nous avons dépassé les bornes, il y a quelques jours, lorsqu’un élève à apporter un pot de pop corn pour tout le monde !!Il faudra que je regarde, lors de ma prochaine expédition aux toilettes, dans quelle partie du schéma figurent « pop corn ».<br /></div><br /><br /><div>- J’ai manqué de me faire une entorse à la cheville et une attaque cardiaque lorsque j’ai été récupéré chez un ami de Papa le coli qu’ils m’avaient préparé. Sont fous ces Hamelin ! J’étais tellement émue que j’étais dans un état étrange : un mélange entre l’état de Simba quand il va retrouver son Papa après l’attaque de buffles, et l’état du Singe Rafiki lorsqu’il comprend que Simba est toujours vivant.<br />Un pur moment de bonheur à lire les trois lettres de mes consanguins lyonnois… Ce qui est drôle c’est qu’ils ont tous à peu près dis les même choses à leur manière MAIS CA C’EST PERSONNEL BANDE DE CURIEUX ! En revanche, ce qui est beaucoup plus drôle c’est qu’ils ont tous mit une photo avec leur courrier (et Papa m’assure qu’il n’y a pas eu de concertation !). Avec les cadeaux et attentions de ma Maman, il y avait la photo du chien (super important quand même, ca tombe bien j’en avais pas) et sa photo avec moi dans les bras (grand bébé d’1m 98, ma fiiilllle, t’ia grandiiis !) ; Papa a mis une photo d’eux deux avec des amis (Louis de Rivoire, si tu me lis, j’ai de quoi payer ton tour du monde en un seul et même don !) où ils sont magnifiquement déguisés en côtoyeurs de campings, Aka. Papa moulé dans un marcel noir, c’est du PETIT LAIT mes amis ! Je vois qu’ils ne se laissent pas aller ! les bougres ! Quant à Lorraine, sa grande créativité a donné un résultat tout à fait étrangeant. Il y a sa tête sur le corps qui appartenait à Feu James Dean, le tout collé sur un drapeau français… qui, si on regarde bien par transparence, comprend la tête d’un président… qui semble bien être Valéry Giscard d’Estaing !<br />-<br />Et puis j’entends le « on t’envie »… oulala, Sans rire, ne m’enviez pas…ici il fait super froid, ils sont tous alcooliques, le vin est cher, il n’y a pas de fromage, il pleut souvent, il y a tout le temps du bruit et du trafic, nos voisins ont découvert un rat, et ce matin j’ai renversé un litre entier de sauce soja dans mon super grand sac en achetant des sushis, alors… honnêtement, vous êtes mieux là où vous êtes. A m’attendre au coin du feu.<br />:)<br />L’option de venir me voir en vacances reste néanmoins ouverte et grande ouverte.<br /><br />- En Parlant de retour : je rentre... ah non ! avant de parler de ca, on parlait de courrier. J’attends les votre… :<br /><strong>Léo Hamelin</strong></div><br /><br /><div><strong>Dept 17, Calle Aguayo #3<br />Colonia del Carmen /COYOACAN<br />04100 México D.F MEXICO.<img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5254930520600094690" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; CURSOR: hand; TEXT-ALIGN: center" height="206" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_gxP0xwP6Bf5WxGEU2O10XXfHWkATWLHSQpkwcT3LBBUD3pu97TVZr94Xxd2MH7ifFUzW015epmoUIAi5ULFCnXpDgydtflsJpLF1D-SxGxGs62wvzgW06DdQLQZqywUOEA4YTBNBapw/s320/cartes+postales.bmp" width="276" border="0" /></strong></div><br /><br /><p><strong></strong></p><br /><br /><p><strong>(521) 55 26 79 72 00</strong></p><br /><div><br />- Quant à mes <strong>plans pour l’avenir</strong>, comme cela semble d’en préoccuper certains et certaines :<br />Je laisse doucement s’évanouir l’éventualité de partir à New York pour le second semestre, car pour le coup je serais complètement hors la loi. En revanche, je garde la première partie de l’idée et je prévois un stage autour de février jusqu’à fin Mai, pour partir parcourir l’Amérique Latine.<br />En termes de futur proche, je ne prévois pas uniquement de juguler la crise économique à moi toute seule (d’autant que je suis tous les jours un peu plus riche avec des euros ici), sinon de : Partir à la fin du mois à New York pour 10 jours ; continuer à vadrouiller dans le Mexique magique, m’épanouir et m’instruire (tout ça quoi) ; aller au Pérou début décembre pour 10 jours ; rentrer en France faire la bringue avec tout le monde (et m’en mettre plein la panse, pour parler joliment) et repartir au Mexique mi-janvier ou février.<br />Voilà. Je pense que je peux me remettre à dire des sottises maintenant !</div><br /><br /><div><br />Honoré de Balzac a dit que «la bêtise a deux manières d’être : elle se tait ou elle parle » ; vous connaissez la mienne. (Certes, il dit aussi, après « la bêtise muette est supportable » de sorte que la mienne ne lui semble pas l’être…mais là c’est moi qui écrit, lui il est mort, alors on lui demande pas son avis.)<br /></div><br /><br /><div>J’ai un super ami mexicain qui s’est fixé un drôle d’objectif : m’apprendre tout le vocabulaire « feo » (vulgaire) de sa langue… Il n’y arrivera pas, c’est sur. Non qu’il ne s’applique, mais la tâche est immense. Les mexicains sont sans doute les latins qui parlent le plus mal :<br />- <strong>Guey</strong> : mot de ponctuation signifiant « type »<br />- <strong>Que pedo, guey ?</strong> : ca proute, mec?<br />o Asterix: le mot “pedo” (prout) s’utilise pour tout: que pedo : comment ca va, un pe<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbl57rT4375lHtoy0sqJSW7V5nxvMfsyFeWrglLUDKRxp2dfjFZQTmsBiSMkYef_MZv0a89nI6n7WiWyqOdC4B8eD5J159_GT2-LsxZjuRCB0oGvt1nYuJF0jBgec5-HjItfTNRCly55A/s1600-h/brassens-gros-mots-715419.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5254931286752386114" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; WIDTH: 174px; CURSOR: hand; HEIGHT: 202px" height="197" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbl57rT4375lHtoy0sqJSW7V5nxvMfsyFeWrglLUDKRxp2dfjFZQTmsBiSMkYef_MZv0a89nI6n7WiWyqOdC4B8eD5J159_GT2-LsxZjuRCB0oGvt1nYuJF0jBgec5-HjItfTNRCly55A/s400/brassens-gros-mots-715419.jpg" width="167" border="0" /></a>do: une fête, estoy pedo : je suis saoul, que peda : quelle soirée etc etc…<br />- <strong>Vete la verga</strong> : Si nous allions faire un tour du coté de ces vergers?<br />- <strong>Pinche puto</strong> : Mon ex<br />- <strong>Pinche puta</strong> : Ma femme<br />- <strong>Pinche putas</strong> : Ma femme et ma belle-mère<br />- <strong>Cabron/a</strong> : Tu as une tête de crayon de carbone ce matin.<br />- <strong>Pandejo/a</strong> : Il n’y a plus de pain<br />- <strong>Perra !</strong> : J’ai un chien<br />- <strong>Chinga tu madre </strong>: Salue ta Maman.<br /><br /></div><br /><p align="right"></p><br /><div><br />Finissons-en avec un affreux snobisme :</div><div><em>« Est-il rien de si pitoyable au monde que les fonctions de journaliste de province, condamné à ne jamais écrire que des vulgarités pour se mettre au niveau de son public »<br />Auguste Nefftzer.</em></div><em></em><br /><div><br />J’arrive très vite avec : un mariage incroyable à Cuernavaca / des rencontres / 15 jours de vacances à Oaxaca et à la plage pour le pont de l’indépendance de mi-septembre / le concert de Manu-Chao /et plein plein d’autres petites choses...</div><br /><br /><div>... qui m’aident à repasser le temps sur une planche à pain sans miettes.</div></div>Leon et Joyahttp://www.blogger.com/profile/14278640212135983537noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8498718241133765599.post-53247254703286833122008-09-27T15:28:00.014-05:002008-09-27T16:35:50.024-05:00#8 - Lo que pasa "DEL OTRO LADO"<div align="justify"><br />Mes lémuriens sont partis, on aura compris.<br />Mais tout va bien quand même parce qu’un de mes potes de cours – qui a la même moustache que le Capitaine Crochet et qui me fait vraiment marrer- m’invite à aller voir Mexico-Honduras dans l’immense stade aztèque le mercredi 20 ! ouaiiiis !<br />Manque de bol, le mercredi <em>Je</em> passe la journée la plus poisseuse qu’aie connue <em>Je</em> depuis l’heureuse félicité de ma naissance.Tout se passe comme un mercredi, la journée affreuse où je suis au TEC de 7h à 19h. Le plus dur étant l’heure matinale, car je me lève aux alentours de 5h30 avec peu d’heures de sommeil derrière moi (je finis la veille à 22H…et mon retour se fait souvent dans la joie ou le travail : tard).</div><br /><br /><br /><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUQB9W-qSv6_yJ9tjdrib4v68OSUVAk0rcuGPPluJO6LEf0ayX80wbmknLggz_hOrfPQGj0t3Lol7XcVMkfVHzL5w9Nk-vXjrARaqD9xaEEaq_f5wEXt8220JI1g_OK_V78yW2ZS8TbiE/s1600-h/bowling.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5250805340630284546" style="WIDTH: 157px; CURSOR: hand; HEIGHT: 151px" height="105" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUQB9W-qSv6_yJ9tjdrib4v68OSUVAk0rcuGPPluJO6LEf0ayX80wbmknLggz_hOrfPQGj0t3Lol7XcVMkfVHzL5w9Nk-vXjrARaqD9xaEEaq_f5wEXt8220JI1g_OK_V78yW2ZS8TbiE/s200/bowling.jpg" width="105" border="0" /></a></p><br /><div align="justify">C’est donc pour ca que pendant mon cours d’histoire de l’art du matin, ma tête se transforme, cellule par cellule, en une énorme boule de bowling… Déconcerté, mon cou se pense alors main, dont le poignet se courbe sous le poids si lourd et inhabituel de ma machine à bêtise, il fléchit lentement, lentement, lentement, et du bout de ses trois doigts fatigués il fait glisser ma tête qui PAN ! Tombe par terre, lourde, et roule dans un bruit sourd, glisse d’une marche à l’autre sur la moquette fine de l’amphi. Le tout ne dure pas plus de 30 secondes, quand d’un coup sec la boule percute le rebord de l’estrade en bois et « HHHhhhaan » je prends ma respiration abruptement et relève la tête.<br />Devant moi il y a cet homme – qui n’a pas de chaussures de bowling- dont le sourire dit « Parle nous encore Sylvie, parle nous ! Toi dont le sang, O pureté éternelle, n’est meilleur fleuve que la Loire, bordé de châteaux et merveilles, coulant calmement de sa source le Savoir et allant se jeter dans les océans comme la blanche colombe se jette dans la gueule du loup ».<br />Ce professeur est une crème. Mais depuis que je lui ai dit ce que voulais dire « apophatique » sur un pur et simple malentendu, alors il pense que je suis la cerise.<br /><br />Mais revenons au vif du sujet : la poisse. Journée qui commence donc assez mal. Mais je déjeune avec Agathe chez le marchand de salade, et tout va a peu près bien… Elle s’en va, je file vers la bibli pour préparer mon prochain cours. Je passe du temps concentrée devant un ordinateur mexicain, particulièrement lent en soi-même et face à une utilisatrice particulièrement lente et décontenancée par le clavier d’une autre espèce.<br />C’est cette concentration qui me coûtera : je me relève pour aller bosser ailleurs, sur une table avec une chaise, ça je sais à peu près toujours l’utiliser, mais quand je cherche mes lunettes je ne les trouve pas. Et non, désolée aux amateurs de Babar, mais elles ne sont pas sur ma tête. Bah merde alors.<br />J’ai un grand sac alors je me lance dans une séance de guilis – les rires en moins – et je m’aperçois que mon portable français s’est également envolé… plus de doux souvenirs de France (mais j’ai déjà évoqué plus haut la grande douleur que fut ce coupage de cordon avec la France et les français de mon cœur), (au passage les photos de vous, mes amis, à la Faye en train de pagayer sur la Vézère… elles sont maintenant dans les mains d’un total étranger malveillant).</div><br /><br /><div align="justify">Bon je ne reviendrais pas sur cette double catastrophe…<br />Mais la suivante arrive aussi par deux. Un train n’arrive jamais seul… Non. Ce n’est pas ça. Un train peut arriver avec un autre… oui. Ah, si, oui, et il le cache, voilà. Bref. Deux trains peuvent en cacher deux autres. Passons.<br />Dorian et moi allons au stade aztèque, et comme nous sommes pile arrivés à la mauvaise heure, il y a autant de monde devant que dehors. Et dehors ils sont tous au couleur du drapeau en train de se peindre la face. C’est assez folklo, mais j’ai cru qu’on n’allait jamais y arriver… et puis si !<br />On a des places tout près du terrain, en bas… et je n’ai pas mes lunettes alors tant mieux. JE triche en regardant sur les écrans géants, et toutes les trois minutes je dis « quel monde fou » pour passer inapercu. Evidemment ca ne sert à rien, puisque tout le monde s’en fiche si je regarde sur les écrans. Mais je ne sais pas, je me sens entourée de… de VRAIS DEVRAIS ! Déjà il y a que des mecs, ils sont tous peints, une corona à la main (difficile de louper les mecs qui les distribuent au litre à chaque rangée) et ils gueuuuullent se lève, jurent, font la ola. Des footeux quoi… c’est une pratique internationale.<br />En revanche ce qui est plutôt marrant c’est le contexte… Déjà il y a des distributeurs de Corona à gogo, mais aussi des marchands de chips, de churros, de tacos, de donuts (« donas ») et même de soupe chinoise (pratique).<br />Et puis alors comme ils ne peuvent pas circuler au plus près de leurs gros clients, ils passent à coté et tout le monde se fait passer ses biffetons, puis hop tiens là bas a 50 mètres c’est ma bière et mon paquet de chips au fromage ‘ ouais t’inquiète, on s’en occupe, et j’te prête mon pull si t’as froid et mon sifflet si t’as envie de siffler !<br /></div><br /><br /><br /><div align="justify"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEju5YEEW_mYeCXT-n_f81FCzrW5rcl3hrmygv17jc71OQaIygXz_24dJamt0bDJtXNTAS5Imw9b4aOwi6cPquQcfNcHFnEV3VHTNGNHHx-dy58nBz1YHgSUFf92HhWZmYH51ns7NBPCnLo/s1600-h/Mexico%252076%2520.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5250806023711582034" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEju5YEEW_mYeCXT-n_f81FCzrW5rcl3hrmygv17jc71OQaIygXz_24dJamt0bDJtXNTAS5Imw9b4aOwi6cPquQcfNcHFnEV3VHTNGNHHx-dy58nBz1YHgSUFf92HhWZmYH51ns7NBPCnLo/s320/Mexico%252076%2520.jpg" border="0" /></a>BUENA ONDA !<br />Le seul problème, dans l’histoire, c’est le match. Déjà je trouve qu’ils jouent comme des pingouins-empereurs à la saison des œufs.<br />Bon. La française on t’a pas demandé ton avis. Certes.<br /><br /></div><br /><div align="justify">Mais ca n’est pas le plus gros problème : on m’a dit que Mexico gagnerait et je suis venue voir la victoire de mexico, tout simplement. J’ai des plaisirs simples. Quand je vais au ciné c’est pareil, on me dit qu’à la fin ils s’embrassent et que tout se termine bien sinon je n’y vais pas…<br />BLAGUE A PART : pourquoi le HONDURAS A-T-IL MARQUE UN BUT ?<br />Plus le match avance, plus je me lâche et mon pote aussi. J’apprends les insultes pour l’arbitre, les cris de joie, et je lève mes bras au moment des incroyables OLAS géantes. J’suis toute contente quoi ! Et puis on boit des Coronas pour se fondre dans le décor.<br />(NB c’est seulement ce matin que j’ai compris que CORONA n’était pas uniquement de la bière mais que c’était aussi la COURONNE. Comme quoi les Espagnols les ont bien inspirés nos mexicains, en les brusquant un peu il y a quelques siècles.)<br /></div><br /><br /><div align="justify">D’ailleurs à force de boire des Corona, je me dis qu’il serait temps d’aller visiter les bas fonds du stade, j’ai nommé les toilettes. De toute façon on perd.<br /></div><br /><div align="justify">Je me faufile jusqu’aux toilettes, donc, frôlant les regards et souffles coupés de beaucoup de mecs peints en vert et rouge, bougez pas, hop la, nous voilà. Je rentre donc dans les toilettes.<br />Oui, les toilettes, on aura compris. Et puis je ferme les loquets des toilettes. Et là j’entends les cris habituels monter, un peu d’abord, et puis très rapidement se faire de plus en plus insistants et enfin exploser, déborder, comme le lait chaud et la casserole.<br />Je me dis « il viens d’y avoir un but »(perspicace la louloute) <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4OPVm_fdhPZJzPSsa6lRhySFFGQby3Cq0ydI8OuIeEyFGdSYfBFNGwa8AseNWzhO4yLt9u3PGWwjWi9m97eVnGBBIZcCvkKzeyyIzBzDoCYkfFzsS9uMTVy-7uunJBnkKxJfGF5qTg6k/s1600-h/lait+qui+boue.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5250806683729556546" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4OPVm_fdhPZJzPSsa6lRhySFFGQby3Cq0ydI8OuIeEyFGdSYfBFNGwa8AseNWzhO4yLt9u3PGWwjWi9m97eVnGBBIZcCvkKzeyyIzBzDoCYkfFzsS9uMTVy-7uunJBnkKxJfGF5qTg6k/s200/lait+qui+boue.jpg" border="0" /></a><br /></div><br /><div align="justify"><br /></div><br /><div align="justify">Je ressors 1 minute plus tard, et alors que je bouscule tout le monde dans les gradins, que tout le monde est encore debout, que je bouscule la foule de mes deux coudes pointus, alors, PAF ! ILS REFONT LE COUP DE LA CASSEROLE !<br /></div><br /><br /><div align="justify">RAH LES CHIENS ! </div><br /><div align="justify"></div><br /><div align="justify">Je loupe donc le second but. Les 120 000 spectateurs sont en délire, et moi je suis plantée là, comme une idiote. Quelle poisse, quelle poisse, quelle poiiiiisssssse !<br />Je retrouve ma place et mon voisin, et m’ajuste à l’euphorie ambiante, en espérant bien qu’un troisième but viendra me satisfaire. Hé héééé, hé ben non.<br /></div><br /><div align="justify"></div><br /><div align="justify">Bon. C’était fou, n’empêche, et la folie de la foule nous a, à tous, collé à la peau, jusqu’en dehors du stade. Entre les bans de supporters, j’apprenais des grossièretés avec mon pote qui ressemble à Capitaine Crochet, et j’ai même acheté un immense drapeau mexicain qui trône maintenant fièrement sur le mur du salon (à la place de notre écran plasma imaginaire).<br /></div><br /><p align="center"><br /></p><br /><div align="center">Le stade Aztèque : à refaire !<br /></div><br /><div align="justify"></div><br /><div align="justify"></div><br /><div align="justify">JEUDI 22 AOUT 2008, il est minuit : départ sur la côte Atlantique à ITXTAPA – ZIHUATANEJO … ENTRE FILLES.<br /></div><br /><div align="justify"><br /></div><br /><div align="justify">Pour quelques raisons X, Y ou Z,… (qui sait, je n’ai jamais été très douée avec les inconnues -en termes purement mathématiques-), nous nous accordons un week-end de plage, soleil et maillot de bain. ANDALE !Notre colloc Elo est déjà partie à San Francisco retrouver jules n°1.<br />Avant le départ, on a essayé de berner la compagnie de bus avec Agathe, via faux et usage de faux… en vain. Un détail technique et on nous refuse nos 50% de réduction. Fichtre !Mais pour perpétuer dans le comportement à scandale, comme on est quand même très déçues par notre échec (et que je n’ai plus d’argent pour me payer le bus) ; je mets quelques larmes dans mes yeux et au service de la communauté. Agathe, droit dans les yeux avec la femme du guichet, lui assure qu’elle n’est pas « muy simpatica » voire qu’elle est vile et sans pitié.<br /></div><br /><div align="justify"></div><br /><div align="justify">Pour me consoler, j’engouffre un maïs à la Mexicaine à la gare routière de Taxqueña. Asterix : à la mexicaine c'est-à-dire trempé entièrement dans la mayonnaise et saupoudré de chili…« OU SONT VOS COMMODITES ? »<br /><br />Chef et moi rentrons en pésero (bus), fauchées comme les prés. On fait une photocop’ en noir et blanc et pas en couleur et hop, 600 pesos dans tes dents.<br />D’ailleurs en parlant de dents, j’en ai une bonne à raconter quand j’aurais rattrapé mon retard (recul ! quand j’aurais « rattrapé mon recul » ! Concept !!) ; vous pouvez d’ores et déjà voir la photo qui expose fièrement ma blessure de guerre.<br />Bref, nous sommes raquées. Mais on a quand même envie de cette immense pizza juste à l’angle de la rue… Il nous faut 25 minutes pour choisir la garniture… et à son seul poil grisonnant, je me demande si le serveur ne devient pas chèvre. Bêêêh.<br />Après ces 25 minutes de doute, on choisit enfin, en demandant exceptionnellement de mélanger deux trois trucs non prévus au menu, et puis également, si on pouvait… attend, mais t’as combien Agathe ? Euh, et toi ? On se rend compte qu’on à pas suffisamment de pesos dans nos poches trouées. Dur.<br />Ca sera donc le petit modèle pour enfant de moins de 4 ans, pour le reste, on mangera le bout de nos doigts.<br /><br />Comme l’argent ne s’est pas reproduit sur le chemin du retour – qui comprenait l’escale au Seven Eleven – on se retrouve également bredouille et on ne peut pas acheter de bières (simplement histoire de s’endormir un peu avant le bus et de faire totalement les sales avec notre pizza et notre canette, manque plus que le match de foot et les gros mots). MALDITA SEA !<br />Cette envie de faire nos grosses nous colle à la peau (qui à dit : on avait remarqué ?), et notre sale tronche dépitée opère finalement, puisque le vendeur nous l’offre en douce, simulant une panne dans le système. HAHAaaa ! j’adore les vendeurs du Seven Eleven.Surtout Oscar, en bas de chez nous. Il est tout timide et gentil, alors on le charrie, il rougit, et moi je rigole !<br /><br />On rentre, on fait nos sacs et on salue Marjo. Nous voilà backpackées, et on avance vers le sitio de Taxi. Soudain, deux petit garçons mignons comme des cœurs se postent pile devant nous. Je dirais qu’ils ont entre 5 et 7 ans.<br />Ils nous regardent droit dans les yeux, ouvrent grand leur bouche, et toujours tout à fait enesemble, font un énorme ROT !<br />Impressionnées, Agathe et moi nous regardons avec de gros yeux pendant un petit moment… et nous explosons de rire ! C’est bien ça ! Ils nous ont littéralement roté à la gueule !Alors qu’on se tord encore de rire, les deux mioches tracent leur route, et toujours impassibles, continuent à roter le long des trottoirs de bitume.<br /><br />A la station de Bus, on retrouve Charlotte, Claire et Lorène, une amie de Claire qui vient en vacances. En avance les 5 nenettes, on passe la nuit dans le car et on arrive tôt le matin à Ixtapa. Après quelques difficultés à nous trimballer jusqu’au centre de Zihuatanejo – village limitrophe- on se dégotte finalement une auberge de jeunesse tenue par une jolie petite vieille, Elvira.<br /></div><br /><div align="justify"><strong>Nous sommes le 22 aout 2008</strong> (quel recul).<br /></div><br /><br /><div align="justify">Nous nous découvrons avec joie une passion commune pour les petits déjeuners (d’ailleurs les plus avisés savent que mon amour pour les œufs n’a aucune limite…aucune).<br />Nous partons plus tard à la recherche d’une première plage – j’annonce : ca sera l’histoire d’un week-end. Nous nous retrouvons d’abord sur une immense plage vide (ou presque, car nous nous baignons sous les sifflements des ouvriers postés non plus loin du haut de leurs tours en construction). L’eau est très très chaude, pas fraiche, non, pas bonne, pas à température, CHAUDE. </div><br /><div align="justify"><br />Mais le vent est si fort, un homme débarque et nous interdit de nous prélasser dans notre jacuzzi à vagues ; nous nous engageons donc dans une autre quête, on finira à pieds au milieu des hôtels, certes, mais aussi des perroquets, des iguanes dans les arbres et des crocodiles dans l’eau douce qui s’achemine innocemment sous les pontons de bois.<br />Après avoir escaladé quelques rochers au péril de nos tongs, forcé (ou pas) la grille d’un hôtel déserté, nous voilà…. ROULEMENT DE TAMBOURS ! Au Club Med !!</div><br /><div align="justify"><br /><br /></div><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5250807819362026130" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; CURSOR: hand; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioLkyzfwm-kvf-v48AdCxo-rv085GkXp2Miixm8ytEbCp_877EDCe6kNycEVyBlF36EyfE27d2W0VAAYJLiH-9XUgm1ibqJ5FXA0q9jqdkNuvebqa0AMyZUGRkXUNKqMMFRT5fCY1WwMQ/s320/zihuatanejo+08+(138).JPG" border="0" /><br /><br /><p align="center"><span style="font-size:85%;color:#3366ff;">Lorène, Agathe, léo, Claire et Charlotte</span><br /><br /></p><br />Les sièges y étant plus confortable que mon lit au D.F (toujours eu un blocage avec les lits), je m’improvise une sieste de squatteuse, imitée de près ou de loin par le reste du troupeau de fille que nous sommes.<br /><br />Lorène m’intrigue, les premières minutes, car elle s’appelle comme ma quiche de sœur, et à le toupet de faire médecine, d’être blonde, aux yeux bleus… Lorraine ? MUSTAFA ? Si je te montre René Cotty, tu réagis ? Comment est votre blanquette ?<br />Ca ne marche pas.<br />Ce n’est pas elle.<br /><br />Lorraine (la vraie), m’assureras plus tard qu’il s’agissait probablement de l’ancien modèle. Sans doute des fusibles plus résistants sur celui-ci, pas de camisole en frais complémentaire, mais tellement moins de folie et d’amouuuuur de quiche. C’est pourtant une affaire.<br /><br /><br /><br /><br />Les discussions seront des discussions de filles. Et ça fait (plus ou moins) du bien, en tout les cas ca m’intéresse. Paradoxalement, les filles, quand c’est entre filles, et bien croyez-moi ou non, ca parle de MECS. Bizarre.<br />C’est d’ailleurs une des (mauvaises) raisons pour lesquelles je suis contre le féminisme (et pro-machiste), qu’est ce qu’on s’embêterait sinon !<br />Il y a quelques légers problèmes au demeurant… Déjà, de toutes les copines, je suis encore la plus jeune, et de loin. L’enfant, le bébé, l’innocente même (ou tout simplement « la plus jeune »)…<br />Du moins, dirons-nous que c’est ce qui me sert d’excuse pour n’être que spectatrice de l’incroyable opéra que le quatuor joue avec passions et transports devant moi.<br /><br /><br /><br /><br /><br /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5250817626075720274" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; CURSOR: hand; TEXT-ALIGN: center" height="269" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1ziNcCmkS-_8rYYalh_ezum-RsyMelGacoFdHoI1EdYqJcZ4yvYTc0SAqWb4-yOSyMX6nIto6cn3MVpc7TVx49fTwrgMj52fEREMgCJ-IDLp-ztwWEjtkDI_BH-WTflsIq6QbKOe6oeA/s320/LesPTitsMecs.jpg" width="242" border="0" /><br />Des doutes, des questions, des hésitations, des déchirures, soit… mais appliquées aux « amours de ma vie », aux quelques malheureux amants, des « c’est lui », et parfois, peut-être même souvent, une clé en forme de robe de mariée. (Doux jésus)<br />Je blêmis (malgré mon bronzage de rêve), honteusement assise sur mon sac de billes, accumulées du haut de ma sentimentalité bouillonnante et chaotique.<br />Petit placebo donc reprit en chœur par mes pairs « t’es jeune léo, t’es jeune, t’es toute jeune ». Mouais. J’ai frôlé le coup de vieux, les responsabilités, la culpabilité, tout ça.<br />Dans les dents.<br />ET puis comme il ne faut pas non plus se laisser aller, on va se faire un restau et boire des cocktails, entre filles, voilà encore quelque chose d’typiquement plus drôle.<br />D’autant qu’ici c’est à grands coups de « Pay one get TWO » ! en prime, on sort donc en boîte. (je trouve ca drôle comme antithèse… sortir en boite.<br />Ca me fait penser aux petits pois et au mais en boite, et ca me fait aussi penser qu’en France ils étaient bien meilleurs ici POUARK).<br />Nous voilà donc toutes de retour à IXTAPA pour sortri à l’Albrije, où ils servaient un OB un peu étrange : les serveurs étant aussi nombreux que les clients, et presque plus saouls ( !??)<br />On a bien dansé et bien rit, puis on est rentrées.<br /><br />Chic et pro, parfait.<br /><br /><strong>23 AOUT 2008 :</strong> Nous sommes restées à Zihuatanejo, petit village très mignon de bord de mer. La plage n’est pas incroyable, mais plus accessible que celle du Club Med… Mais sur la place, quelque chose de grand se profile (ou devrais je dire : sur le terrain de basketball des jeunes cools du village), une fête ? non… UNE SAUTERIE POLITIQUE !<br /><br />C’est la campagne présidentielle (presidentielle du village…) d’Alejandro Bravo. BRAVO, BRAVO, BRAVO !<br /><br />On s’installe tout près, du petit dej jusqu’au cocktail… Et on assiste à la fanfare, aux prémices, puis à l’arrivée de tous, de la musique, de la fanfare, de la distribution de T-shirts BRAVO, du lancer de ballon tricolore, des quelques feux d’artifices qui se battent en duel en pleine journée (ne me demandez pas l’utilité d’un feu d’artifice en pleine journée, car ca m’échappe à moi-même). <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinrqn3I4hbjbegzZVVV8uYzUt3kJYLZWT4fh2XxUjkt06CKg-iveUY0Fl14PJBRdZJokDI2y2_n4Y009MCepaCnKl4MUbTBMIuda2P5M84ucFg5VE8Kyqfay614f_8QjrWBkL_NQwZ1Mk/s1600-h/CIMG3820.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5250813945772144786" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinrqn3I4hbjbegzZVVV8uYzUt3kJYLZWT4fh2XxUjkt06CKg-iveUY0Fl14PJBRdZJokDI2y2_n4Y009MCepaCnKl4MUbTBMIuda2P5M84ucFg5VE8Kyqfay614f_8QjrWBkL_NQwZ1Mk/s320/CIMG3820.JPG" border="0" /></a><br />Des petits jeunes distribuent ces fameux T-shirts, Lorène et moi nous défions à nous-mêmes de nous en accaparer un… Les petits jeunes, désolés, expliquent qu’il n’y en a plus… Alors nous retournons sur notre bord de mer, où, -incroyable mais vrai- ils nous on retrouvé quelques heures après avec deux cadeaux pour nous ! Fantastique ! BRAVO BRAVO !<br /><br />On va toutes diner dans une gigantesque cantine mexicaine pour gouter du poisson, me voilà momentanément dégoutée de la crevette quand ma salade s’avère être entièrement plongée dans une sauce… une sauce ? non. Du Ketchup. Oui. (Dire CATSUP dans un idiome local).<br />On a rendez-vous avec les petits jeunes de la plage dans le centre à 23h. Je les écoute nous parler avec intérêt. Il y en a un surtout, qui vaut le détour. Il est un peu poupon, mais c’est le tchatcheur de la bande.<br />Il parle de l’Europe les yeux ronds comme des billes et toujours en disant « DEL OTRO LADO", comprendre « de l’autre coté de l’atlantique ».<br /><br />JOIE ! Il nous exhibe fièrement sa passion pour la Tectonik : Quel scandale… voilà par exemple une chose qu’il aurait pu s’abstenir d’importer, ou qui aurait pu se noyer au beau milieu de l’océan… mais non.<br />« Comment tu connais ? » lancons-nous dans un chœur de bouches bées.« J’ai appris sur YOUTUBE »<br />Aaaaaaaah.<br /><br />Quant au style il n’a pas trop du se forcer, puisque toute la jeunesse mexicaine arbore un style pas loin du tectonik. Ils se font fervents défenseurs des coupes de cheveux destructurées, avec un litre de gel à l’appui.Et puis on l’a tellement tané le pauvre, qu’il nous a fait une petite démo juste avant de partir, et on l’a filmé, svp ! En voila un qui fera peut-être son bout de chemin sur You tube.<br /><br /><br />J’ai pour ma part, faillit me vexer : quand il s’agissait de le convaincre de nous montrer ses prouesses, je me suis approchée pour faire comme si j’allais danser avec lui, enchainant sur quelques pas de Tectonik de feu. Il m’a jeté un regard si dédaigneux et méprisant que j’ai arrêté tout de suite. Puis avec son gros bidon il m’a bien fait comprendre qu’il allait me pousser pour danser tout seul.<br /><br />Nombriliste poupon tectonien de malheur.<br />Sinon… et bien l’un d’entre eux s’appelait Ulyses, et il ne connaissait pas Ulysse… Et le troisième nous avouait dans un sourire qu’ils nous avaient prises, au premier abord, pour des Russes de 17ans.<br />(Et ta sœur, c’est une russe de 17 ans ou pas ?)<br /><br />Ils ont néanmoins insisté pour payer la note, parce que « EN MEXICO, LAS CHICAS TOMAN U LOS HOMBRES PAGAN » (au Mexique, les filles boivent et les hommes paient.)<br /><br /><br />(Sympa, finalement, ta sœur).<br /><br /><br /><strong>24 aout 2008</strong> : Journée de plage (qui l’eut cru ?) à la PLAYA DE LA ROPA.On ne fait rien, tranquilles, on se baigne, tranquilles, C’est Tranquille.<br /><br /><br />La journée passe, à sauter dans le sable, dans les vagues, j’écris et les autres boivent des cocktails, on refait le monde, et on ouvre grand les yeux devant le spectacle du coucher de soleil.<br />Ils sont très beaux ici, voire trop. Le ciel crie son jaune, son rouge dégouline de rose, se change en un orange de mauvais goût… Et le bleu se désolidarise de la mer, alors que le Blanc crie à l’aide.<br />Le suprême du kitsch.<br />Impressionant tout de même.<br /><br />Nous sympathisons avec la population humaine environnante.<br />En parlant de ça, je relit mes notes et je vois un détail : NB : sur la playa de la Ropa.<br />Un viejito de 6O ans, dont on voit qu’il fut anciennement muscularisé à outrance, s’approche « Escuchas, niña. Eres bellisima. Eres Italiana no ? (je secoue la tête) De donde eres ?<br />-Francia !<br />-Bueno, chica. Te voy a decir algo. Eres la mujer màs guapa que vi en toda mi vida.<br />Rires d’Agathe et Carlotta.<br />“Si, tus amigas también, pero tu! Tu tienes algo de especial. Sabes que… VIVE LA France ! »<br />Et il a tracé sa route.<br />Ouais. Flatteur. Mais va te rhabiller. On bronze ici, on n’est pas là pour enfiler des perles. Même si tu fais rire mes copines.<br /><br />Autre anecdote à relever : Agathe se dandine un peu de partout en prétendant haut et fort qu’elle est « Cap’taine bourrée » avec, sur la tête, la belle casquette de marin que Claire s’est procurée à Veracruz.<br />Un mec assis à une table un peu plus loin, style trentenaire bronzé avec des rastas qui doit passer sa vie sur cette plage, se retourne et lui lance en français « Dis donc capt’aine bourrée, t’aurais pas du feu s’il te plait ? »<br />Jajajajaj<br /><br />Et puis on sympathise également avec un surfer qui ressemble à Jack Sparrow, cheveux long et compagnie. Il doit parler un dialecte, mais on s'en fiche pas mal.<br /><br />On s’en va pour attraper notre bus – encore en maillot, on se changera plus tard dans un restau. Oh tiens, il y a des crêpes, donnez moi donc une crêpe !... je n’aurais pas du. Le retour en car fut plus difficile que prévu (la galette, la galette).<br /><br />Nous sommes le <strong>lundi 25 aout</strong>, et de retour au DF, une semaine casanière s’annonce en prévision de nos partiels de la semaine suivante. Il y a des exams tout le temps au TEC, c’est vraiment de l’arnaque.<br />Nous retrouvons une Elo qui nous raconte ses péripéties du week-end avec des papillons dans les mirettes, le cœur en fleur et la tête dans la lune (comme ca peut lui arriver dix fois pire que les autres humains) ; et une Marjo qui est retombée pour son homme, notre voisin, mais retombée les dents en avant, ca fait mal.<br /><br /><br /><br /><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQaBekCDVP9f4f1CoYSyAZ0r11r1nJt9f73597i3xEdD4n5x8PTlfBTtT7ki23jaz0Momv2RrnBxtDbebf0KjFJgMMcAg-KvdY16ABAqnM8C3gkViu3QbzuK98bLfsQLgduePYG9QbQ5k/s1600-h/CIMG3906.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5250813948867638994" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQaBekCDVP9f4f1CoYSyAZ0r11r1nJt9f73597i3xEdD4n5x8PTlfBTtT7ki23jaz0Momv2RrnBxtDbebf0KjFJgMMcAg-KvdY16ABAqnM8C3gkViu3QbzuK98bLfsQLgduePYG9QbQ5k/s320/CIMG3906.JPG" border="0" /></a></p><br /><br />LA vie continue à la Coyocassima, en attendant Rogatien, je m’installe dep lus en plus dans sa tanière… mais pour le principe, je ne défais qu’à moitié mes valises, mes affaires sont dans les armoires du salon et je dors dans un sac de couchage… Il ne donne toujours pas de nouvelles, ca viendra.<br />Les cours suivent leurs cours et moi aussi.<br /><br />PAPA, MAMAN. Tout ceci peut vous paraitre être un discours de débauche. Mais, d’une, j’ai une grosse tendance à l’exagération, et en vrai tout est très calme ici……… et puis j’ai eu 90% à tous mes premiers partiels !! Alors… j’apprends à vivre. C’est tout. Je reviendrais plus sage que je ne suis partie, c’est promit.<br />Et comme dirait Desproges : « <span style="color:#000000;"><u>Et puis quoi, qu'</u></span><a href="http://www.evene.fr/citations/mot.php?mot=importe"><span style="color:#000000;">importe</span></a><span style="color:#000000;"><u> la </u></span><a href="http://www.evene.fr/citations/mot.php?mot=culture"><span style="color:#000000;">culture</span></a><span style="color:#000000;"><u> ? Quand il a </u></span><a href="http://www.evene.fr/citations/mot.php?mot=ecrit"><span style="color:#000000;">écrit</span></a><span style="color:#000000;"><u> </u></span><a href="http://www.evene.fr/citations/mot.php?mot=hamlet"><span style="color:#000000;">Hamlet</span></a><span style="color:#000000;"><u>, </u></span><a href="http://www.evene.fr/citations/mot.php?mot=moliere"><span style="color:#000000;">Molière</span></a><span style="color:#000000;"><u> </u></span><a href="http://www.evene.fr/citations/mot.php?mot=avait"><span style="color:#000000;">avait</span></a><span style="color:#000000;"><u>-il lu </u></span><a href="http://www.evene.fr/citations/mot.php?mot=rostand"><span style="color:#000000;">Rostand</span></a><span style="color:#000000;"><u> ? </u></span><a href="http://www.evene.fr/citations/mot.php?mot=non"><span style="color:#000000;">Non</span></a><span style="color:#000000;"><u>. »</u></span><br /><br /><br />Les jours passent et ne se ressemblent pas, le <strong>Jeudi 28 décembre</strong>, nous prévoyons d’aller retrouver Marjo, notre nouvelle colloc (mais elle n’aime pas qu’on dise « nouvelle colloc » elle vous reprendra pour dire « la plus vieille colloc qui était déjà là avant » mais moi je n’y vois que des choux).<br />Et d’ailleurs ce n’était évidemment pas en décembre sinon en août, et soit dit en passant, ca aurait pu être l’occasion de fêter alors mes 1 mois sur le sol Mexicain, mais je n’ai pas eu la présence d’esprit d’y penser (et surtout, à l’heure actuelle, j’ai doublé la mise, avec ce retard latent, on ne s’en sortira jamais).<br />Je retrouve donc Agathe en sortant du Tec – où je travaillais vaillamment mes partiels de la semaine suivante : oui, déjà. Elle boit des bières avec 6 mecs mexicains dans un bar pas très loin, soit ! Je ne me sens pas de rivaliser –pas tant avec Agathe, - mais surtout avec les mecs mexicains.<br />Ils ont la descente la plus « de la mort » du monde entier je crois, n’importe quelle heure n’importe quel jour : effrayant !<br /><br />En attendant ils sont très sympas, et comme c’est un des passes temps préférés de toute personne entre 15-25 ans, en présence d’étrangers, ils nous apprennent des gros mots et quand on les répète naïvement ils explosent de rire. En sommes nous avons un échange interculturel passionnant.<br />On retourne finalement à la maison avec nos nouveaux potes, je ne sais pas s’ils se dédoublent sur la route, mais on se retrouve avec 15 d’entre eux autour de la précaire table du salon (je dis précaire car c’est une planche de placo posée sur des cageots en bois du marché).<br />J’ai un ami au téléphone sur skype, alors tout le monde me demande qui est le jeune homme : je réponds « mon père » comme j’aurais pu répondre « ma sœur » ou « la panthère rose » : c'est-à-dire BETEMENT. Mais ca vaut le coût de la bêtise car je les vois s’agiter doucement « mon dieu qu’il est jeune son père ». Haha.<br />Idiote va.<br /><br /><br /><br /><br /><br />Pour l'amour du détail il y en a un qui s'appelle Charlie et qui porte du Vernis à ongle style french manicure. C'est d'un chic!<br /><br />Après cette brève escale, nous revoilà partis pour la Condesa.<br />On assiste à une belle scène de foutage de gueule dans la voiture. Je m’explique : on est avec Luis, un nouveau pote du Tec de Agathe, qui à une copine et qui doit lui téléphone pour lui dire qu’il est bien rentré avant de sortir. Alors il nous dit de nous taire.<br /><br />Ca n’est evidemment pas chose facile, au début on explose de rire dès qu’il quémande le silence, et puis après l’atrocité, on s’insurge :<br />Il appelle «mi vida » « mi amor » « te quiero mas que todo, mi vida » et puis « oui je suis rentré, mon père dort, je vais aller me coucher je suis crevé mon petit amour des iles »… FAUX CUL ! Quand il raccroche on l’engueule.<br />Il a un droit de réponse « non mais vous ne comprenez pas, elle est si jalouse, je préfère ne rien lui dire ! Et puis vous savez les filles ici elles demandent que ça, on leur dit des mots doux, elles sont contentes ! De toute façon je lui ai pas dit mais je compte la quitter dans 2 mois ».<br />Belle leçon d’amour ; d’autant qu’on a vu sa copine il y a quelques temps et c’est une ballerine très jolie qui à l’air d'être l’innocence même (mais qui est une vraie teigne). « L’horloge tourne ma belle, fais gaffe à toi ! »<br />Haha.<br />Bref. Toutes les mêmes, tous les même, peu importe, je ne sais même plus où j’en étais, tant je suis bouleversée !<br />On arrive à la PATA NEGRA, un grand bar rempli d’expat –pour mon bon plaisir, aillant toujours un petit peu de mal à me faire au style mexicain – on y retrouve Marjo et ses potes qui font la nouba, il y a aussi Yoann, ce mec qui est avec nous en échange au TEC mais en master, et qui, depuis qu’il à mit son pied dans ce quartier ne l’a plus quitté. Non, ca n’est pas beau, non ca n’est pas émouvant, oui, c’est naze ! (oui Yoann c’est naze).<br /><br /><br />’était une folle soirée, néanmoins, très vite nos nouveaux amis de l’après-midi s’en sont allés et furent remplacés par quelques uns de nos voisins et nos bonnes copines du TEC, plus en forme que jamais. Au second étage, il y avait un concert incroyable, un group de soul qui reprenait des morceaux en coiffant le Grand Ray Charles au poteau. Il avait plus qu’à aller voir ailleurs… ou ne pas voir d’ailleurs, pas d’bol !<br />Mais il se trouve qu’Agathe, en folle forme ce soir là, avait déjà rencontré le chanteur à une autre soirée que j’avais loupée pendant mes excursions avec mes lémuriens, un anniversaire d’un de nos amis (ou plutôt amis de nos amis les voisins) qui est député…<br /><br />Et donc le nouveau Ray Charles a pensé qu’elle revenait juste pour lui et il était sur la planète lune (qui a dit « ce n’est pas une planète » ? quelle tristesse que vous manquiez à ce point d’imagination.)<br /><br />On a aussi rencontré d’autres gens, des amis d’amis (Mexico n’est finalement pas si grand ?) dont un homme qui dit « Tu me prends pour un jambon ? », ce que j’attribuerais à ses origines bretonnes.<br />Petit hic néanmoins : Marjo notre colloc sort avec notre voisin et ça n’est pas vraiment l’El Dorado… Alors il y a un long moment de déprime sur le trottoir, auquel on se rallie par relais.<br />Le plus gros Hic c’est quand les flics ont débarqué pour nous dire qu’il était interdit de boire dans la rue (mais moi je lui avais juste donné ma bière pour être sympa !) … Et comme ils ont l’air méchants, Marjorie s’énerve et engrange sur une provoc sans nom.<br /><br />Moi qui voulais jouer la carte de la petite française qui ne connait pas la loi, je ne peux pas en placer une.<br />Elle lance en espagnol « ouais ca va, tu vas pas faire le fric corrompu comme tous les autres, alors tu m’laisses boire ma bière, hein, et puis de toute façon tu préfère quoi, j’te la donne et c’est toi qui la boit ? » . On interfère avec Charlotte « m’sieur l’agent, excusez nous, on va… » elle continue : « ah donc toi aussi t’es un pourri et tu veux quoi au juste tu viens juste nous traquer pour avoir ta thune ? me fais pas le coup »… Ca sent le roussi. M’sieur l’agent n’est vraiment pas content de se faire prendre pour un…jambon.<br /><br />On s’éclipse, et sur le bord de la route à quelques mètres, deux mecs (ni Eve ni Adam) s’occupent de son cas en lui serrant une paluche bien remplie. Petit tric de vocabulaire, c’est ce qu’on appelle une « mordida »,… à vrai dire j’aurais préféré me contenter de l’avoir lu dans le routard plutôt que d’avoir à y recourir. Aie aie aie !<br /><br /><br />On finit par toutes prendre un taxi pour rentrer à la maison, avec nos copine de Tlalplan (J’ai nommé les trois C : Claire, Charlotte et Constance) ; qui fut un grand moment de joie. Nous étions en forme alors nous nous mîmes à chanter. D’abord, tous ensembles, des gros tubes dégueulasses bien franco-franchouillards et puis, en le chauffant un peu, avec le chauffeur ! Il était très drôle, lui !<br />Un gros mec très rigolo, à l’image de Joyeux dans Blanche-Neige et les sept nains, un bonheur ! Il nous à même apprit une version biaisée de la Cucaracha et on était ravies.<br /><br />Un moment il a grillé un feu rouge, alors Agathe proteste, sur le siège passager, « BAH ALORS ? », il la regarde droit dans les yeux et lance : ESO ES MEXICO.<br /><br />Ce soir on apprend beaucoup de l’autre coté de la médaille mexicaine, EL OTRO LADO, señoras y señores, EL OTRO LADO.<br /><br /><strong>Et finissons (-en) avec Nietzsche, </strong><br /><strong>« Tu vois les hautes tours s’élever au-dessus des maisons seulement quand tu as quitté la ville ».<br /></strong><br /><br />A SUIVRELeon et Joyahttp://www.blogger.com/profile/14278640212135983537noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8498718241133765599.post-26913208773577810902008-09-23T20:38:00.002-05:002008-09-23T20:40:23.403-05:00La légende de Popocatépetl et d’Ixtaccihuatl<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMMCwIa9CM3OnXi6oznK9DVfB-RjMcl0dGHF6nsHIjY_9wYMC8q155rav2q5NS2rzFfOQjN4AeNehN-g5c5LqxlqnDbWnDqvTh0j7gT0Gj_LXulDxrrWHKvSZePKiOFl4Y-zDZXknEgWE/s1600-h/popocatepetl.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5249396704381446386" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; CURSOR: hand; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMMCwIa9CM3OnXi6oznK9DVfB-RjMcl0dGHF6nsHIjY_9wYMC8q155rav2q5NS2rzFfOQjN4AeNehN-g5c5LqxlqnDbWnDqvTh0j7gT0Gj_LXulDxrrWHKvSZePKiOFl4Y-zDZXknEgWE/s400/popocatepetl.jpg" border="0" /></a><br /><div><br /><br />Voila un petit peu de culture.Ca ne vous fera pas de mal.<br />Comme je le mentionnais précédemment, il y a tout près de la ville de Mexico deux volcans : Popocatépetl et Ixtaccihuatl.<br />La légende les concernant remonte à la mythologie aztèque, et la voici :(ndlr : pour plus de facilités je mettrais P et I, sinon je ne m’en sortirais jamais et j’ai d’autres volcans à faire fouetter)<br />P était un guerrier amoureux RAIDE DINGUE de la belle jeune fille I. Seulement, le père de I ne comptait pas laisser ce jeune fougueux s’approcher trop près de sa progéniture préférée – ah ! les pères ! – alors il l’envoya faire la guerre dans l’état de Oaxaca, lui promettant la main de sa fille s’il revenait en vie.<br />Evidemment, un père est un père, et celui-ci comme les autres envoyait tout simplement ce volontaire au casse-pipe pour pouvoir coucouner un peu plus sa fille.Le valeureux P s’en alla.Après des années et des années, on annonça à la belle I que son guerrier était probablement mort et ne reviendrait jamais… elle en mourut de chagrin.<br />Et pourtant P revint, vainqueur, ayant bravé la mort des centaines de fois, quand il apprit que I était morte, il s’énerva comme jamais homme s’énerva, il se mit dans une colère si forte qu’on crut qu’il allait rompre le monde et ses merveilles de ses propres mains, et peu plus tard, il mourut lui-même de chagrin.<br />(sympas ces aztèques…) mais l’histoire ne s’arrête pas là.<br />Devant cette hécatombe, les Dieux se retroussèrent les manches : ils recouvrèrent leurs deux corps de neige et les changèrent en montagnes, dont la vie revint quand ils devinrent volcans.<br />I prit la douce forme d’une femme endormie qui attend sont amant (et elle a gardé ce nom encore aujourd’hui, c’est un volcan mort), P devint le volcan à ses cotés, celui qui fait pleuvoir le feu sur la terre, celui dont la colère de feu peut recouvrir d’un magma épais et brulant le reste de la terre.<br />Celui-ci vit encore. </div>Leon et Joyahttp://www.blogger.com/profile/14278640212135983537noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8498718241133765599.post-16345016153602482142008-09-23T18:08:00.005-05:002008-09-24T09:53:48.211-05:00# 7. Petit épisode court :La fin des lémuriens, la fin des haricots<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgL0a8nuxMh0dgsKj-99UiSXcBbo2EktpFuktC1Ft0IIVsVCK1_xykZNisjdXs9MazSD4_s13-UYgLIi73oooWSfkG-BroO6kKHACNUYgKH8j5hK9PzrMeT4TSyRdedebOuNE3j57IqvIk/s1600-h/oaxaca+08-08+(74).JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5249601055497547506" style="WIDTH: 326px; CURSOR: hand; HEIGHT: 223px" height="214" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgL0a8nuxMh0dgsKj-99UiSXcBbo2EktpFuktC1Ft0IIVsVCK1_xykZNisjdXs9MazSD4_s13-UYgLIi73oooWSfkG-BroO6kKHACNUYgKH8j5hK9PzrMeT4TSyRdedebOuNE3j57IqvIk/s320/oaxaca+08-08+(74).JPG" width="326" border="0" /></a><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOHegt4oNDS0-0uRQVGONyuhoKO_rP6dYy2ArKNF24BLNx49Yb4snGL4-IVn6VdlpPT5Hal3P-aQw39i9iGMP0cRGTDIsQoqetZSMbznx5iv4xRUZgRC4BrzOWdMoXLGFLLm1pe9tzoaY/s1600-h/oaxaca+08-08+(5).JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5249600602030109058" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 326px; CURSOR: hand; HEIGHT: 236px" height="220" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOHegt4oNDS0-0uRQVGONyuhoKO_rP6dYy2ArKNF24BLNx49Yb4snGL4-IVn6VdlpPT5Hal3P-aQw39i9iGMP0cRGTDIsQoqetZSMbznx5iv4xRUZgRC4BrzOWdMoXLGFLLm1pe9tzoaY/s320/oaxaca+08-08+(5).JPG" width="314" border="0" /></a><br /><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgo8LcsxB3sxCVKzssX3hUEZsUIVkicNMSaNQDtmlRXPd7jzzYTcJGtphxzmRTwxqO3zauuL11vKJObOeHJf22whjC9mLGZl8YK3VmrVyO2iUwMz0xd6I-EZ2vmmitAG_Qx9ZidSVxZ9lI/s1600-h/oaxaca+08-08+(4).JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5249599777290662162" style="WIDTH: 329px; CURSOR: hand; HEIGHT: 233px" height="129" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgo8LcsxB3sxCVKzssX3hUEZsUIVkicNMSaNQDtmlRXPd7jzzYTcJGtphxzmRTwxqO3zauuL11vKJObOeHJf22whjC9mLGZl8YK3VmrVyO2iUwMz0xd6I-EZ2vmmitAG_Qx9ZidSVxZ9lI/s320/oaxaca+08-08+(4).JPG" width="170" border="0" /></a><br /><br /><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihahJA3Dd4lHTJd5sK7_kJIUcmIaF2UR2rcIjpzqFhaCG-ZYRkrrO5El6qfxuYJvAEYRSdmo1swkZTM1LZoRQRet8rqRq86x5_dPgOnqx_-qYRkLydNyJp_A9lXIv0Idi_YURxI5BBG78/s1600-h/oaxaca+08-08+(4).JPG"></a><br /><br /><br /><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEievtO_uQ33fTY3sWw3_VgPxSw88PEA9h0gqbzWAZ1lb-VieND95_bnXWgWgamSSkBUNsY6Zx7YUHIjLJH0ofM9YKd5-JAXvaoN9dZcSthlZansBelqxbd3USs9858YJi5G9SfEuS7vLac/s1600-h/DavidBowie_MickJagger1.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5249598090651496722" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; CURSOR: hand" height="253" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEievtO_uQ33fTY3sWw3_VgPxSw88PEA9h0gqbzWAZ1lb-VieND95_bnXWgWgamSSkBUNsY6Zx7YUHIjLJH0ofM9YKd5-JAXvaoN9dZcSthlZansBelqxbd3USs9858YJi5G9SfEuS7vLac/s320/DavidBowie_MickJagger1.jpg" width="277" border="0" /></a><br /><br /><br /><br /><br /><div>Nous sommes le 10 août.<br />Oui oui.<br /><br />Et nous rentrons d'Acapulco tous bronzés (et trempés), histoire de faire une escale au DF (pronnoncer Défé pour les mauvais élèves du fond de la classe - bizarrement toujours les mêmes...) pour permettre à Greg d'y jeter ses yeux-couleur-de-la-mer-mais-pas-celle-d'acapulco-sinon-celle-de-Cancun- comme dirait l'autre folle ; mais aussi parce que j'ai cours.<br />Oui oui. Cours. Ecole, travail, réveil tout ça.... mais Puissance -20 (comme quoi je progresse en maths).<br /><br />Mardi soir nous faisons une fête à la maison, une revival de LUCha Libre, car les lémuriens (rappel: amo et greg),Yoann et Agathe on été pendant que j'étais en cours.<br />Au retour, il y a une teuf à la maison.<br />Ne me demandez pas qui il y avait, je ne saurais pas répondre. Il y avait du MONDE, et c'est déjà pas mal.<br /><br /><br />Il s'avère que j'ai effectivement passé ma soirée en discussion (romantique) à deux (1+1) au lieu de faire connaissance avec le reste de l’humanité en présence.<br />Désolée Grand-père, mais je t’assure que je ne fricotte pas avec de la moustache comme tu m’as demandé, et de toute façon la taille moyenne de ce jeune homme était plus proche de celle de Monsieur Pinard-Legris que de Sylvie et Dominique).<br />Pourtant c'est fou comme les autres ont bien l'air de se marrer. Greg+ Amo = Mick Jagger + David Bowie dans leurs meilleurs clips ensembles.<br /><br />Je sais... ca n'est pas peu dire.<br />Leur façon de danser est scandaleusement scandaleugrandiloquantesque... je reste bouche bée, et puis bouche carrement grande ouverte quand je vois que leur fougue, (leur jeunesse, leur vitalité! mon dieu! que d'amour dans ses pas de danse! que de rythme! que ...bref), quand je vois que leur fougue entraine tous les autres mecs de la soirée dans leur délire.<br />Incroyable, mais vrai.<br />Je devrais les inviter plus souvent, ils ont transformé la soirée en clip des années 1975 psychadélique et...très drole.<br /><br />Drôle, certes, mais fatiguant, me voilà à aller en cours à 6h du mat, comme tous les jeudis, et ma tête tente de se détacher de mon cou pour rouler lourdement par terre pendant tout le cours d'histoire de l'art. Pas d'bol.<br />Le cours d'après je dois faire un exposé sur les technique de jeu des comédiens depuis Stanislavski - j'ai nommé un russe au 19e siecle. Et en Espagnol s'il vous plait.<br />Je le fais à la pause... yeeeha. Ca passe comme dans du beurre.<br />En rentrant à la maison, il y aura une nouvelle habitante dans la coyoc'...<br />Marjoriiie!<br />Comme tout survivant du long voyage Paris-Mexico accepté dans cette maison, Marjo a rapporté du vin (vous pourrez pas dire que vous connaissiez pas la tradition). Donc on se lèchouille les papilles avec des souvenirs franco-français plein les mirettes.<br />Pas vraiment le temps d’approcher la nouvelle que je pars avec les garçons dans la nuit, sac sur le dos.<br />On a vraiment fais nos échecs à partir de ce moment là dans le voyage. Allez-savoir pourquoi… Déjà, on s’est pointés à la gare a minuit pour prendre nos billets de bus direct, et il n’y avait plus de place.<br />SALETé !<br />Une femme arrive derrière nous, en pleurant, pleurant, je veux des places pour aller a Oaxaca, A MOI A MOI , tel le poulet prehistorique qui se dispute un morceau de pastèque, la femme parvient à ses fins.<br />Les yeux ronds…comme des pastéques… nous jurons dans la langue de Molière.<br />Ca se passe comment madame, si moi aussi je me mets a pleurer tu m’en trouves une ? Non parce que c’était le dernier bus, alors…<br />Alors… on rentre à la maison. Et on partira à 6h du mat pour un voyage de jour. J’ai pourtant dormi comme un bébé étouffé.<br />A l’arrivée on décide de prendre un petit dej quelque part pour aller chatouiller les feuilles de notre routard à la recherche des meilleurs plans et de la meilleure auberge… « LULU » nous sert un bon petit dej en grandes pompes et en faisant la gueule (il aime pas nos blagues !) …mais on ne chatouille pas mon ami le routard, car il est resté à la maison.<br />Pas très sympa, tous, ce matin.<br />_T’as oublié le routard léo !<br />_C’est pas moi c’est Amo !<br />_Non, moi je l’ai posé sur la table du salon !<br />_Bah oui pourquoi tu l’as pas pris ?<br />_MAIS, parce que c’est toi qui l’avais laissé à la gare, alors<br />BREF.<br />On commence donc notre périple a Oaxaca sans avoir la moindre idée d’où se diriger.<br />On achète un plan dans une librairie en pleine période de rentrée des classes, avec nos sacs à dos on fait presque partie du décor.<br />Après 4 hotels (trop cher, trop moche, j’aime pas l’aquarium) et quelques textos échangés avec une colloc bienveillante qui interview routard, on se dégote une auberge à l’architecture bien mexicaine. En carré autour d’une cour et des murs de toute les couleurs, des hamacs et des plantes.<br />Le paradis s’appelle MEZKALITO.<br />…mh. Ca me dit quelquechose ? Ah oui. Le Mezkal est l’alcool de la région. Un peu comme la téquila… mais bien 5 fois plus fort en alcool. Ayayayay.<br />En attendant la ville de Oaxaca est magnifique, les couleurs, les rues coloniales, le centre, les Eglises, les maisons juxtaposées qui ne font jamais plus de deux étages… l’atmosphère y est délicieuse, joyeux, calme et bercée par quelques musiques et excentricités.<br />On attérit dans un dortoir d’une 20aine de personnes, perchés sur nos lits superposés ; on rencontre assez vite une bande de français. (Z’avez pas un routard ?, non parce que Amo et Léo…)<br />Ce sont des jeunes cools (ouuuaiis) qui vadrouillent pendant un mois dans ce grand pays juste après avoir passé leur Bac. Exactement comme on a fait avec Greg, Amo et Hugo en Californie, il y a deux ans.<br />Seulement ce sont presque des habitués du pays, les parents de la fille ont une maison au bord du Golfe.<br />Même mes sauvageons de lémuriens accrochent avec les nouveaux jeunots, car ils sont tous des fanas de Batterie.<br />Parfait : ni une ni deux et ils nous parlent d’un bon bar pour le soir, 5 minutes plus tard j’ai la main noircie par les indications qui y mènent.<br />(T’avais qu’à pas oublier le routard !<br />C’est pas moi c’est AMO !<br />Non, moi, … etc)<br />On va se promener au hasard de cette superbe ville, quand la nuit tombe, sa musique sonne un peu plus fort et ses rues se remplissent pour écouter tout les amateurs qui donnent des concerts dans les bars.<br />On prend d’abord un pot tous les trois (parce qu’on s’aime), à coté du Zocalo. (ca veut dire que c’est la place centrale, il y a souvent un belevedere) ; qui est lui-même juxtaposé à une immense Cathédrale Baroque.<br />Sur la place il y a un bal façon 17e siècle, avec des robes pas possibles, c’est vraiment surprenant et drôle !<br /><br />Je commande une michellada.<br />Leçon : une michellada c’est une bière servie avec du Jus de citron vert et des glaçons dans un verre dont les rebords sont recouverts de sel.<br />Leçon numéro 2 : … apparament c’est pas la même chose à Oaxaca. Les bougres m’ont servi une variante avec de la « salsa » à l’intérieur, à savoir une sauce rouge au chili, et les bords du verre étaient recouverts… de chili.<br />…Greg ? T’as soif ?<br />On finit même par aller manger un hot dog, car j’ai de grosses difficultés à me procurer de l’argent dans ce pays (messagesubliminalmessagesubliminalmessagesubliminal)… et on va retrouver les autres dans leur fameux bar… Mais qu’est ce qu’il à ce foutu bar ?<br />Patience. 60 pesos le litre de cocktail : voilà ce qu’il a.<br />On prend donc un (large) verre dans cet endroit glauque qui sent le rocknroll avarié et qui passe de la musique nase. Bah ouais.<br />Mais d’ailleurs la musique est bien non ?<br />Et puis il est pas si glauque ce bar !<br />Hé toi viens par là regarde on prend des photos c’et marrant !<br />AAAAH comme t’es moche ! hahahaha. EH ! tu crois que c’est lui ou moi qui ait la plus grande bouche ?<br />… et ainsi de suite.<br />Les Guns’n’roses semblaient alors crier leur invitation dans leur « Welcome to the Jungle » et nous de reprendre kneee kneeeeee nanananana kneeeee.<br />Un peu à la façon des chevaliers qui font NIE, pour les adeptes des Monty python.<br /><br />Arrive l’Heure du Mezkal ; on commence par Julien, le joli blond à ma droite – j’en commande deux en fourbe pour mes lémuriens.<br />Ils ne me laissent pas faire « Un mas por favor »<br />Aie. Enfin, non, pas aie, pas aie tout de suite. D’abord un « Oh, mais c’est fantastique ca passe tout seul ! »<br />Leo=kekeeeette<br />Le joli blond à ma droite se gauffre de sa chaise en allant aux toilettes, son audience n’est pas indulgente : « Bichooon ! »<br />Moi je fais la maligne, mais 2 minutes et 30 secondes passent et youhouuu je rejoint les Bisounours, mais pas dans les nuages, sinon dans leur dernier épisode ‘les bisounours prennent un verre en enfer’ .<br />Les trois non-imbibés de la troupe nous quittent, j’entame une grande discussion avec Julien. Il veut faire du théâtre, alors nous parlons longtemps longtemps beaucoup beaucoup. (c’est vous qui voyez double, c’est pas moi).<br />Je l’aime bien ; il dit quelque chose que j’ai trouvé génial , avec sa tête bouclée d’enfant blasé « je fais des conneries qui ne sont pas drôles ».<br />C’est beau ! C’est exactement ce qu’on fait quand on est jeune et qu’on a envie de dire «je vous emmerde tous autant que vous êtes », on fait des conneries pas drôles. Elles ont cela de si particulier qu’elles ne sont pas drôle.<br />Atypique définition de la connerie, mais suffisamment perspicace pour pointer le petit doigt sur la crise effrayante de l’adolescent lambda, surtout venant de la part d’un jeune joli blond qui vient de se faire tatouer un signe aztèque sur le bas du ventre et de se faire plein de trous dans les oreilles… !<br />Ce sont ses ‘caprices de Marianne’<br />(nb : le jeune homme n’a particulièrement pas de chance ; il apprend sa cocufication ici au Mexique en voyage avec sa Belle, et le retour est encore loin. De quoi remettre en question le fait que les cocus sont des chanceux)<br /><br />Vendredi 15 aout 2008.<br />Le réveil le plus difficile qu’aie connu un homme (ou moi) depuis le bigbang.<br />Je suis malade, aie, oui, très malade.<br />Comme ca ressemble plus à une grippe, alors je me rassure en me disant que ca n’est pas (uniquement) de la faute du Mezkal. N’empêche que je n’en bois plus depuis.<br />Ce vendredi fut l’apothéose de la journée de Loose (avec un grand L). Donc pour ne pas faire dans la demi-loose, les lémuriens se décident pour un Burger King… et au lieu d’aller visiter l’ex-convento Santo Domingo, on va faire une sieste. Je suis toute pleine de fièvre, les autres sont simplement tout plein de flegme.<br />On dormira 3h, perchés sur nos lits en hauteur.<br /><br />On va se balader au marché, Amo s’achète un Pancho, Greg tombe amoureuse des chemises mexicaines qui lui vont aussi bien qu’a Jim Morrison (l), et moi j’achète des colliers pour mon amour de frère.<br />(nb : charles c’est toujours Amo qui l’a)<br /><br />Un peu fatiguée de rester couchée et fiévreuse, je sors faire trois course et je cuisine un repas au lémuriens de mon cœur ; il y a des argentins dans la cuisine (les même qui parlent si fort dès le matin et qui se trimballent tout le temps a moitié nus dans l’auberge). Il y en a un qui viens me parler :<br />« KERECH KE TEHACHIOUDA »…<br />Mmmh…qu’est c’qui diiit? T’as trouvé facilemeeeent ?<br />Oui donc ca c’est l’accent argentin : Quieres que te ayuda ? Tu veux de l’aide.<br />Je tente le réponse-sourire, ca marche mal.<br />Et puis, cerise sur le pompon (ou ce que vous voudrez), je me suis décarcassée pour faire un gigantesque plat de pates…qui s’avère être dégueulasse.<br />Je regarde Amo, je regarde Greg : ils ne disent rien.<br />Bon.<br />Mais Amo se trahit (et prouve qu’il a un minimum de goût), devant le reste des pâtes « on en fait quoi on le file aux autres ? » (Cette auberge est plus qu’une auberge, c’est une communauté de jeunes baroudeurs de toute part du monde, une perle…)<br />Soit. Mais là Amo, d’un coup d’un seul lance « AH NON ! On peut quand même pas leur donner ça … c’est dégueu »<br />On prend un petit fou rire bien mérité, et je vais me coucher avec mon tube d’aspirine et mon mp3 rébarbatif.<br /><br />Samedi 16 aout 2008, 10H.<br />Orgie de petit déjeuner à grands coups de pancakes et départ à Monte Alban. Ce sont des ruines à 10 minutes de la ville, elles sont magnifiques.<br />C’est un endroit paisible, parfait pour la convalescence du mammouth que je suis avec mes deux lémuriens.<br />On a même la foi d’aller se faire la visite – enfin – du couvent dominicain… et il est absolument superbe sous un grand soleil de ses parures blanches et dorées.<br />Au rez-de-chaussée il y a une grande bibliothèque qui me replonge dans mes souvenirs d’enfance de la Belle et la Bête.<br />Quand on ressort, il y a un mariage sur la place, avec des effigies des deux mariés à bout de bras d’une quinzaine de femmes-frida-khalo qui dansent avec leur Diego. Dans l’église il ya des chœurs fous qui chantent, c’est décidé : je veux me marier là-bas (oui, on sait, Si et seulement Si… mais quand même).<br />On se balade toute la journée, et pour boucler la boucle, on se retrouve dans ce même restaurant où nous avions petit déjeuner le premier soir, avec LULU, et il ne nous trouve toujours pas drôles.<br />Bon.<br />On prend donc le bus Samedi, dimanche nous sommes au DF.<br /><br />Dimanche soir, nous nous préparons, mouchoir à la main, au départ de Greg le lendemain… Alors tous les trois on se hisse au quartier d’expat super sympa qu’est la CONDESA et on va se faire un super restau italien.<br />Un bonheur de tous les instants, après tous ces tacos indigestes qui nous on fait tant de violences.<br />Nous buvons même du vin. C’est cher, très cher. Mh. C’est bon, TRES BON ! Recommandes en une ! Nos papilles de français chantent la marseillaise, leur main tendrement posée sur nos cœurs de coqs.<br />Le lendemain, ca sera le tour d’Amo de fêter sa dernière soirée mexicaine.<br />Alors voilà, on essaye de rassembler plein de monde, mais le lundi de retour de week-end, c’est désert, le faux-amoureux qui n’avait pas de moustache et qui était fort grand nous posant un lapin de la même taille que lui, nous nous ravisons et pensons « nous ne sommes jamais mieux servis que par nous même ». Il y a ce petit bar à chicha pas loin du tout qui est, parait-il, fort sympathique.<br />Quand nous y allons enfin avec Amo et Agathe, laissant Elodie à son humble labeur d’étudiante, alors nous nous retrouvons face à une porte qui ne compte pas s’ouvrir. Garce !<br />Nous ne manquons pas de ressource… « Nous ne sommes jamais mieux servis que par nous même » n’est ce pas ; alors voilà. Nous passons voir le magicien Oscar (le gentil timide qui est au Seven Eleven) et chargons nos bras d’une ou deux corona… direction : le toit !<br />La dessus, avec un large tapis, quelques verres, ma petite guitare Guapita, mes deux collocs aimées et mon cousin aimé, nous voilà posés par terre avec une vue sur mexico qui en ferait frissoner plus d’un… quand c’est dégagé on peut voir cacapotepl…Cacapot, popocatepl ! voilà c’est ca. Bref. Le volcan sur les hauteurs de México.<br />Et la nuit, c’est une mer de lumière qui nous entoure, devant derrière a gauche a droite partout partout partout, comme si nous étions dans le creux du nombril d’une luciole folle.<br />Je passe ma soirée avec Amourette, sur le toit, à chanter des chansons et à philosopher, il va bientôt être 5h et toutes ont été se coucher.<br />Marjo viens nous sonner parce qu’on fait trop de bruit, quand nous sommes en train de redescendre… « Je me lève dans 1h moi ! » ah oui ? (ah bah nous on va se coucher ! hahaha)<br />Le triste départ d’Amourette finit par arriver, et nous passons encore la matinée à philosopher sur la vie, sur les deux seuls sièges de le colloc’.<br />Nous sommes mardi, j’ai donc cours à 19h, Politique extérieure comparée, ou plutôt devrais-je dire « théorie des penseurs sur ce qu’on peut faire entre pays appliqué au Mexique, voisin le plus important des Etats-Unis, première puissance mondiale, donné par un professeur qui n’avale pas suffisamment sa salive quand il parle et qui est sensiblement misogyne mais uniquement avec moi ».<br /><br />Dans ce cours il y a un garçon derrière moi (oui enfin on sait qu’il y a des élèves, mais là je fais un mouvement de caméra pour que vous compreniez), il s’appelle Daniel.<br />Et il a les cheveux longs.<br />Et comme dirait mon Grand-père Poupy (qui ne dit que des choses biens) : « Cheveux longs, idées courtes ! » BIEN DIT POUPY !<br />Ce jeune garçon est adorable, certes, et moi je suis mauvaise langue, certes.<br />Il est venu me parler dès les premiers cours, car il rentre à peine d’un échange avec Sciences-Po Aix. Il parle très bien français, adore paris, et puis c’est tout.<br />C’est tout jusqu’à ce que, ce même jour de la rentrée, je le croise dans l’épicerie en face du Tec et qu’il propose de me ramener.<br />Je blablates avec lui sur le chemin, il est vraiment sympa, marrant, il fait de la photo, il raconte plein de trucs et il se marre. On se marre !<br />Mais les semaines passent et mon nouvel ami fait sentir sa présence via la technique du mec toujours présent, vous me direz, c’est ce qu’il y a de plus sûr.<br />Il est toujours à l’affut pour m’envoyer des textos, me proposer des trucs (Manque de bol, en ce des débuts mexicains j’ai mon momo qui est là, alors on se trimballe, et puis de toute façon je suis toujours en voyages)<br />J’ai déjà raconté plus haut (ceux du fond de la classe se mordent les doigts, parfait, je propose même qu’ils les bouffent) que le jeune homme s’était mis à courir inopinément alors que nous prenions un café pour revenir 5 minutes plus tard avec des mouchoirs - j’avais un petit peu de terre sur le bras, manque de bol, à son retour, la terre avait déjà été délicatement transférée en valeur ajoutée sur mon jean-.<br />Bref. Le garçon est donc très attentionné. C’est bien.<br />Mais ce soir là, il a des nouveaux plans. A la pause (je ris derrière mon écran), il me tend un petit bout de papier plié.<br />Je me retourne « Qu’est-ce que c’est, ca ? » «C’est pour toi » Je fais la fille à l’aise et tranquille Emile, je le déplie comme un snickers que j’avais, à cet instant là, bien envie de manger, et il m’arrête « C’est mieux si tu l’ouvres après »<br />Je lève mon sourcil gauche, ou droit, je ne me souviens plus et vous prie de m’excuser, et j’engouffre le mot dans ma trousse.<br />Vous pensez bien que je l’ai lu en douce pendant le cours :<br />C’est un papier rayé, découpé joliment au ciseau.<br />Il dit « J’AI UN PROBLEME : JE VEUX ME GAGNER TON CŒUR, PAR CONTRE IL A L’AIR D’ETRE UN GROS, SI NON IMPOSSIBLE, PROBLEME A RESOUDRE »<br />!!!<br />C’est mignon.<br />Sans oublier que derrière, il y a trois autres petits points qui donnent sur un dessin de rubikube, légèrement colorié au crayon.<br />Je souris.<br />A la fin du cours, je file comme si la flèche de cupidon se pointait hostilement sur mon derrière et ne perds pas de temps dans les couloirs. Je vois Daniel qui dit un mot dans l’oreille de son camarade et qui accelère soudainement le pas vers moi.<br />Meïdaï, Léo à tour de contrôle, envoyer moi un hélicoptère, une voiture, un vélo, un tricycle, une trottinette, que sais-je, MAIS VITE !<br />HOP le mal est fait, j’ai une main composée de 5 doigts qui attrape mon bras.<br />Je me retourne avec l’option sourire Bright© et dubitatif (quiii me paaarle ?)<br />C’est Daniel (ça alors ! jsuis l’pape et j’attends ma sœur)<br />Il me tends un objet non identifié<br />MEIDAI, LEO A TOUR DE CONTROLE, ENVOYEZ LES SNIPPERS !<br />Je garde mon sourire figé (après tout je ne suis pas encore sensée lui en vouloir de m’avoir écrit ce petit mot adorable… etd’avoir traité mon pote et partie intégrante de mon corps, mon cœur, de« GROS »)<br />L’œil droit planté sur l’homme, je descend rapidement l’œil gauche vers ses autres 5 doigts qui me tendent quelque chose.<br />Déjà un constat : 5+5, ce jeune homme à dix doigts. Non. Ce n’est pas ca qu’on voulait savoir. Qu’est ce qu’il tient, pétard de Brest ?<br />Il tient un Rubikub©.<br /><br />La tour de contrôle m’a lâchée.<br />Je regarde l’engin. Les jaunes d’un coté, les verts de l’autre. Ce truc est parfaitement mis en place.<br />Mh. Donc ce jeune homme à dix doigts, et il les utilise pour faire des rubikub©. Soit.<br />« C’est pour toi »<br />« Ah ! » (Sourire Bright, œil droit qui tente de revenir à sujet n°1) « C’est pour moi ? Non mais arrête c’est trop gentil ! »<br />(Qu’est-ce que je peux être conne quand j’veux ! « C’est trop gentil ! » ! Quelle quiche !)<br />Il insiste, je le prends et l’assure que je lui rendrais la semaine suivante.<br />Ce fût chose faite, sauf qu’après avoir joué avec dans le Taxi, j’ai jamais pu lui rendre ses belles couleurs initiales.<br />Sous les ordres de la tour de contrôle, je me suis empressé d’envoyer un petit message à mon ancien-nouvel-ami, pour lui adresser toute mon émotion quant à ses attentions, et lui conseiller de bien faire attention quant à ses émotions, car, c’est compliqué, j’ai déjà rencontré l’homme de ma vie, oui, oui, alors peut-être dans une autre vie, quand il sera chat et moi taupe, nous nous reverrons.<br />Fin de l’épisode.<br /><br />Avec le prochain, nous passerons une soirée tout à fait incongrue à la Pata Negra, reflet des deux cotés de la médaille mexicaine, et nous partirons entre filles à la plage de Zihuatanejo, ce sera le 24 août, nous serons toujours en retard, mais j’arrive avec LE RESTE ne vous laissant pas en lui.<br /><br />Ma chère famille, mes amis chers, Saint-Glinglin, l’aigle Mexicain, tous les lutins de mon cœur, Daniel, Roxy, mon amour,<br />Bonsoir.</div></div></div></div></div>Leon et Joyahttp://www.blogger.com/profile/14278640212135983537noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8498718241133765599.post-23897640595498123742008-09-10T11:01:00.006-05:002008-09-11T17:22:44.762-05:00(#6.5) Quelques mex-hics pour passer le temps…J’ai beaucoup de retard, mais souvenez vous, on dit du recul ici, on est entre intellectuels (merde !)<br />ALORS VOICI QUELQUES NACHOS AU GUACAMOLE EN GUISE DE PETIT FOUR ET DE VIN ROUGE (raaaah)<br /><br />- La pharmacie est un vrai lieu de folie. Il y en a une en bas de chez nous, qui s’appelle PAIS CORONADO (mon espagnol est toujours approximatif, mais la soronité me rappelle un peu trop la marque de bière nationale) ; et le principe est qu’elle vent LO MISMO PERO MAS BARRATO (la même chose mais en moins cher). Concept !<br />Ils font des opérations marketings tout le temps, et leur mascotte est un petit vieux qui est le « docteur sympathique ».<br />Merveilleux personnage, dont on vend des poupées-effigies à l’entrée.<br />Tous les jours, les employés essayent de vous attraper dans la rue pour vous faire goûter la dernière vitamine WSDSD qui va vous mettre un grand coup de pied au baba dès le matin…<br />(il faut dire que les mexicains ne sont vraiment pas du matin, les rares fois où on s’est tapé une motiv’ matinale pour prendre un café et aller travailler… on s’est retrouvées un peu sur la paille, où alors seules, à partager le café avec le serveur qui lui-même est bien dans le paté)<br />Tous les week-ends, il y a un spectacle devant la vitrine, c’est magique : deux hommes sandwich déguisés en Dr. Sympathique se dandinent gaiement sur le trottoir, sur de la musique ENDIABLEE.<br />Nous nous mettons alors à nos balcons respectifs et nous rions.<br />Vive l’aspirine ! Oui Oui ! Achetez mon aspirine, elle est fraîche, elle est pas chère !<br />Cette même pharmacie vend des pinces à épiler juste derrière la caisse. Si vous regardez de plus près, l’approche marketing est un peu moin réussie que l’homme sandwich puisqu’ils ont embauché la femme au sourcil mac donald’s pour faire la photo.Qu’est ce qu’on peut dire ?! On est au Mexique, jeunes gens, et le symptôme Frida Khalo est une blessure ouverte !<br /><br />- Je vous rassure, les mexicains se roulent toujours des grosses galoches. Notre French Kiss est une tape dans le dos à coté.<br /><br />- Le langage mexicain (attention cette remarque va être particulièrement fine et élégante, pleine de sens, enfin tout ça quoi) me parait bien plus apte à la PARITE entre homme et femme.<br />Oui mesdames, ramenez vos grosses miches par ici !<br />Un exemple : En France, le mot PUTE (je vous avais prévenus), et bien, le mot PUTE se dit PUTE et seulement PUTE, et il ne concerne que les PUTES, c'est-à-dire, NOUS LES FEMMES ! Ou bien ELLES.<br />Ouais, ELLES !<br />L’équivalent masc ulin n’existe pas (normalement) dans notre usage de la langue de Molière (d’ailleurs à son époque on disait « fille-de-joie » ce qui ne fait qu’appuyer notre thèse).<br />Soit.<br />Et bien ici, OUI MESDAMES , ici, on dit PUTA pour notre « fille de joie », mais également PUTO pour « homme de joie ».<br />Voilà tout pour cette remarque, prenons-en de la graine.<br />(PUTO est surtout utilisé au foot : dans les stades, dès qu’il se passe quelque chose de…, ma foi, « préjudiciable », et bien on élance les deux bras à l’horizontale, on gronde tel le tonnerre, et tous ensemble on crie PUTOOOOOO. Ce qui est drôle c’est que ca vise surtout l’arbitre –normal- mais en ce qui concerne les joueurs, ca s’adresse aussi bien à l’équipe adverse qu’à son équipe ! haha ! Dans les dents ! Vraiment fair play ces mexicains).<br /><br />- Maintenant que je suis partie dans les trucs fins – et de toute façon j’ai déjà été dénoncée aux autorités parentales – je peux avouer un détail absurde de ma vie:<br />Je suis rentrée de soirée Jeudi dernier avec ma colloc Agathe, assez tôt, car pour être tout à fait honnête, je n’avais rien mangé depuis un p’tit bail et je ne me sentais pas très bien.<br />J’aurais du me souvenir des deux seuls proverbes Anglais que je connaisse ; à savoir « An apple a day keeps the doctor away » et « never drink on an empty stomach ». Enfin surtout du second.<br />Toujours est-il qu’un ami mexicain nous raccompagne et qu’on monte à l’appart. Comme il y a des gros coussins par terre et que la gravité me semble particulièrement élevée ce soir là, je me couche par terre, fatiguée, harassée, je me rends, elle m’a eue (si si, jvous assure. S’avez pas c’que c’est qu’l’altitude, vous les z’européens).<br />Mais Agathe –aussi surnomée « maman cochonne » par une âme rigolote (Elodie étant « sœur cochonne » et moi « bébé cochonne » - décidement cet article ne vole pas très haut – ...malgré l’altitude), bref, Maman cochonne s’occupe de Bébé qui se croit dans son bain de boue et elle se lance dans la conception d’un gigantesque plat de pâte, sophistiqué et fin.<br />« Tu vas en manger, hein ? »<br />« mmh ouaiiis »<br />« Sure, hein ? »<br />« hh »<br />…<br />Je n’en ai pas mangé.<br /><br />Je finis par me lever, et Agathe me regarde.<br />Elle insiste « sûre que tu ne veux pas manger quelque chose léo ? »<br />(pause)<br />« ok ! »<br />Elle me regarde marcher jusqu’à la petite cuisine au coin de la pièce. J’ouvre le frigo.<br />(le frigo est un pessimiste de nature, il est rarement très très plein…plûtot constamment vide. Et pas a moitié).<br />J’ouvre la grande boîte de douze œufs, impassible.<br />Je prends un œuf.<br />Je referme le frigo.<br />Je retraverse la pièce sous les yeux dubitatifs d’Agathe ; je vais dans ma chambre.<br />Elle s’attend à ce que je revienne…<br />Je ne reviens pas.<br />Elle se lève :<br /> « léo ? »<br />Je suis dans ma chambre, sur mon lit, une fois de plus battue par la gravité (particulièrement élevée ce soir là), je dors.<br />Et entre mes deux mains aimantes gît le petit œuf, bien inspiré d’avoir gardé sa coquille.<br /><br />Fin de l’histoire.<br /><br />- En parlant de chambre : J’AI MA CHAMBRE ! Après nombre de péripéties, de déménagements d’une chambre à une autre, me voilà INSTALLEE DANS LA COYOCASSIMA !<br />CHIDO GUEEEEYY !<br />Pour ceux qui dormaient au fond de la classe : je squattais dans cette colloc en attendant de me faire virer par l’arrivée d’un certain ROGATIlEN… qui s’est annoncé, a payé, à dit qu’il arrivait…. ET QUI N’ARRIVE PLUS ! youpiyaya youpiyoupiyaaaa !<br />Non, c’est pas foncièrement MECHANT , on le connait pas leg garçon. Tant pis pour lui.<br />Et puis de toute façon je serais pas partie, j’aurais partager le lit d’Agathe.<br />Pour les aficionados des Aristochats (comme nous) … « CHAUUUUUD, Douuuilllleeeet »<br />… ou pas !<br /><br />- En parlant de Napoléon et Lafayette, les mexicains amoureux ne sont pas seulement férus de roulages de pelle, mais également de "gratte moi le dos".<br />Ou plûtot, les femmes grattent le dos des hommes, là, comme ça pendant des heures, du bout de leurs grands faux ongles manucurés.<br />D'ailleurs j'ai un exemple en direct devant moi, je termine et je vais lui demander si elle veut pas me gratter moi aussi, juste là en haut, oui, oui, un peu plus a gauche, à là c'est parfaaaiiiit (soupir).<br /><br />"Ou pas" bis.<br /><br />- La coyocassima s’enrichit. Je garderais le secret, mais il y a effectivement des boîtes (recyclées depuis le pot de nesquik) dans lesquelles on dépose une petite (toute petite) partie de notre fortune dès que… Et la je vous laisse imaginer la suite.<br />J’ai suffisament été scandaleuse pour aujourd’hui.<br />Papa, tu peux t’abstenir d’imprimer ce post pour les grands parents, mais dis leurs que je pense à eux très fort et que je travaille beaucoup. ;)<br /><br />- Certes, je ne travaille pas beaucoup, mais pour le moment, j’ai dégoté que des 90% à mes partiels. Hinhinhinhin.<br />(pour le moment)<br /><br />- Très drôle: la semaine dernière je zonais en cours d'histoire de l'art, le pif en l'air, alors que tout le monde était penché sur son texte. Je regarde l'écran d'ordinateur du prof qui est rétroprojecté en immense sur le mur du petit amphi. Il écrit un mail. soit. mh.<br />... QUOI?<br />Je me réveille sec, malgré l'heure matinale-ou tardive, car je rentre de soirée... ca n'est pourtant pas une hallucination: hahahah dommage, je suis la seule à voir ca, mais Antonio (le prof) écrit un mail... à sa conquête de la nuit!!! Sa parle de sa nuit d'amour, de l'odeur de sa peau etc etc..<br />PPfffrhahahaha<br />(quoi? on peux plus rire maintenant?)<br />il lève le pif à son tour, se rend compte de son erreur et HOP éteint tout d'un coup sec. S'il avait pas été aussi mate de peau je suis sure qu'il serait tout tout rouge. Comme quoi ca a de nombreux avantages la mexicanité.<br /><br />- J’ai dansé la Cumbia avec un député, hééé ouais.<br /><br />- Le passeport français (ou devrais-je dire, le passeport FrancaisE, pour continuer à être chic)… ca vend du rêve !<br /><br />- Je n’ai jamais autant peu fait de shopping de ma vie. Oui, vous avez bien lu : PEU. Ici c’est la loose ; c’est cher, c’est d’un style tout à fait douteux et la mode est toujours au plus cheap de ce que nous ont donné la fin des années 1980.<br /><br />- Poursuivons dans le mauvais goût. J’en profite pour faire un pack : Il y a des ordinateurs incrustés dans les murs de la fac, qui passent en boucle des promotions, messages etc.Régulièrement il y en à un sur fond rose où il y a écrit : VASELINE, Un jour quelqu’un en manqueras et ca pourrait être toi.<br />(…) ?<br /> Je ne suis pas sûre de moi devant l’étrangéité de ce message, entre autre promotions de troisième cycle d’ingénieur, mais pour être honnête, je n’ai pas encore osé m’arrêter dans la foule et me poser devant l’écran pour confirmer cette folie.<br />Ce qui est sûr, c’est qu’il s’agit de Vaseline. Ensuite, nous sommes dans le noir le plus profond.<br /><br />SUR CES BELLES PAROLES DE POESIE , Cher jury, mesdames et messieurs les jurés, Jim, Roxy, Mon amour,<br /><br />UNE DERNIERE INFORMATION de notre envoyé spéciale, que je viens de noter dans mon cours matinal (très matinal, 7h), d’histoire de l’art latinoaméricain.<br />Les mayas, dans le calendrier formidablement intelligent, mathématique et astronomique qu’ils ont établit grâce à leur grand talent, ont annoncé, il y a plus de 2000 ans, que la fin du monde était prévue, au jours près…(prenez bien note)<br /><br />LE DIMANCHE 23 DECEMBRE 2012.<br /><br />Vous pourrez pas dire que je vous avais pas prévenus.<br /><br />SALUDOS<br /><br />PS : l’épisode 7 racontera le premier voyage à Oaxaca avec mes lémuriens, leurs départ bien arrosé, la folie perdue et retrouvée à Mexico, les rencontres incroyables, le week-end nénétiens à Ixtapa-zihuatanejo, les partiels, le MARIAGE INCROYABLE à Cuernavaca, ETC ETC ETC…<br /><br /><br />En attendant, je vais prendre quelques vacances (non, jvous assure, ca ne me pose aucun problème d'éthique) pour retourner à Oaxaca et fuir vers PUERTO ESCONDIDO, côte Pacifique, flirter avec les ouragans.Leon et Joyahttp://www.blogger.com/profile/14278640212135983537noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8498718241133765599.post-51218738215989576252008-09-01T23:10:00.003-05:002008-09-09T19:17:49.983-05:00JE ME PRENDS EN PHOTOS, TU TE PRENDS EN PHOTO, IL SE PREND EN PHOTO, NOUS NOUS PRENONS EN PHOTO, VOUS VOUS PRENEZ EN PHOTOS, ILS SE PRENNENT EN PHOTOEt ca donne ce que les non-facebookiens pourront voir grâce aux liens suivants:<br /><br />+ Album 1 :<br /><a href="http://www.facebook.com/album.php?aid=34176&l=1a57b&id=703401271">http://www.facebook.com/album.php?aid=34176&l=1a57b&id=703401271</a><br /><br />+ Album 2 :<br /><a href="http://www.facebook.com/album.php?aid=35248&l=23052&id=703401271">http://www.facebook.com/album.php?aid=35248&l=23052&id=703401271</a><br /><br />+ Album 3 :<br /><a href="http://www.facebook.com/album.php?aid=38513&l=488e6&id=703401271">http://www.facebook.com/album.php?aid=38513&l=488e6&id=703401271</a><br /><br />+ Album 4 :<br /><a href="http://www.facebook.com/album.php?aid=39682&l=a5028&id=703401271">http://www.facebook.com/album.php?aid=39682&l=a5028&id=703401271</a>Leon et Joyahttp://www.blogger.com/profile/14278640212135983537noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8498718241133765599.post-91675774082503837952008-09-01T22:56:00.000-05:002008-09-01T23:10:35.515-05:00Et pendant ce temps là...ON S'INQUIETE POUR PAPA.<br />Aux dernières nouvelles, de notre envoyée spéciale, trois éléments sont autant de mise en gardes contre la folie précoce qui atteint notre géniteur. Voici la dépêche:<br /><br />1/ VH a vu un ovni a la Faye et nous a obligé à nous les cailler dehors à 22 h piles tous les soirs dans un silence religieux pour scruter le ciel et retrouver l'ovni. Véridique<br /><br />2/ Hier. on passe dans la rue. on voit un squatteur sur un bmx (qui a donc un velo tres bas, tu vois)<br />la papa en voiture freiiiiiiiiine.<br />VH dit <br />" mais lorraine regarde ce mec il est bien trop petit pour faire du velo tout seul!"<br />"mmh. il à 20 ans Papa".<br /><br />3/ j'ai (lorraine) écris pour rigoler sur le vrai frigo que "charles-a-fait-caca-dans-son-lit" (en fait c'était juste une bataille d'abricots). VH rentre du boulot et, reflexe archaique, il se jette sur le frigo. Il voit, et on entend :<br /><br />"charrrrrrrrrrrles c'est pas vrai!!!!!!(genre tres enervé et tout rouge)<br />t'as chié dans ton lit?? t'étais bourré ou quoi??"<br /><br />MOBILISONS NOUS!Leon et Joyahttp://www.blogger.com/profile/14278640212135983537noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8498718241133765599.post-50598950023500500752008-08-26T11:20:00.018-05:002008-08-28T17:23:46.336-05:00# 6 : Le Mammouth et ses lémuriens a Acaplouco<p>DEUXIEME EDITION.<br />Ne cherchez pas la première ; elle a coulé avec le Titanic. (C'est desormais le nom de mon ordinateur) : il m'a lâchement lâchée, le lâche. Coulé à pic.<br /></p><br /><p>Nous sommes toujours sous le soleil (et la pluie) de Mexico.<br />Les mexicains et les mexicaines se roulent toujours des galoches.<br />Frida Khalo est toujours la Mariane locale,<br /></p><br /><p>Cher jury, mesdames et messieurs les jurés, mon amour, bonsoir.<br /></p><br /><p>Je suis de mauvaise humeur. Niveau 2 sur l'échelle de Reichter.Hier un individu non indentifié à allegrement plongé son bras supposément dodu (comment ca, qu'est ce que j'en sais? je vous en pose des questions moi? non! (je viens de remarquer que c'était idiot comme question ca. ) passons).<br />Cet individu, coupable, et son bras dodu, instrument du crime, ont donc dérobé dans mon sac mon portable français et mes superbes lunettes de vue. Ce bras n'a pas du se rendre compte de la portée de ses actes, car il s'est rendu coupable d'un double assassinat qui estropia à jamais mon séjour au mexique : </p><br /><p><br />Il a OSE couper le cordon ombilical qui me reliait à la mère patrie (et à ses rejouissants messages d'amour) ; pis encore! il m'a retiré l'accessoire le plus représentatif de mon "petit-coté-intellectuel".<br />Scandaleux.<br /></p><br /><p>Il y en a qui méritent des baffes.<br />Et d'ailleurs je vais m'en prendre aussi, car l'arguement imparable du 'on tape pas ceux qui ont des lunettes" s'est évanoui, faisant de notre bras dodu un multi recidiviste en un seul et même coup (classe!)<br /></p><br /><p>RAH LE BOUGRE!<br />Mais je reprends mes esprits (ou plutôt les perds-je?) et me dis : Peut-être était-ce un signe?<br />Mais alors quel signe? </p><br /><p><br />"Leo il était grand temps que tu descendes de ton nuage"? ou bien " Va, enfant du seigneur, mon agneau, va! et laisse derrière toi les artifices! jeune et fougueux bout de femme, laisse derrière toi ces boucliers! ces objets revêtus de sentiments! Cours sur les plaines chaudes du Mexique et tente de voler comme lorsque tu étais enfant! S'il le faut jette toi nue dans les ruines et les lacs qui t'entourent et rugit comme un animal! crie! crie "JE SUIS ARTHUR LE PERROQUET !" *<br /></p><br /><p>* Asterix: "je suis arthur le perroquet" est une phrase prononcée fièrement par un mexicain-allemand roux (comment ca, "roux" ne fait pas partie de sa nationalité? C'est sur ses papiers d'identité, pétard de brest! non? bon! et ben ca devrait! ) qui était à une de nos soirées récemment - C'était probablement la seule qu'il connaissait en français, mais il l'a prononcée avec tant de sérieux et de dignité, qu'on voyait qu'il pensait à tout autre chose. Evidemment, Amo et moi avons explosé dans un rire idiot pendant plus de 10 minutes.<br /></p><br /><p>Revons à nos signes.<br />Quoique je n'ai pas mon diplôme de signologue, et si je me suis juré d'allé me faire lire les cartes par un gothique en bas de la maison, ça sera uniquement après avoir un espagnol implacable.<br />En attendant, à choisir entre les deux alternatives comme interprétations de mes malheurs actuels, on le saura assez vite : quand j'aurais changé le titre de ce présent site pour "Un an au Mexique: Année sabatique sympathique" signé "arthur le perroquet" - ou alors quand j'aurais uniquement précisé "Un an au Mexique, l'histoire d'un putsch sanglant".<br />Un indice nous mettra peut-être sur la voie, hier encore, j'ai demandé à Dorian, un nouvel ami mexicain, de me traduire "année sabatique" en espagnol. Devant l'évidence signologique de sa réponse, je choisi alors la première option ; en effet, les plus cultivés le sauront et les autres l'auront deviné, on dit "año sabatico".<br />Pas facile l'espagnol.<br /></p><br /><p>La morale de tout ça (la rireeeette, la rrieeeettte), c'est que je ferais mieux de me mettre aux bananes.<br />Non, Lorraine, LE SAC! pas comme dans les bananas Splits! (Mais non, Lorraine, je ne t'ai pas traité de SAC! j'ai dit que... bon.)<br />Le sac extra-large ici, c'est open bar, même bien planqué entre les cuisses (euh, bras dodu, bras dodu, que faisais-tu, serait-ce un mystère de résolu?)<br />Oups! PARDON Papa, pour cette blague de mauvais goût. C'est la dernière.<br /></p><br /><p>Quelqu'un à sonné, je vais allez ouvrir. A non, je suis sotte (c'est du suedois), je suis à la bibliothèque. (J'ai toujours été nulle pour changer de sujet.)<br />BON! OU EN ETIONS NOUS BON SANG DE BON SOIR! Il me faut retourner à mon Flasch back, avant de pouvoir raconter la folie que fut le match "Honduras- Mexico" - incroyable -, avant de faire une théorie sur "l'amour au Mexique" selon Napoléon 4 (c'est moi! on change de sexe, mais on ne perd pas en romantisme s'il vous plait) </p><br /><p><br />Flash Back, donc.Nous sommes le Jeudi 7 aout (j'ai dit IMAGINEZ! non? et bien voilà, j'en profite pour le dire), et on annonce à Agathe qu'on ne part plus à Oaxaca, mais qu'on attend fièrement notre petit Gregounet d'amour qui va arriver de Los Angeles le lendemain. </p><br /><p><br />Soit! Ce qui est bien c'est qu'on va pouvoir aller à la pendaison de crémaillère de Steve et Thomas, deux de nos nouveaux potes -français. Leur appart est juste incroyable, d'ailleurs c'est une maison, toute en brique, on se croirait dans un loft new-yorkais (que ceux qui savent que je ne suis jamais allée à New York veuillent bien garder le silence) - et il y a plein de monde. Leurs collocs sont des tarés finis, des jeunes cools qui montent une entreprise mais qui ont un sérieux grain. L'un d'entre eux est marié avec une petite fille, et il a essayé d'embrasser 97% de la gente féminine alors présente dans le décor. Mais ce qu'il dit et prétend vaut le détour, il te parle de l'au-delà, du dessous du coté et de l'apocatastase (petite pique pour voir si ceux du fond de la classe ont fait leurs précedentes lectures). </p><br /><p><br />L'autre est un mec qui parle avec un accent québecois mais qui ne l'est pas. Peut etre qu'il parle pas avec un accent quebecois d'ailleurs. N'empeche qu'il dit tout bizarrement, et avec une sorte de sincerité naive, assez marrante. Amo est tombé à la renverse devant ces deux mecs, fasciné, je pense, par leur folie furieuse.<br />Cette colloc de fous furieux, donc, voit presque tout en rose, à l'exception, il faut le préciser pour sa valeur anecdotique, d'un petit imprévu qui les ont empêché de sortir mardi soir dernier : un meurtre au pas de leur maison, leur voisin parait-il, arme à feu. Ils ont tout éteint et se sont tous mis ensemble dans la même chambre, ils devaient être vert comme des....chais pas moi, mais verts quoi, de trouille. Bref. On a passé une soirée sympa, jusqu'a ce que la foule se vide comme l'eau se vide d'une baignoire. Je ne sais pas qui a ouvert la porte, mais ca à fait comme le petit bouchon en caoutchouc noir: sluuuuuurp. Ceux qui restaient, nous et les autres, (précis non? je ne peux pas faire mieux), nous sommes divisés entre ceux qui ne supportaient plus le petit blond infidèle et sans-dessus-de-saoul et les autres. Les collocs amo et deux potes nous sommes retrouvés chez Yoan pour prendre un verre, on à fait un "j'ai jamais" - jeu qui veut qu'on découvre d'une manière apophatique (deuxième pique pour les derniers de la classe) ce que les autres ont fait ou pas, à travers nos propres aveux. Bref. Il y a un moment où mon cerveau s'est endormi. </p><br /><p><br />Vendredi 8 août. Oui monsieur.<br />Journée de balade, salade et Musée Frida Khalo: très beau; des couleurs et une vie folle et pleine de douleur pour cette petite fille au monosourcil emblème du Mac Donald's.<br />C'est fou comme j'aime ce quartier, il bouge, vit, chante (incroyablement fort et FAUX!), il fait cuire du maïs (et amo a envie de vomir), il fait la nique au starbucks avec ses Jarochos (coins de rue à moulin-à-café) il fait du bruit, il roule des galoches (encore et toujours) avec passion, il fait des travaux, il brandit des affiches, vend des bracelets, reluque les passantes, mange des tacos, sort les poubelles, brûle les feux rouges, prône la scientologie, vend des cactus, boit de la tequila, fait des nids de poules aux coccinelles, libellule et papillon, quel drôle de nom!<br />(on reprend son souffle) </p><br /><p><br />Ah non, merde, le musée Frida Khalo c'était Mardi dernier. Peu importe, c'était très beau quand même... et il faut avouer qu'on a pas fait grand chose ce vendredi. </p><br /><p>"On a réfléchit" comme je dis souvent à mon Papa.</p><br /><p>Je réfléchis beaucoup au Mexique. </p><br /><p>D'ailleurs même Momo prend des notes dans un petit carnet avec des pensées philosophiques (ou pas).<br />Sacré Momo.<br />On prend un café au Jarocho et on va vers la place Santa Catarina, réputée pour être pour un endroit très mignon de Coyoacan.<br />Mais en chemin : on passe devant une sorte de terrasse-garage où plein de monde semblent fêter quelque chose... On nous hèlle. On hésite à s'arrêter? On jette un coup d'oeil...<br />Un jeune mexicain nous saute au cou et nous invite à l'intérieur: c'est un mariage! </p><br /><p><br />"TOMAN UNA COPA PARA CELEBRAR" nous lance-t-il, "Eduardo" de son prénom ; et déjà bien émêché, et il nous tend à chacun un gobelet en plastique remplit de tequila! FONDO! (= cul sec)<br />mmmhh, il est 17h. T'es content, hein! mmmh, Avoue que t'es content!<br />souris maintenant! mmmh! En tout cas, y'en a qui sourient bêtement, ME EXPLICO: tous ces jeunes mexicains sont contents d'avoir pêché deux ptites françaises. Et moi comme je suis lâche, je fais semblant que je suis l'amoureuse d'Amo.<br />Eduardo lance "Mais non! C'est nul! Je vais lui présenter ma cousine moi à ton mec" Hahaha.<br />on est partis avant cette partie du massacre. dommage. j'aurais bien aimé caser momo avec la cousine A EDUARDO. jiji. Mais Eduardo à quand même fait lever les mariés pour qu'ils viennent nous saluer avant qu'on parte. Merde alors!C'était très sympa en tout cas. Les mexicains sont des vrais exemples d'hospitalité, on devrait en prendre de la graine!On poursuit quand même notre périple à la place Santa Catarina, qui est effectivement belle et paisible, malgré la pluie fine qui commence à nous chatouiller les mirettes, tout juste remises de leur agression à la téquila.On rentre à la Coyocassima, car on ne veut pas louper l'arrivée de gregouze, et pour nous accompagner sur notre lancée, on achète de la corona à Oscar, mon vendeur préféré du Seven_Eleven, car il est tout timide. 17h, 18h, 19h, 20h, 21h...<br />MAIS OU EST GREG version Ou est Charlie, dans l'univers douteux du mexique. Merde. Pas de parchemin, pas l'ombre d'un druide, pas de queue de chien. On a perdu Greg.<br />Dans le mail, il a dit "hello baby j'arrive demain à 17h". Ouais. heureusement que tu as dit "baby" sinon je faisais un scandale. en attendant on n'est pas avancés. on a bu de la corona mais on est assis comme des nazes dans le salon. Amau regarde les photos de mes ex et de mes futurs-ex sur Facebook, et il me dit lesquels il préfère. Mais ça ne nous dit pas OU EST GREG! Alors on (je) prends un gros coup de speed. "MAIS IL LUI EST ARRIVE QQCHOSE!" cries-je. Amau n'a qu'une chose à dire dans ce genre de situation, on le saura, même si ca ne fait que 4-5 jours qu'il est là, on l'à déjà entendu plusieurs fois: "Il est mort". Oui. Amau dit toujours de tout le monde "qu'ils sont morts". Moi je trouve pas ca très drole, mais lui il pense que c'est bien "parce que si ça n'arrive pas je suis content! et je suis souvens content du coup!" Quelle naze, ce courbon! Mais ca ne nous dit pas OU EST GREG! Ouais. D'ailleurs il est p't'être mort dans le milieu hostile qu'est la file d'attente de taxi de l'aeroport.<br />Amau tente de joindre ses amis américains sur facebook (histoire de pas devoir bouger de son siège et de continuer à fouiner dans les photos de mes amis. Quelle naze, ce courbon!) et Agathe et moi nous mobilisons pour appeler les compagnies aeriennes en provenance de Los Angeles dans l'après-midi; parce-que 'standardiste' c'est à 78% un métier de femme.<br />"Hello. Hola. Que tal. Euh non, pas que tal, j'men fous de que tal, OU EST GREG. Perdon. Do you know if any flight arrived from L.A at 5 pm? - No, no flight. One at 6, one at 7. You should call the company" "American Airlines, hello, DO YOU KNOW WHERE IS GREG?" Et ainsi de suite avec toutes les compagnies jusqu'à ce que mon téléphone, à l'instant même ou un monsieur regardait si greg faisait partie d'une liste de passager, me fit BIPBIPBIP.Ce qui en langage humain signifie "haha, comme d'hab j'tai bien eue, tu vois, t'as plus de forfait. demerdzidiche maintenant, pfffrahahaahah". Sympas les mecs, j'vous retiens.<br />Bon. Comme on semble ne rien pouvoir faire, et bien on se remet à rien faire. On se dit que Greg est naze; et qu'il a du se tromper dans l'heure d'arrivée. D'ailleurs, après avoir récupéré plusieurs indices, on sait qu 'il a effectivmenent prit l'avion, sur mexico airlines qui plus est, et que donc il est probable qu'il arrive à 19h. Mais il est 10h30, donc ca ne nous dit pas OU EST GREG. On se relaye avec Amau et toutes les 15 minutes on descend en bas de la maison, car il n'y a pas evidemment pas d'interphone et que la porte est fermée.<br />je ne sais plus au bout de combien de tentatives j'ai retrouvé Greg devant la porte. Avec un petit sac à dos, tout beau et chétif, peut-être même qu'au début je l'ai confondu avec un de ces petits mexicains qui dorment dans la rue, tant son visage inspirait la misericorde divine.<br />GREGOUNEEEEEEEEEEeeeeeeeeeeeeeet, youhouuuu mon amouuuur! le pauvre attendait devant la porte et sous la pluie. mais moi je suis pas charitable, il ne m'inspire pas la pitié et je le traite de gros naze-qui-sait-pas-que-dans-le-monde-il-y-a-des-decalages-horaires. Qu'importe! DEFAIS PAS TON SAC MON COQUIN! on part à Acaaaapulcoooo!<br />ouais. je sais j'ai été le week-end dernier. Mais bon il faut bien que je sortes mes amis de cette ville polluée, et j'ai des amis qui seront là-bas. Alors on y retourne! Oui, on lui a pas demandé son avis. Mais il n'a pas bronché. Alors on est partis à l'aube, 6h, vaillants comme une armée de petit lus - avant d'aller s'avâchir dans un bus aux fauteils incroyablement moelleux. Je redoute d'abord le vide à ma droite, car le vide, dans l'espace temps, n'est que le potentiellement plein, en d'autres termes: qu'est ce qui va s'asseoir à coté de moi? Et puis, le vide, dans l'espace bus, s'est finalement transformé en espace DOUBLE, pour léo, les amis imaginaires de léo, et ratatouille.<br />C'est l'environnement sonore qui est nettement plus hostile, on est au dernier rang, c'est à dire entre les toilettes et les enceintes. Et les enceintes, sous pretexte qu'ici on aime le bruit, transmettent à plein tube le volume d'un film qui passe quelques sièges devant. Je n'ai pas tout compris dans mon sommeil, mais il y avait l'air d'avoir des petits enfant séquestrés dans des caves ou grottes et criant régulierement 'Hambreee " "Seeeed" (faaaim, soiiiif). Ouais. Bah filez leur de la morphine qu'on puisse dormir, j'vous dis!<br />On est arrivés à Acapulco dans la matinée, sous une chaleur écrasante. On nous à sauté dessus, pour nous proposer des taxis. On en prends un un peu plus loin, mais quand on voit qu'il n'a pas de "taxi-metro" (compteur), on descends, nous et nos baggages, indignés et reluctants. Et puis on a bien fini par se rendre compte qu'à Acapulco, et bien les taxis n'ont pas de meter. Ah oui. bon.On arrive à notre petit hotel, tout mignon dans le centre (le vieil acapulco). Il fait 3000 degrés; certes, mais nous nous réjouissons du prix dérisoire que nous coute notre chambre, 3 euros par tête! magique! Quoiqu'on comprend plus tard qu'on nous a bien roulé dans l'huile (oui, "rouler dans l'huile", c'est la version mexicaine du proverbe), car non seulement il n'y a pas de clim mais un ventilateur, mais en plus...le ventilateur ne marche pas. Sympaaa (la truie)! Bof! on est de bonne humeur, hein les mecs! on prendra des douches si on a chaud! AAaaah, sympa, la douche, c'est dans le noir, parce que, bah, y'a plus d'ampoule, et puis c'était compliqué, alors bon...<br />On est pas la pour enfiler des perles: prennez vos maillots les mecs, on va à la plage. On ingurgite avant quelques tacos chez Miguel. (je sais qu'il s'appelle Miguel car il m'a donné son numéro avec son nom au-dessus, quel chaud!) Et puis Miguel, et bien il sait parler anglais! et même si tu commande en Espagnol et que tu parles en Français, et bien rien à faire, Miguel il t'parle en Anglais! Ouais! Parce que Miguel il sait parler Anglais! ouais!<br />On va à la plage en dehors d'Acapulco. Ici c'est une déchetterie humaine. On va dans l'endroit idyllique ou j'avais fait la position parfaire du bujito-hamac, à savoir PIE DE LA CUESTA. J'appelle Steve, le grand, et ca tombe bien parce qu'ils vont tous là -bas aussi, en taxi.<br />Mais nous, on est vraiment de bonne humeur, alors on prends un bus pendant trois plombes. Et puis le bus tombe en panne. Mais on est vraiment de bonne humeur, alors on descend pas pour prendre un taxi mais on attend que le chauffeur répare sa machine. Ce qu'il fît. Et puis les garçons sont bien dans le bus. Ils aiment bien la jolie blonde en marcel à quelques metres, alors, franchement, pourquoi dépenser 30 pesos dans un taxi? hein? Parce qu'il fait 3000 degrés? refusé.</p><p></p><p align="right"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjStt16xRcY1N3m57CjMlkep9XaIRND-1wBgR-P3D_IeiWmxVRR_xZqzZwW6_bJoy8YfpGVwAMuw0LzVXCHQ-roS2u7bDrtjlbyxGFbu5sl_nmrD9rpPl5ytxDtNKZ2095qXvglPOo49wI/s1600-h/CIMG4612.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5239697183943894994" style="CURSOR: hand" height="260" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjStt16xRcY1N3m57CjMlkep9XaIRND-1wBgR-P3D_IeiWmxVRR_xZqzZwW6_bJoy8YfpGVwAMuw0LzVXCHQ-roS2u7bDrtjlbyxGFbu5sl_nmrD9rpPl5ytxDtNKZ2095qXvglPOo49wI/s320/CIMG4612.JPG" width="200" border="0" /></a></p><p><br />Sur place, il y a Steve (le grand, donc), Thomas (son colloc, le blond, on peut aussi l'appeler KEN), Julien (Juju! le blond à lunette qui achetait des hamacs) Antoine (un lyonnois!), Margaux (une lyonnoise aussi si je n'm'abuse? peut-être que je m'abuse) et Marion (?).<br />Je débarque sous leur hutte avec mes deux lémuriens, qui sont de toute bonne humeur et passent leur journée à sauter dans les vagues. J'ai même su plus tard qu'ils sautaient dans les vagues tous nus et qu'ils adoraient ca...<br />Quoiqu'en milieu d'après midi on a quand même remarqué qu'il y avait des kilos de raies qui, elles aussi, aimaient bien prendre les rouleaux dans la mer. Et puis comme la mer est belle et bleue, on les voit bien, ces coquines.<br />Jamais vu autant de raies de ma vie depuis la dernière photo de Tunick.<br />Et puis! Le vieux blond qui m'avait fait rêver l'espace d'une petite heure le week-end passé est de retour! et il continue à faire ses conneries devant la plage, il incante la mer, saute dedans, reviens et te demande une contribution 'pour l'expo". Ouais c'est ca ouais.<br />On fait les hamacs dans un lézard. ou plutôt le contraire; et on boit de la corona. On rentre à Acapulco ; dans notre hotel dépravé, dont le receptionniste, c'est important de le préciser, est un mexicain moustachu (mais evidemment que NON il ne s'agit pas de cette précision là, bande d'idiots), est un mexicain moustachu qui ressemble à un des tueurs chinois dans "Le mystère de Pékin" de notre cher ami Tintin. Ouais. C'est effrayant. Les autres rentrent dans leur hotel à plein d'étoiles, et nous on prend notre douche dans le noir. c'est CONCEPT!<br />On les retrouve pour un restau. Il y a une ambiance electrique entre nos chers amis français... On a prévu de sortir après, mais vu ce qu'il tombe on va devoir rester ici un moment."j'vais essayer de raconter des blagues", pense-je. (j'ai dis PENSE-JE, evidemment que je ne l'ai pas fait). On va tous prendre un verre dans leur chambre d'hotel, d'où la vue sur Acapulco est prenante. Et puis on part au PALLADIUM, une des boîtes les plus connues de la ville, dans le taxi, pour se rappeler qu'on est quand même tous des gros nazes, on chante des paillardes tous en choeur.<br />La soirée était effectivement folle, dans un endroit incroyable sur les hauteurs d'Acapulco et entièrement en baie vitrée. T'as le vertige? Et bien enferme toi dans les toilettes, c'est la seule solution.La soirée est Open Bar, un classique ici bas, et il y a même des filles en culotte et des mecs déguisés en Azteques qui dansent comme des Dieux avec plein de plumes partout. Ouais. Et dans les toilettes, il y a même une jeune femme dont la tâche principale est d'essuyer les mains délicates des clientes. (tu veux pas non plus,. non rien). en résumé, Soirée folle, en deux temps et 3000 mouvements. Mes lémuriens s'éclatent comme des p'tits fous, le mammouth aussi. Tout va bien.On rentre dans notre hotel-four, et on dort tous les trois comme des bébés que nous sommes.<br />Réveil à 13h à grands coups d'aspirine. (Mais papa, puisque je te dis que c'est une INSOLATION!). On va déjeuner dans le coin d'une rue, ou plutot, c'est synonyme, "on va faire déjeuner Greg" car c'est un ventre sur pattes.<br />Il y a avec nous un couple bizarre, l'homme vient nous parler. Il a vécu aux US, puis s'est fait virer, mais il parle Anglais (comme miguel). Bien bien. Et puis il lance "Vous croyez en Dieu?"<br />mh. "les mecs, on recommande des frites? elles sont bien bonnes bien grasses hein"Et puis le même mec commande de l'eau dans un grand verre, pour un enfant de la rue. Il le fait boire. Il va chercher sa fille, une adolescente épuisée par la vie (baaah ouaaais quoi) spécialisée en machage-de-chewing-gum, et la force à boire dans le même verre. Puis sa femme. Puis nous.<br />"Esta bien, gracias! Bon ET CES FRITES PETARD DE BOIS"<br />Et puis le mari part, nous laissant avec sa femme, qui a trouvé chouette comme tenue du dimanche de ne mettre qu'une pièce de tissu en guise de deux, comme vous et moi, pour le haut et pour le bas. Elle me regarde. Puis elle regarde les garçons : "Son muy guapos"Elle poursuit, en montrant Greg du doigt "Tù! me gusta tus ojos. Son... son color del mar". Elle se retourne, vers la plage la plus crade d'Acapulco, et se ravise " La mar de los CARIBES, la mar de Cancun!"<br />Mieux.<br />On quitte les tarés et on longe un moment les plages centrales d'Acapulco. Tacos, bouées, monde qui grouille de partout, enfants entérrés dans un sable de couleur douteuse, cris, fritures : j'ai déjà utilisé le terme de "Décharge publique humaine"? et bien ca fera deux fois.<br />On marche plus ou moins pour retrouver les autres, mais ils rentrent au DF (défé) d'ici peu, et auront déjà quitté la plage. on s'arrête pour se baigner, enfin, les lémuriens se baignent et moi je les regarde. Puis il viennent al bouche en coeur "leo, au fait, euh, on part à Pie de la Cuesta, là, parce que" "OUAIS" "Oh merde! elle a dit oui!"J'ai bien aimé qu'ils disent ça, car ca prouve bien qu'entre deux lémuriens et un mammouth, c'est quand même le mammouth qui gagne.On retourne donc sur notre plage de rêve, et en trajet, on refait le monde à 3. Dieu l'a fait tout seul, mais nous sommes à l'aire des travaux de groupe.<br />Des vagues. Des raies.Et des tacos DEGUEULAAAASSSES.Un Wist. Qu'est ce que je suis mauvaise (pardon papa, tu auras tant cru en moi). Et je sombre dans le négatif, pendant qu'amo fait son kakou de matheux à traacer tout le monde.Averse. AVERSE. GROOSSSE AVERSE.Après 20 minutes à mendier, trempés, sur le bord d'une route, un Taxi finit par bien vouloir nous ramener à Acapulco, on se change chez le mec du mystère de pékin et on part attendre le bus dans la gare. On se pose au Seven Eleven local, je me met à rire pour un oui ou pour un non, et puis je m'endors sur un coin de table pendant que les lémuriens poursuivent leurs jeux de cartes. non je n'ai pas bu, rien consommé, mais la fatigue me rend idiote.Le bus est cher, mais incroyablement confortable, il le mérite, vous voyez un trait, et bien pareil. j'ai dormi pareil qu'un trait. tout le long.<br />Nous sommes le 10 aout dans ce lent récit.La suite arrive.Quelques petites anecdotes en attendant:<br />- Tout le monde est incroyablement honnete. Je prends un bus pour aller en cours, qui coute 3 pesos. (15 pesos= 1e). Si tu monte en pleine rue et par l'arrière, et que tu es mexicain, tu demandes aux gens entassés devant toi de faire passer tes trois pauvres pièces jusqu'au chauffeur, qui se doutait jusqu'alors que tu faisais partie de la population humaine.Pareil aux matchs de foot: tu achète trois biere au mec qui est à 10 rangs de toi, tout circules, tes pesos, tes bière, ton briquet et la photo de ta soeur.</p><br /><p><br />- Dans les toilettes des filles, à la fac comme ailleurs, tout le monde pète, aisément, comme ca, dans un bruit qui ne semble déranger personne. Et la preuve: je suis la seule qui me marre comme une baleine dans la file d'attente. Bah ouais quoi, c'est assez drôle non?<br />- Un poisson mort est un poisson qui se rend.<br />- Et enfin, comme disait Desproges "<span style="color:#000000;">Un </span><a href="http://www.blogger.com/citations/mot.php?mot=gentleman"><span style="color:#000000;">gentleman</span></a><span style="color:#000000;">, c'est quelqu'un qui </span><a href="http://www.blogger.com/citations/mot.php?mot=sait"><span style="color:#000000;">sait</span></a><span style="color:#000000;"> </span><a href="http://www.blogger.com/citations/mot.php?mot=jouer"><span style="color:#000000;">jouer</span></a><span style="color:#000000;"> de la </span><a href="http://www.blogger.com/citations/mot.php?mot=cornemuse"><span style="color:#000000;">cornemuse</span></a><span style="color:#000000;"> et qui n'en </span><a href="http://www.blogger.com/citations/mot.php?mot=joue"><span style="color:#000000;">joue</span></a><span style="color:#000000;"> pas."<br /><br /></span><br /><br /></p>Leon et Joyahttp://www.blogger.com/profile/14278640212135983537noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-8498718241133765599.post-513187775873456692008-08-12T15:58:00.002-05:002008-08-19T11:39:38.795-05:00# 5 MEXICO SOUS LE SOLEIL (et la pluie),<div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXJd5nuAckyDzPKzfYIjlK96lFfmcVyzU2z1hpqI_1BD5il2M94i82KSJ5IuFM9u1JI0XOJ4OMwwrQ7AW9yF6IR0LkOMJ0S_tp9psEvsnAvrdQVn7tHzpfHabr2OgSuSDk5oWZIAVewBM/s1600-h/CIMG4575.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5235942542553681938" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXJd5nuAckyDzPKzfYIjlK96lFfmcVyzU2z1hpqI_1BD5il2M94i82KSJ5IuFM9u1JI0XOJ4OMwwrQ7AW9yF6IR0LkOMJ0S_tp9psEvsnAvrdQVn7tHzpfHabr2OgSuSDk5oWZIAVewBM/s320/CIMG4575.JPG" border="0" /></a><br /><br /><div><br /><br /><br /><div><br /><br /><br /><br /><div>première partie.<br /><br />Où en étions-nous? Je prends du retard. Les intellectuels diront "du recul". Je me reprends donc, et précise : je prends du recul.<br />!!<br />Nous avons rencontré nos voisins du dessous il y a déjà un petit moment, et c'est alors que nous prenions un verre chez eux, en fin de soirée, que l'idée leur était venue de nous emmener chez un de leurs ami à Acapulco.<br />Vous pensez bien: on a sauté sur l'occasion.<br />Vendredi 31 juillet, nous rentrons des fabuleuses ruines de Teotihuacan et à peine le temps de prendre nos maillots et une jupe qu'on étaient reparties vers la ville du soleil et de la fête.<br />Petit tour de table (ou de voiture) : nous 3 + Dany (notre voisin et as du volant), Mémo et Aldo.<br />Dany est un petit mexicain moustachu(pleonasmes de rigueur), une vraie pile electrique, un incroyable fêtard. Quand il n'est pas en train de se débaucher le week-end, il travaille à l'Assemblée le reste de la semaine. C'est également le cas de Mémo (Guillermo), qui lui est tout aussi petit mais bien gras et avec des petits airs de Michou. Aldo est quant à lui avocat, mais il a prend des cours de compta dans notre université, le Tec. C'est chez lui que nous allons... Après un voyage serré collé à 4 à l'arrière d'une Jeep (c'est ki-ki se tape le gras-du-bide à sa droite? C'est bibiii), entre disco-voiture et voiture-couchette, nous arrivons dans la maison d'Aldo...<br />Très bel endroit, tout Acapulco est illuminé à nos pieds. Il est 2h du mat. Il fait une chaleur scandaleuse... petit exemple pour les parfait(e)s femmes et hommes au foyer : baissez vous pour récuperer quelquechose dans le four chaud, ouvrez-le. Toute la chaleur vous prend à la gorge, vous ne pouvez plus respirer l'espace d'un quart de seconde, votre cerveau ne vous envoie peut-être pas directement l'image, car il vous préserve! mais il y pense! vous êtes au mexique, les pieds dans l'eau...Il n'y a pas de vent mais si il y en avait il vous chatouillerait la nuque avec tact et amour.<br />Très bel endroit. </div><br /><br /><br /><br /><div></div><br /><br /><br /><br /><div></div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAgsVKKVg7ISkN3w2jhBHirqkdSM0FYmgnGMDHP8NrMfXpWPxJdOCpMc2uZjQ9s27pubjEJbYH0nULydGTzW627an_NYITfyWNPI346Sr61tHpJVv01s9xO_onV-gzvUe_LeiCTMwpTco/s1600-h/CIMG2990.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5235933522841339442" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAgsVKKVg7ISkN3w2jhBHirqkdSM0FYmgnGMDHP8NrMfXpWPxJdOCpMc2uZjQ9s27pubjEJbYH0nULydGTzW627an_NYITfyWNPI346Sr61tHpJVv01s9xO_onV-gzvUe_LeiCTMwpTco/s320/CIMG2990.JPG" border="0" /></a><br /><br /><br /><br /><div></div><br /><br /><br /><div></div><br /><br /><br /><div></div><br /><br /><br /><div>Nuance: je n'ai pas dit "très belle maison".<br />j'espère que le propriétaire ne lira jamais ces lignes (je suis dans le doute), mais nous étions accueillies - commes des reines- dans le palace du mauvais goût. La couleur de la maison était jaune en exterieur, mais l'intérieur tirait sur toutes les nuances possibles de vert. Des vitres teintées partout (c'est d'un chiiic), du carrelage aux murs, des fontaines au milieu du salon, en fausses pierres (parce que c'est "in"), du bonheur en plaques. ou devrais-je dire "en plaqué"<br />Il est 2h du mat.<br />Jacuzzi et musique. On fait de la concurrence aux boites les plus connues du Mexique, qu'on peut voir depuis le jacuzzi. D'un bont goût flagrant, également, en fausses pierres amassées sur le carrelage de la terrasse.<br />Je ne me plains pas, je ne crache pas dans la soupe, même quand elle est servie dans un service de ploucs, je suis comme une folle avec une vue pareille, nous sommes en maillot dans la nuit et on se marre.<br />Quelle petites citations en Bonus:<br />Celle-ci fit danser la langue anglaise sur les accents respectifs des protagonistes :<br />Agathe (trempant le pied dans l'eau à l'arrivée sur la terrasse) "I'm pretty sure there are snakes in the pool, can you go?"<br />Memo : "Sure you can go naked in the pool first!"<br />Et celle-ci est révelatrice : nous nous rendons maîtres de cette idiome sans même nous en rendre compte...<br />Leo: "Como se dice " de nada" en español? " ...<br /><br /><br />Le lendemain nous nous sommes levés tôt pour aller a Cuesta del Pie, c'est à coté d'Acapulco (dont les plages sont plus remplies qu'une aire d'autoroute avec un Mac Donald un week-end du 14 juillet en provence) (c'est dire).<br />Dany n'a pas été se coucher avec nous après un passage à la piscine; lui ét mémo sont sortis jusqu'à 9heures du mat' au Classico, une boite très très UP sur le haut de la colline d'Acapulco. Ils sont venus nous reveiller sans même avoir dormi, et encore saôuls. Aldo est décidemment le plus sage et le moins idiot. En passant à la pharmacie, Dany brandit d'un coup d'un seul l'espèce de pistolet dont les caisses sont munies pour lire les codes bars, il court aussi loin qu'il peut du loin du fil qui l'attache en faisaint "piou piou", on pourrait se croire dans une parodie de matrix. Une mauvaise. Mais drôle!<br />Il y a un soleil incroyable.<br />On s'arrête au Tres Marias, une plage vide. Un petit hotel derrière, une piscine, un restau, des hamacs et des vagues.<br />Je me demande assez souvent pourquoi je redoutais de partir. Quelle folie.<br />Nous entamons un atelier bronzette.<br />Aventure à stricte valeur anecdotique: je vois au loin un blond sortir de l'eau. Maillot rouge, cheveux blonds. C'est tout ce que je vois. C'est déjà pas mal.<br />Vous commencez peut-être à le savoir, mais je repète la leçon. Traumatisme latent dans ma vie : j'ai un petit faible pour les blonds. oui. Je ne sais pas vraiment pourquoi...peut être ce petit garçon dont j'étais éprise lors de mes 4 ans, ou alors un transfert de ma mère...non. mon père, non plus. mon frère, non...Lorraaaaine!<br />toujours est-il que cela reste purement esthétique.<br />Bref. On s'en fout. J'ai vu ce beau blond sortir de l'eau - laissez votre cerveau vous envoyer d'autres images : Pamela Anderson qui sort de l'eau avec son maillot rouge, sa crinière trempée et sa petite planche dans la main (pour contraster très finalement avec le fait qu'elle même n'ai rien d'une planche). Et bien pareil mais en homme.<br />Bon. Je dis ca parce que quand même ça n'arrive pas tout le temps au Mexique, parole de scout.<br />Le temps passe. Je n'ai evidemment pas mes lunettes. Mais je ne suis pas vraiment myope non plus.<br />Occasionellement, on va dire que si... parce que quand j'ai été rejoindre Agathe un peu plus aux abords de l'eau, j'ai vu l'énergumène (pas Agathe : le blond).<br />Je dirais entre 50 et 70 ans (mais en tout cas bien frippé de partout). Et, non, pas les cheveux blonds, non... Les cheveux BLANCS. Oui.<br />Je vous raconte pas le choc.<br />Depuis je ne regarde plus les blonds, (et je porte mes lunettes au cas ou je ne pourrais pas m'empêcher de regarder).<br />Beurk.<br /><br />Je me suis endormie dans un gros hamac jaune. Avec les wayfarer de papa (trop grandes) et un livre, autant dire qu'à coté des deux burrachos, je fais intellectuelle (je ne parle pas de mes deux collocs-que-j'aime mais bien de nos deux voisins. Quand ils parlent, ils disent "AYY Guey (héé mec) Que nos hice la vida para que terminamos asi todos los fin de semana? AAh guey, si nos veian los otros?"<br />J'vous l'fais pas dire.<br />Et puis comme ça me fatigue de ressemble à une intellectuelle, je m'endors rapidement dans mon hamac jaune.<br />Je pense que je ressemble à un gros burritos.<br />Mmh.<br />Je m'endors longtemps (il parait) et je fais un rêve qui m'a traumatisée tout le week-end.<br />J'organisais une fête dans un immense appartement - quelque part au mexique je crois- où je gardais des enfants anglais, et les parents débarquaient alors que tout le monde était sur le balcon. La mère était une femme psychorigide éffrayante, le père, au contraire, semblait cautionner mon entourloupe avec un coté d'autant plus effrayant.<br />Nous nous enfuyions tous et nous retrouvions dans un hotel-squat avec des escaliers en colimasson.<br />Et puis, d'un coup d'un seul, je suis devenue complètement démente sans ne plus pouvoir m'exprimer correctement. Mon cerveau semble fonctionner, mais je ne peux plus parler, sinon en disant n'importe quoi, dans tous les sens, avec des mots inventés et des sons étranges.<br />Je parcours ainsi plusieurs endroits, tous glauques, avec des fêtes, des gens, des lumières tamisées. Et puis, j'ai une vision. En noir et blanc, c'est mon grand-père maternel, qui passe devant moi. Il est rue du Four, en bas de chez moi à Paris. Il est très jeune, peut-être 30 ans, dans un blouson en cuir avec de la fourrure au col, et des lunettes d'aviateur. Il a un grand sourire, et il semble courir, en saluant tout le monde de sa main. Je le vois passer devant moi et je veux le retenir, l'empêcher de partir, mais il s'en va et il rentre dans la bouche de métro Mabillon. Je lui cours après et je tombe, je ne peux pas bouger et il s'en va.<br />Je me retrouve alors dans un des hotels lugubres où je trainais, en haut de l'escalier en colimasson. Quelques moments passent, mes parents viennent me chercher. Il savent que je suis devenue folle.<br />J'essaie de leur demander, s'il est arrivé quelque chose à mon grand-père, Papa me dit que oui. Mais ils sont complètement désemparés, choqués et dévastés par mon propre état. Je suis devenue complètement démente, et là est le véritable problème.<br />Maman m'amène dans une lagune, où je me repose sur des grandes feuilles d'arbres à la grandeur surnaturelle. Des amis sont venus. Les glaizal je crois, Amo peut-être. C'est flou. Elle m'annonce que deux amis de Lille - César et Ben- vont venir me voir. Un peu plus tard, je fais du bateau sur l'immense lagune, qui n'est au fait rien d'autre que la cité des ruines de Teotihuacan (au mexique, je l'ai visitée la veille) mais engloutie dans l'eau. C'est très beau. Nous sommes sur une espèce de bateau-mouche qui ressemble à une plateforme pétrolière.<br />Je crois que je ne suis plus folle à ce moment là.<br />Quand je me suis réveillée de ce rêve, le soleil était presque tombé, il flottait doucement à Pie de la Cuesta. il y avait une lumière tamisée, j'ai hésité à pronnoncer mes premières paroles, dans le doute! Tous se sont bien moqués de la femme-buritos qui venait de dormir trois heures avec un livre sur la tête.<br />Intellectuelle ratée!<br />J'aurais essayé.<br />Laissant ma folie derrière moi nous sommes tous rentrés chez Aldo. Détour au Mc Do pour les trois...filles (et oui), on a prit un 'doble queso". Et on s'est souvenu qu'ici tout était gras en un clin d'oeil. Wink. Et hop.<br />On s'est rapidement keketisées, Charlotte et Constance nous ont rejoint chez Aldo et on est parties au CLASSICO DEL MAR, une des boites UP d'acapulco. On est arrivées dans un endroit incroyable, entièrement en bois et toile, sur un toit qui surplombait la baie.<br />Des écrans géants de plusieurs maitres recouvraient un des murs, et dessus passaient des clips des années 1980... spécialité mexicaine. Ou plutôt, passion mexicaine.<br />Ici toutes les radios s'appellent "Años 80", tous les bus, taxis, supermarchés vous en font sentir le tempo, c'est presque indécent!<br />Quelle idée?<br />Et en boîte en plus!?<br />Soirée tout à fait sympathique néanmoins. On est plein de filles rigolotes et on rigole bien. Logique, me direz-vous. On a même terminé à faire nos opportunistes (le french style prend pas mal ici, c'est très chic). Mais un peu contre notre gré, un groupe de kékés mexicains nous avaient branchées un peu plus tôt - sans veritablement parvenir à retenir notre intérêt - ce qui changeat de manière scandaleuse lorsqu'ils atteignaient le top de leur kéké-attitude en commandant une bouteille de 13 litres de Moet&Chandon. Oui. Je le disais : c'est scandaleux.<br />Mais vous ne pouvez pas comprendre. On est au Mexique. Le champagne, c'est mieux qu'une bague en diamant. Ca ne se refuse pas, c'est comma ça. Si tu bois pas ta coupe maintenant, tu sais qu'il faudra attendre Noël. Alors tu bois ta coupe, et, pire, tu en redemande une autre la bouche en coeur, et ils sont trop contents de se mettre à trois pour soulever leur coffre-fort et te servir. Investissement à court-terme, certes, mais au moins ca fait marcher l'économie. SALUD!<br />Nous sommes rentrées nous faire un burritos en ville, au petit matin. Beurk.<br />Et puis le Dimanche est passé vite, nous avons dormit tard puis profité de la piscine (...toujours au top le jacuzzi et la musique disco, que voulez-vous, il faut bien) avant de rentrer à Mexico.<br />La fatigue se fit ressentir, Agathe se couchat dans le coffre, pendant qu'Elodie souffrait la proximité du gros bidon qui cuvait à coté d'elle. Joie.<br />Bien contentes de retrouver la Coyocassima : demain, c'est la rentrée.<br />Avec mes 15heures de cours en trois jours, je ne me plains pas.<br />C'est drôle comme nous nous sommes retrouvées le soir en rentran à la colloc, avec des nouveaux amis, enfin quelques numéros dans nos téléphones, et des gens pour nous raccompagner le soir. C'était notamment mon cas, lundi soir après mes 10 minutes de "cours" sur la Presse comparée. (Bon le prof est pas là, je le remplace. Bon, l'ordinateur ne marche pas donc..bon...rentrez chez vous). Un nouveau pote, "Dorian", est venu me voir à la sortie et m'a raccompagnée en voiture, il connaît mieux l'Europe que moi, a beaucoup voyagé, veut être journaliste et est vraiment sympa. Il a même une moustache qui ressemble à celle de Dali, ou, pour les eternels enfant, au Capitaine Crochet. Il me dépose, je suis bien contente de rentrer tôt, car ...<br />AMAURY EST A LA MAISON Ouaaaaaaaaaaaaaaaiiiiis! il a réussi à venir, je ne sais pas par quel miracle, mais il l'a fait, il est là, en chair et en os!<br />Je lui ai envoyé l'adresse un peu tard, il s'est retrouvé bredouille à l'aeroport, sans téléphone. Il a demandé de l'aide à un anglais assit dans un café, puis une québecoise est venue lui taper la tchatche, bref, non seulement il a réussi à rentrer mais en plus il s'est fait des amis. Coquin!<br />Il est à la colloc avec Elo, todo esta biiiieeen, et je suis ENCANTADA de le voir.<br />Le lendemain, mardi, on a été se ballader dans Coyoacan, notre quartier. On s'est marrés dans le marché, en cherchant des masques de catchs et des tenues adéquates : on vous aura prévenus, ce soir à la maison, c'est soirée LUCHA LIBRE. Et c'est un dress code. Oui.<br />La Lucha libre, c'est la version mexicain de catch. Ce sont des bêtes de foires pleines de muscles qui font semblant de se taper dessus -jusque là on voit- mais les "luchadores'' ont des masques incroyable(ment kitchs) et le but est de réussir à enlerver celui de l'autre.<br />Les catcheurs n'ont pas inventé la poudre, on leur en demandait pas tant. Ils font de la gonflette et ils se tirent les cheveux pour enlever leur magnifiques morceaux de latex à paillettes faciaux, ça nous diverti bien assez!<br />J'ai un cours de 19h à 22h, de "Politique extérieure comparée", je loupe donc les débuts de soirée - et mon prof joue du pipot comme un dieu. comme pan. mieux, même.<br />Je parviens même à me faire des amis: dans ce cours, 3 personnes viennent me voir à la pause, ils sortent d'échange avec la France, avec sciences-po, paris aix ou toulouse.<br />Il est 22h, je vais pour prendre un "taxi seguro" au coin du TEC, et je me retrouve avec 'Daniel' un mec du cours qui s'arrête acheter je-n-sais-quoi. Il propose de me ramener, et hop, un ami de plus. Celui-ci rentre tout juste de Aix, il parle parfaitement le français. Il a beaucoup voyagé, il aime Paris, il fait de la photographie et il a les cheveux longs. Pas de moustache.<br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMrcJhZXn_DlcRFlQScCPJIgqX6SH8yoRGsd-5kXWvqWZmhHhY7lMnEuiZZi8I1DY5xlbhH3PQe_yKs8vAXbm4-6c_2CEo2fuuev-oQNW6kF1xf7HAk3EUdzr5T2pyg_FNp_KSBDZxQTY/s1600-h/LUCHA+LIBRE.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5236268753714596482" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; CURSOR: hand" height="230" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMrcJhZXn_DlcRFlQScCPJIgqX6SH8yoRGsd-5kXWvqWZmhHhY7lMnEuiZZi8I1DY5xlbhH3PQe_yKs8vAXbm4-6c_2CEo2fuuev-oQNW6kF1xf7HAk3EUdzr5T2pyg_FNp_KSBDZxQTY/s320/LUCHA+LIBRE.jpg" width="308" border="0" /></a>A la maison, beaucoup de monde, tous en masques de catchs, les collocs ont fabriqué des capes, amo est magique, il est en orange avec la nape sur les épaules. Grand moment!<br />La soirée passe, il y a beaucoup de monde, je ne connais pas une grande partie d'entre eux, pas mal de mexicains - qui ne ressemblent pas à des mexicains- mmh.. ce sont donc des mexicains du TEC. Les mexicains du TEC ne sont pas gros, ils sont assez beaux et ont beaucoup voyagé. Des "bandes de mecs sympas" comme dirait amo.<br />Comme ils sont vrrraaaaiment sympas il ne se sont pas sentis obligés de partir avant 4h du mat, et comme j'ai cours à 7h, je décide de ne pas dormir. J'ai passé une sale journée...<br />En Histoire de l'Art j'ai en revanche eu l'aval direct de mon prof, qui m'a élu pour poulain malgré mon arrivée une heure après le début des cours.<br />"Eres francesa? Que suerte!"<br />"Hablas muyyy bien!"<br />héhé.<br />A la pause il vient me voir, j'ai le nez qui flotte dans un café pas bon. Je lève un sourcil " siii?"<br />Il a un papier sur lequel il a écrit "oeil". Et il me demande comment ça se pronnonce. "Oeil" dis-je dans mon plus beau français. Je dis "como Huevo, se dice OEUF". Quelle prof je fais.<br />Et puis tout le monde reviens en court.<br />"Eleonore Sylvie, puedes venir"<br />?<br />Alors déjà je suis toujours en train de comater, mais en plus je n'aime pas du tout la manie qu'ils ont tous de m'appeler "Eléonore-Sylvie". Je ne suis pas un prénom composé nom d'une pipe, appelez moi Leo.<br />En plus il m'appelle au bureau en bas de l'amphi, devant tout le beau monde.<br />Je suis presque gênée.<br />Il me dit en espagnol : "Je suis en train de lire un livre de bidule-truc en français et il y a deux mots que je ne comprends pas, aide moi."<br />"oui, certes"<br />Je lis.<br />"Apophatique et Apocatastase".<br />Mmmmh, c'est celàààà oui.<br />Alors "apophatique". Merci à vous, monsieur Perrin, mon gourou, pour avoir dit un jour "Cet espèce de débile qui ne sait même pas ce qu'apophatique veux dire" avec votre snobisme charismatique. Nous avons donc tous été nous renseigner.<br />A quelques vaches près, c'est l'approche qu'on a pu avoir de Dieu - mais qu'on peut avoir de beaucoup de chose - de façon négative. Je veux parler de la lettre A dans l'alphabet, je ne la cite pas mais je dit qu'elle n'est pas la lettre B, ni C, ni D, E, F, G etc. Je dis ce qu'elle n'est pas. Elle n'est pas ronde. Bref, vous m'avez compris.<br />Je pense que le prof a eu un peu plus de mal dans mon espagnol approximatif.<br />Quant à "apocatastase" je dois avouer qu'il m'échappait complètement. Rien qu'à sa lecture, j'ai cru que j'allais dégobiller mon jus de pomme (à la mexicaine = compote de pomme avec jus de sucre et p't'être même de l'huile) devant tout l'amphi.<br />Et puis je dis "peut-être un lien avec apocalypse monsieur?"<br />"Vous êtes formidables vous, étudiants français, vous savez tout. Vous parlez latin en plus. On vous apprend tout"<br />(ah bon?)<br />Je demande à utiliser son ordi, je tombe très vite sur Wikipedia. Et j'ai tenté de lui exlpliquer la vision stoiciste, puis biblique, puis j'ai encore eu le symptôme du jus de pomme.<br />"Muchas gracias"<br />ouais. toi aussi. je vais me rasseoir.<br />J'ai eu cours le reste de la journée.<br />J'ai vu Daniel, le Aixois au cheveux longs. Il m'a payé un Coca. J'étais décalquée.<br />J'ai fait tomber mon stylo par terre, un peu dans la boue. Je le ramasse sans même faire attention. Je suis une mimi-cracra, ça n'est pas vraiment un scoop...<br />Et puis je continue ma conversation.<br />Soudain il ouvre son sac et d'un coup d'un seul se lève : "Peux tu m'attendre? Je reviens tout de suite!" Il part au Galop. Il court je ne sais pas trop où. Je me dis qu'il a oublié quelquechose dans une salle de cours...?<br />Il revient en courant, avec un truc dans la main. Il me tend une serviette en papier.<br />Je reste dubitative, ...bah quoi?<br />Pour ta main! tu as un peu de boue!<br />Je regarde ma main, rien. La boue est mécaniquement passée de ma main à mon jean. (Jvous avait dit, mimi cracra...). Il est déçu. Je suis abasourdie!<br />Sont fous ces mexicains!<br />Je rentre le soir à la maison, je dors.<br />Jeudi nous avons été nous ballader avec amo, au musée anthropologique de Chapultepec.<br />On va d'avord au chateau de ce parc, il n'a rien d'extraordinaire. On est marrant parce qu'on parle comme deux nenettes tout du long, et puis d'ailleurs, on se dit que la Faye c'est mieux. Ouais. Bon. Et puis on s'arrête prendre des chips. Le symptome de la chips fait son apparition. MAIS C'EST QUOI LEUR PROBLEME AVEC L'HUILE DANS CE PAYS?<br />On prend des tacos. <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOhmtOxbFHWS32JeuBhNbNWar2Mc8f04v3bzPwoxyfUzzA4Qcsk5v_SywnwA3iWQC0omCHQmNlQ4GXwudxpZeFpd3Njt_Mossv_r0JsZSNcMlRUxJmFrtrjxy7kHkbT-Gd89jz8ixAO5k/s1600-h/CIMG4589.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5235937999002759442" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 266px; CURSOR: hand; HEIGHT: 194px" height="184" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOhmtOxbFHWS32JeuBhNbNWar2Mc8f04v3bzPwoxyfUzzA4Qcsk5v_SywnwA3iWQC0omCHQmNlQ4GXwudxpZeFpd3Njt_Mossv_r0JsZSNcMlRUxJmFrtrjxy7kHkbT-Gd89jz8ixAO5k/s320/CIMG4589.JPG" width="276" border="0" /></a></div><br /><br /><div>MAIS C'EST QUOI...bon j'arrête. On se raconte nos vies avec Amo, et c'est cool... </div><br /><br /><div>jusqu'à ce qu'il se mette à pleuvoir. Pas un peu : beaucoupbeaucoup. On est perdus comme deux nigaud dans ce gigantesque parc, on s'est acheté des impers en sac-poubelle, on est beaux.<br />Ma chaussure se casse. Je suis pieds nus. Il fait moins 32435 degrés.<br />"On va au musée léo!"<br />"NON!"<br />"SI!"<br />On est allés au Musée. </div><br /><br /><br /><div></div><br /><br /><div>C'était très beau. Mais j'étais pieds-nus, on est passés pour des romanos à taper des fous rires tout le temps. Mais c'était très beau quand même. </div><br /><br /><div>Mais... on est passés pour des romanos à taper des fous rires tout le temps. Oui je me répète : c'est à dire que Amo pète, pète et repète dans ce grand musée classieux ; il a d'ailleurs pété sur la gardienne dans un grand bruit de trompette - et, vous priant d'excuser mon humour scatophile de premier degré - je crois que j'ai rarement autant rit, poil au zizi.</div><br /><br /><div>On s'est dit plus tard que cet humour crado nous venait de Sylvie. Marraine et Tante, Sylvie, on rit on pète rien ne nous arrête.</div><br /><br /><div>Fin de la parenthèse.</div><br /><br /><div><br />On est rentrés en Taxi, le chauffeur était un champion.<br />On arrive à la casa. On commence à packer pour aller à Oaxaca le soir même, à minuit 15, avec Agathe et Amo.<br />Je regarde mes mails.<br />Greg Tronel : "J'arrive demain à 17h...Je vous rejoint où?"<br />Agathe arrive<br />"HE LAFAYETTE !" (c'est son nouveau surnom, avis aux amateurs des aristochats : ce sont les deux chiens qui pourchassent le marjordome, edgar, quand il abandonne les chatons. Hé bien il y a Napoléon, Le CHEF, et le pauvre Lafayette. Agathe c'est Napoléon, celui qui répète "Arrete TROMPETTE! C'est MOOOIII LE CHEF" </div><br /><br /><div><br />"euh...on part plus" </div><br /><br /><div></div><br /><br /><div><br />TO BE CONTINUED. </div><br /><br /><div><br />Jeudi soir, soirée chez les fous.<br />Vendredi attente toute la nuit de Greg, pas de nouvelles...<br />Week-end à Acapulco, scoop à la pelle...<br />et surtout! QUELQUES anecdotes du MEX-HICS </div><br /><br /><div><br />- Les pharmacies sont sponsorisées par Corona. J'ai déjà du mentionner cette absurdité.<br />- Les députés mettent des messages électoraux et politiques en peinture sur les murs... ça fait son effet, mais il ne vaut mieux pas perdre ou retourner sa veste...*<br />- Une fille dans mon cours de journalisme s'appelle America.<br />- Je n'ai plus de flore intestinale ici, tout va mal.<br />- Ratatouille est sur toutes nos photos. </div><br /><br /><div></div><br /><br /><div><br />- Un aprèm je suis rentrée en Taxi. Je n'avais plus de monnaie, il est descendu deux minutes en faire, pendant que je sortais les courses sur le pas de l'immeuble... Quand je me retourne, la fourrière est en train d'embarquer le taxi et partir avec...EUH! SENOR?<br />La voiture part à l'arrière du camion de la fourière... MAIS! EUH! Héé!<br />Le taxi arrive, il est dans le même état que moi..il court derrière le camion et il plaide sa cause. Tout ça parce que je n'avais pas de monnaie.<br />Pétard de Brest!</div></div></div></div>Leon et Joyahttp://www.blogger.com/profile/14278640212135983537noreply@blogger.com14tag:blogger.com,1999:blog-8498718241133765599.post-68980491843981850192008-08-05T03:14:00.003-05:002008-08-05T03:19:00.404-05:00# 4. Semaine de rentrée au TEC et autres peripéties# 4. Semaine de rentrée au TEC et autres peripéties<br /><br /><br />Il était temps de s'y remettre.<br /><br /><br />La semaine dernière, à savoir à partir du lundi 28 juillet 2008 à 9h30 du matin, nous nous sommes retrouvés dans un amphithéâtre à attendre impatiemment notre sort.<br />La séance commence par des présentations, relativement anonymes, certes, mais suffisament catégoriques pour que nous nous y retrouvions : par pays.<br /><br />Il y a quelques australiens, des canadiens, certains américains aussi, un japonais (toru!), une ou deux espagnoles, plusieurs allemands et quelques anglais...et des FRANCAIS! par lots de 10!<br />Le cours du français est en totale explosion sur la scène mexicaine!<br /><br />Premières approches, donc, et le programme de notre semaine : Globalement ca se résume à des paperasses administratives en début de journée et à des visites l'après-midi.<br /><br />Les discussions se demandent surtout d'où nous sommes, depuis combien de temps nous sommes arrivés et si nous avons trouvé une colloc / où, quand, et avec qui.<br /><br />On déjeune avec Till, un allemand, on achète quelques broutilles sur le bord d'une route. Elodie et till me font d'ailleurs rêver en osant les sushis (on se rapelle de la fin de la phrase précédente: en bord de route. mexique = 35 degrés.. = sushis exposé à 35 degrés...= quel courage)<br />Et puis assez rapidement, avec les deux autres collocs, on décide de faire une soirée chez nous (je dis chez nous, ca n'est toujours pas chez moi, bien que mes clis et mes clacs sont loin de retentir dans mon petit coeur de collocataire bien installée).<br /><br />Bref, on file donc nos numéros, nos adresses, nos noms à tous les nouveaux amis ; après être avoir prit notre tren ligero ( = tramway) et notre pesero (= bus), nous nous arrêtons donc au Seven ( = Seven/Eleven = épicerie du coin) pour acheter trois bières et deux paquets de chips.<br />21h.<br />Personne n'est là.<br />Soit.<br /><br />On commence à fabuler "Imaginez, personne ne se ramène! on aura quand même l'air super con" "non le pire serait que juste deux ou trois boulets viennent et qu'on n'ait rien à se dire de toute la soirée" " merde on n'a pas d'amis"!<br />Et puis Toru débarque, le seul japonais de la promo, très sympas. Il est suivi de peu de nos deux voisins du dessous, aussi délurés qu'à leur habitude, et avec comme extension naturelles de leurs bras, des bières. Logique.<br /><br />Et puis pas le temps de dire ouf, et une grande partie du groupe rencontré cette aprèm déboule, et la soirée avec. Nous sommes les trois hôtes à avoir une pêche d'enfer, on fait connaissance avec tout le monde, il y a même des petits nouveaux, comme un de mes amis de Sciences-Potes qui viens également passer son année à Mexico, et quelques amis du grand Steve, dont un auquel nous trouverons une immense ressemblance avec Ken. Oui oui. Le mari de Barbie.<br />Bref.<br /><br />Première soirée donc très folle à la maison, très sympââââtiquuue, nous nous sommes retrouvés un peu partout, sur le toit, la terrasse, ou dans les flaques par terre, à danser, discuter et autres idioties.<br />Elodie fut retrouvée endormie sur son lit comme assomée, Agathe partit se coucher et je dû donc m'occuper de la fermeture. Le Seven en bas ne vendant que des petites bouteilles et nos amis étant de gros buveurs, la soirée prit fin assez vite et nous nous saluâmes avec ardeur avant de nous dire "a demain. oui oui, demain matin 9h" tout en poursuivant dans un grand rire long ...et jaune.<br /><br />Et le lendemain nous y étions, frais comme des gardons. Nous avons du faire la queue pour se faire faire des cartes d'étudiants, faire la queue pour choisir nos horaires de cours, et ainsi de suite. Quand nous le pouvions, nous rentrions en hâte nous mettre sur le toit sous le soleil de mejico, meeeejiiiiiiicoooo.<br /><br />Un détail: quand j'ai dit "nous mettre sur le toit" je pensais bien evidemment (bien evidemment) à aller nous mettre, serviettes et maillots compris, sur notre toit pour bronzer.<br />Il fait assez beau, et bon. Un grand soleil, toute la journée, c'est vrai. MAis dès 17h, très souvent, il se met à faire gris, puis il pleut : je ne vous parle pas d'averses de mauviettes. Des grandes douches bien chaudes qui vous tombent dessus sans prévenir et qui vous lessivent dans votre jus de la journée, un bonheur de tous les instants, croyez en mon experience (récente, certes, mais avérée). Et puis le soir il fait frais, il peut même faire froid. Il me semble me souvenir que cela m'a empêche de dormir, déjà, sur mon petit matelas, grelottante ...et surtout trop têtue pour aller chercher une couverture : "non, léo, c'est dans ta tête! tu es au mexique! il fait 50 degré de température moyenne, pétard de brest!<br /><br /><br />Sinon la vie est très sympathique.<br /><br />Notre campus universitaire est environ à 40 minutes de notre appart (oui, je sais, ça n'est pas MON appart, et alors?), et il est immense. C'est une université gigantesque, sans doute une des meilleures du mexique, qui accueille aussi bien les étudiants en médecine, architecture, mathématique, communicacion, commerce, vendeurs de tapis et autres spécialités incongrues.<br />J'ai, pour ma part, bien plannifié un premier semestre à la fois interessant et qui ne risque pas de trop me fatiguer. Tant mieux me direz vous, si je suis là, c'est bel et bien pour enfiler des perles.<br /><br />Au final, je me suis arrangé un emploi du temps de ministre : (mais de ministre light, comme ministre de l'environnment ou quelconque titre honorifique maréchaliesque) ce qui nous donne :<br /><br />le lundi soir de 19 a 22h un cours de journalisme,<br />le mardi soir à la même heure, un cours de politique extérieure comparée,<br />et le mercredi trois cours: histoire de l'art latinoaméricain (c'est chic, non?), séminaire de marketing et comparaison de methodes de la littérature et du cinéma.<br /><br />hihi.<br /><br />c'est tout. pas de cours jeudi, pas de cours vendredi.<br />est-ce que vous voyez bien le pied que je prends?<br />bon.<br />maintenant que vous le voyez bien, est-ce que vous voyez mes orteils?<br />oui?<br />ah oui?<br />vous les voyez faire fièèèèrement l'éventail?<br /><br /><br />Quoi d'autre?<br /><br />-Nous nous nourrissons essentiellement de pates chinoises. On les achètes à 7pesos au Seven, on rajoute de l'eau et on se nourrit. si possible en regardant un Dvd. Des vrais mecs, ces filles.<br />Pour se venger de son surnom, le dénomé Ken a d'ailleurs pensé à nous appeler "les trois petits cochons", je pense que s'il savait...il le ferait!<br /><br />J'exagère bien sûr, car nous sommes bien proprettes dans notre petit quotidien, d'ailleurs, cette après midi, j'ai acheté suffisament de banane pour nourir un régiment (attention aux amateurs de mes jeux de mots nazes, en voilà un qui n'a pas pu vous échapper).<br /><br />-En nous baladant, on se retrouve très rapidement dans des endroits incroyables, des maisons de couleurs partout autour de notre quartier, bleu dur, rouge, vertes, jaunes, des vierges et des colombes en pierres incrustées dans les murs au dessus des fenêtres, des cactus et des bougainvilliers, et toujours ces incroyables coccinelles de voitures qui colorent (et polluent) la ville avec un charme fou!<br /><br />- Je suis de loiiin loin loin la plus jeune de toute la promo. La moyenne d'âge de nos potes internationaux est bien au delà de 23 ans, et je fais toute minaude du haut (du bas?) de mes 19 piges.<br /><br />- Une chose incroyable : les pharmacies (et même certains parcs d'attraction pour les enfants) sont sponsorisés par la fameuse marque de bière CORONA!<br /><br />Soit dit en passant, cette renommée internationale serait dûe, selon le guide du Routard, très franco-franchouillard, à notre grand-père à tous, j'ai nommé Jacquot, Jacques, quoi, Jacques Chirac, CHICHI !<br /><br /><br />Jeudi soir dernier, nous avons fait une soirée tout à fait énorme, avec ces même amis internationaux (mais surtout français) : on étaient invitées chez l'ami qui héberge Steve (un ami du TEC) et Steve (Ken). Agathe a fait sa petite joueuse.<br /><br />Il faut dire que mercredi soir, on s'est également retrouvées à faire une soirée improvisée à la maison, après une journée voulue culturelle dans le CENTRO HISTORICO de Mexico. Nous avons tous déjeune sur la terrasse de l'hotel Majestic, qui à la vue sur la place du Zocalo : une gigantesque place, la plus grande et plus belle d'Amérique, semblerait-il, au milieu de laquelle trône dignement un gigantesque drapeau mexicain, et autour de laquelle on peut voir le gouvernement (je crois que c'est ça) et une grande cathédrale. Vous l'aurez compris, c'est immense.<br /><br />l'endroit était donc ahurissant, mais à 30 dans un resto, on a vite eu des embrouilles avec les plats, serveurs et comptes, et on a donc décidé de sécher la sortie qui s'en suivait, étant donné l'heure tardive.<br /><br />Comme nous avons parcouru les rues tels les autodidactes, on n'a pas forcément été aux bons endroits... et on a fini par chercher un bar : on a attérit au MUSEO DE LA CERVEZA (musée de la bière), ce qui nous donna suffisament bonne conscience pour que nous y restions.<br />Et le jukebox jouait de la musique des années 80.<br />Normal.<br />Les mexicains sont des grand grands fans de la musique des années 80.<br />Allez savoir.<br /><br />Bref. J'allais donc raconter notre jeudi soir, où Elodie et moi nous somme retrouvées dans un parking avec les autres, après avoir partagé les restes de nos Tortas (des sortes de sandwich) avec le taxi. On a ensuite prit une voiture (quel luxe? non... personellement, j'étais dans le coffre)<br />pour aller au SKYBAR. C'est une boîte au 50eme étage d'un immeuble avec une vue incroyable sur tout le DF ( = à prononcer Défé)<br />Il y avait une file d'attente assez gonflée, et nous avons tambourinés dedans comme de bons français, c'est à dire en chantant des paillardes. (pas moi, qui, était un peu gênée par la scène, croyez moi, mes frères, puisque je vous le dis).<br />Je me disais qu'on allait se faire remercier vite fait... au contraire, nous sommes rentrés à 15, et tout ça sans payer!<br />Le monsieur de la sécurité m'a même gardé mon sac à main! Quelle classe!<br /><br />Nous sommes donc arrivés là-haut avec cette vue imprenable (surtout depuis les toilettes où nous étions bouche bée devant la baie vitrée), et, par chance, à minuit, la musique cessa de nous jouer des marriachis pour préférer quelques rythmes moins suaves mais plus entraînant, nous fûmes donc entrainés, et lorsque nous nous saluâmes, nous firent, une fois de plus, retentir ce rire long...et jaune 'a demain matin"...'ouais'...<br /><br />Et le lendemain matin, nous étions tous agglutinés dans un bus, direction TEOTIHUALCAN. Les pyramides se trouvent à 40 km de Mexico, dans l'Etat de Mexico même.<br />Leur nom signifie 'lieux ou les hommes deviennent des dieux', et si elles ont pu regrouper des ethnies différentes (mayas, zapoteques, mixteques) à un même moment, elles ont été baties dès 300 avant JC par les Totonaques : il y a les très impressionantes pyramides du Soleil, la plus grande, à coté la pyramide de la Lune, puis les ruines sont de part et d'autres d'une grande allée des morts, qui conduit au Temple du serpent à plume.<br />(Sont fous ces azteques)<br /><br />C'est très certainement la cité précolombienne la plus réputée, et on peut le comprendre quand on la traverse, dans un soleil cuisant, et quant on grimpe les marches de ces édifices de pierre. C'est impressionant.<br />Je ne peux que vous montrer des photos de cette excursion, vous verrez alors de vous même.<br />Nous sommes donc rentrés dans l'après midi, et nous avons fais nos sac en vitesse. Oui, en vitesse, car nous repartons déjà. Les voisins du dessous et un de leurs amis viennent nous chercher, nous partons en direction d'ACAPULCO !!!!!!!<br />Aldo à une maison là-bas, et nous trois y sommes invitées pour le week end...<br /><br /><br />Prochain épisode : Week end de folie à Acapulco, et l'incroyable arrivé d'Amaury Courbon à la Coyocassima.<br /><br />Besos!!!Leon et Joyahttp://www.blogger.com/profile/14278640212135983537noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8498718241133765599.post-60269170631990951502008-08-04T01:44:00.002-05:002008-08-04T01:46:36.144-05:00Pendant ce temps là, ...En attendant le nouvel épisode, je vous propose d'aller faire un petit tour en Bretagne.<br /><br /><br /><a href="http://www.facebook.com/profile.php?id=543375572">Lorraine Hamelin</a><br />July 28 at 12:51am<br /><br />hihihihihihihihihi tres drole ton clip.<br />moi je reviens de bretagne et ils sont tres droles la bas.<br />ils boivent du breizh cola et du breizh café. pour le style. c degueu.<br />ils ont un breizh cerveau aussi.malheureusement pas pour le style.<br /><br />les bons bretons sont entiers.<br />les vendeurs:"vous voulez de mes huitres ?, a votre place j'irrais plutot chez r'né a 3km sur la droite, elles sont meilleures""aaahhh...merci pour le tuyau...et bon courage pour ta vente!!"<br /><br />ils nous l'ont fait pleiiiiiiiiiiin de fois.$*<br />sont fous<br />ou alors, une nana demande a la boulangere ce que c'est que le "sandwich americain"<br />la boulangere repond"baaaaaaaâââââh c'est un sandichhhhhhh dis pi t'as qu'a lire merde." (texto)<br />et elle se barre dans la cuisine.*<br />j'adore<br />enfin bon je suis cramee de chez cramee et avec 12 kg en plus, genre 3L de pate a crepes dans chaque cuisseau.du joli<br />du beau travail dis!!<br />continue a ecrire sur ton site c tres drole<br />et mets des photo je veux voir les poulettes mexicaines<br />t'embrasse fort<br />et embrasse rené<br /><br /><a href="http://www.facebook.com/profile.php?id=543375572"></a><br /><a href="http://www.facebook.com/profile.php?id=543375572">Lorraine Hamelin</a><br />July 28 at 12:52am<br />tu vois ma premiere phrase est fausse je voulais dire site.je suis debile sur papier maintenant aussi.Leon et Joyahttp://www.blogger.com/profile/14278640212135983537noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8498718241133765599.post-60374316756296822122008-07-28T00:46:00.002-05:002008-07-28T00:48:56.621-05:003# Première semaine, et premier week-end à MEXICO<div align="center"><br /><strong>PREMIERE SEMAINE A MEXICO.</strong></div><div align="justify"><br /><br />Après les découvertes des premiers jours, mon enthousiasme est resté physionomiquement le même; mais il était bien dégonflé.<br />Un peu comme un soufflé. Les oeufs n'ont pas disparu, le fromage, rien, mais tout es un peu raplapla.<br />MAIS ! Comme dirait mon maître en la matière (nb: se préparer à un petit jeu-de-mot-de-derrière-les-fagots), Albert Einstein (le jeu de mot parlait de la matière) (j'arrête les jeux de mots), bref, RIEN NE SE PERD ET TOUT SE TRANSFORME.<br />Le seu hic était que j'étais dans ce quartier très sympas de la Condesa, résidenciel, beau et qui bouge assez, en termes de terasses notamment, ça grouille. Mais les journées, entre gris épais, grand bleu et averses post coup-de-soleil, n'ont pas arrêté de faire leurs capricieuses.<br />Du coup je me promenais un peu sans but, et sans beaucoup d'aventures.<br />Je me suis acheté un téléphone! Je suis désormais joignable au (00521)5526797200.<br />Mais comme je vous raconte mon ramolissage, il faut dire que ça a pu y participer. C'est psychologiquement difficile (je pense qu'on peut légitimement se foutre de ma gueule à ce stade), de n'avoir aucun numéro, aucun appel, et de regarder un téléphone bouseux qui fait la gueule.<br />Heureusement, j'ai mis en fond d'écran RENE COTTY. Comme au fond de tous les écrans et porte-monnaies que j'ai en ma possession.<br />C'est Lorraine qui me l'a conseillé, en cas d'urgence, il n'y a rien de tel.<br />René Cotty.<br />Heureusement cet état de mou n'a pas duré.<br />AAAH!<br />Enfin on va pouvoir se re-marrer!<br />Disons que pour y faire face, j'ai surtout misé sur la grâce mat'. C'est assez efficace.<br />Mais absolument pas suffisant!<br />J'ai continué à noter les choses étranges de cette ville.<br />Obsédée par le port de pieds-nus, malgré les averses et les nids de poule, j'ai une grosse tendance à me péter la gueule dans la rue.<br />Première fois, je prends un truc dans le pied, et hop je plonge en avant, me rattrapant aussi bien que possible avec les deux mains qui repoussent l'air de devant.<br />Juste après j'ai glissé dans un super marché et je me suis rattrapé à un caddie.<br />C'était con, parce qu'un caddie, bah, ça roule.<br />Je commence à jurer sur mes sandales indiennes, en grommelant dans ma moustache mexicaine que c'est un choc des civilisations entre le bitume latino et le cuir de chameau indien.<br />Pas très convaincant.<br />Et puis VLAN je me repète la gueule, sur le chemin du retour, et je laisse deux de mes doigts de pieds sans vie.<br />Coma, direct.<br />AAAAAAAAAAAAAAAAYEEEEEUUUuuuuuuuuuuuuuuuuu, fais-je avec classe dans la rue.<br />Mais le plus étrange dans tout ça n'est pas tant que je me taule. Le plus étonnant dans toute cette (passionante) histoire, c'est quand même que personne autour de moi ne s'est foutu de ma gueule.<br />PERSONNE!<br />Etant une habituée du ramassage-de-gueule, j'ai souvent prit l'habitude qu'on rie de moi, et de rire de moi-même en retour...mais là : RIEN!<br />Non seulement personne ne se retourne, mais en plus personne ne me montre du doigt en éclatant de rire...<br />Alors, oui, au début, on se dit "tant mieux, personne ne m'a vu". La seconde fois "Quelle classe ces mexicains", et puis après, quand on a vraiment les genoux ouverts par terre on se dit " PETARD DE BREST! TOUT LE MONDE S'EN FOUT".<br />Mh.<br />Ca devait coller avec l'humeur du moment.<br />Et puis Nicolas et Annabelle ont invité leurs potes chez eux, on a bu des bières. Les mêmes que la dernière fois, globalement, plus un gigantesque Danois aussi grand que large que blond.<br />On a frôlé le suedois!! Et les sandales! (ref.#1), mais certainement pas les clichés du type SAUNA. A la bonne heure!<br />Le vendredi 25 juillet, même combat.<br />J'ai packé mes valises, en prévision de mon départ proche.<br />Et puis, merci Sciences-Po, j'ai eu un mail qui m'a donné une bonne raison de faire la fête :<br />Je fais partie de la liste "Etudiants admis en 3e année SANS CONDITIONS".<br />Yeepeeeee<br />Qui l'eut-cru?<br />Hormis les efforts de certains pour me décontenancer à l'aide d'une forte gueule de bois durant mes oraux ou autres examens, je m'en suis sortie.<br />Private joke ;)<br />Et QUE VOIS-JE?<br />Nous sommes vendredi soir... mmh. Ca aussi ca se fête. D'ailleurs Nicolas et Annabelle sont plutôt d'accord avec ça :<br />Il est 20heures, nous sommes serrés autour d'une table haute, avec toute leur bande de pote. Etje goûte à ma premiere TEQUILA-SANGRITA.<br />J'explique : un petit verre de Téquila très fraiche, un petit verre à ballon de Jus de Tomate (sangrita) relevée au Tabasco, et toujours les incontournables : le sel et les citrons verts.<br />Attention! Avis aux amateurs!<br />La tequila est 100 fois meilleure que la meilleure des téquila française, et c'est d'ailleurs pour ça, il me semble, qu'on ne la boit pas comme des barbares : Par petites gorgées (et non d'un trait, avis à mes amis alcoliques), suivi d'une autre petite gorgée, une gorginette, de jus de tomate. Et, là, on peut croquer à pleines dents dans un morceau de citron vert.<br />AY AY AAAAY !<br />Et puis quand on en a marre on prend une petite bière.<br />Enfin, plutôt, on commande une petite bière...et puis on nous en ramène une grande. "petite" et "bière" sont rarement compatible ici, et je ne m'avance pas trop en faisant de la bière, dans mon piètre récit, la boisson nationale. Avant l'eau.<br />ouais.<br />avant l'eau.<br />D'ailleurs cette aprèm je me baladais sur la place Coyoacan, où des tonnes de gens (métaphore bien choisie!) s'agitent autour de petites échoppes, où clowns de rue, et j'ai cru un moment qu'un mec sur le bord de la route faisait des bulles de savon avec de la bière.<br />...<br />Ma parole contre la sienne.<br />BREF. La période "condesa chez Nicolas et Annabelle" touche à sa fin.<br />Je fais mes bagages Samedi 26 juillet et je rejoins Agathe.<br />J'ai trouvé Agathe sur internet... mais pas sur Meetic.fr.<br />On était sur le même site de colloc pour le Mexique et on va à la même école en échange ici à Mexico D.F. En creusant un peu, plein de points communs on été assez marrant: des parents à Lyon, des attaches avec la Thaïlande... e voilà comment je me suis retrouvée habillée en CATWOMAN chez elle un Vendredi soir à minuit.<br />DingDong, fit la sonette sous la pression de ma main gantée de noir.<br />Une fille ouvre la porte "Ouaiiis euuh salut ? " (L'air de dire: C'est la fêêêête ici, ...mais t'es qui?")<br />Je rétorque : "Je cherche Agathe..."<br />"Oui c'est moi... ?"<br />toujours habillé en Catwoman sur le pas de la porte : "Je suis léo"<br />un blanc.<br />et une explosion "Léoooo saluuuut, viens j'te présente tout le moooonde!"<br />NB: tout le monde = une enorme bande de tarés.<br />AY AY AY<br /><br />Et puis on est restées en contact jusqu'au départ, en prenant un canon de temps en temps.<br />Alors voilà, Agathe est arrivée le vendredi soir, après maintes difficultées et un pommage de valise. Au moment où je trempais mes lèvres innocentes dans la boisson du Diable, dans un rituel diabolique au citron vert et au sel.<br />Je la rejoins le lendemain, avec tous mes baggages, remerciant chaudement Nicolas et Annabelle pour leur accueil : ils m'ont fait comprendre beaucoup de chose sur cette ville, et surtout ont attisé ma curiosité pour tous mes futurs voyages.<br />Et puis je veux aussi être VIE un jour, parce que c'est top.<br />Je vais continuer de travailler à l'école.<br />De retour à Paris, nous sommes d'accord sur ce détail.<br />Celui qui n'est pas d'accord...c'est pareil.<br /><br /><strong>samedi 26 juillet<br />MES DEBUTS A LA COYOCASSIMA</strong></div><p> </p><div align="justify"><br />J'ai lutté como una loca pour m'en sortir avec mes 3 valises et un chauffeur de taxi à qui je voulais faire croire que j'étais mexicaine.<br />Un détail me fit comprendre que ça n'était pas gagné : le goujat essayait de me berner au tarif de nuit, à 14h.<br />J'arrive à COYOACAN. Très probablement mon futur quartier.<br />J'étais une addict de la Condesa après une petite semaine là-bas, mais tout bouge ici, tout vit, tout est en bordel, et ...ça me plait!<br />Agathe et Elodie sont dans un appart de FOUS FURIEUX. Il donne sur la place coyoacan, qui est malheureusement en travaux, mais pas moins bourrée de charme pour autant, il y a plein de petites rues pietonnes, qui bougent, dansent, crient, cirent, tatouent, jouent de la flute de pan, surtout, et se roulent beaucoup de galoches, aussi, très probablement un sport national avec le foot et le catch.<br />Et puis l'appart est dans une grand immeuble de style ...(mh n'étant pas encore très calée je dirais post hispanique. certainement pas maya. pas américain. Mexicain peut-être? oui. Cela ne fait pas l'ombre d'un doute).<br />Il y a une grande pièce principale à l'entrée, qui ouvre d'abord sur une cuisine à gauche, puis un arche (un mur avec un trou en forme d'arche si vous me trouver grandiloquente) qui donne sur une salle de bain et une chambre, vue sur la place. Celle d'Agathe, momentanément la mienne.<br />Puis dans la grande pièce principale, une grande table basse, des couleurs aux murs, une porte vers une seconde chambre, un Second arche qui donne sur deux autres chambres.<br />Partout des couleurs, bleu, vert, rouge, rose, quadrillé, rayé, il y a même un cactus.<br /><br />Je pose mes affaires et on part direct à la recherche du TEC, notre future université à toutes les trois, Agathe et moi pour un an, et Elodie jusqu'a Décembre.<br />On quitte le quartier de Coyoacan en PESERO. Petit (grand ou minuscule) bus arborant une affiche manuscrite avec le nom du terminus, qui nous emmène loin dans la Sud de la ville.<br />Je manque d'écraser une vieille en courant pour l'attraper, derrière les deux filles devant moi, et je renverse son jus d'orange : la moitié pour moi, la moitié pour son sac et elle.<br />"LO SIENTO" lance-je l'air désolé. "MIRA LO QUE HICISTE!" et je pars en courant, lâchement.<br />Agathe et Elodie piquent un fou rire en émettant le manque de bol que serait de mourir tabassé par une petite vieille avec un parapluie, sous le soleil de Mexico..<br />MEJIIIIiiiiiihiiiicoooo!<br />On se retrouve à notre point de changement, et comme je crève de faim, je décide de me nourir sur le bord de la route.<br />Un gros mec, dans sa camionette, me fait "una torta caliente". On se marre encore; on m'imagine en train de vomir quelque part. Et ça ne va pas en s'arrengeant quand on voit que le Panchòn prend le jambon dans un gros sac en plastique bleu posé sur le rebord de son plan de travail.<br />La clim? Le frigo? Connaît pas. Les microbes? QUELS microbes? C'EST TOI LE MICROBE!<br />Je mange mon sandwich quand même, et à part un petit mal de ventre tout à fait somatique, rien de grave.<br />On fait un petit tour de l'école mais on ne peut pas rentrer. C'est un peu inutile, finalement, car on devait regarder le temps qu'on mettait pour y aller et on n'a même pas regardé... mais on discute et on se raconte nos vie tranquilou bilou.<br />On prend un tape-cul pour le retour, et on comprend tout de suite beaucoup mieux pourquoi certaines, ici, on les seins qui pendent autant. Ca sera notre sort aussi si on continue à vouloir faire nos cakes sur la banquette arrière du bus.<br />Arrivées sur la place centrale de Coyoacan, on a traversé le petit marché sur lequel elle débouche.<br />UN bonheur du Kitsch. Des statues de la vierge dans toutes les matières, de la dentelle, des sombrero et des pancho en peau de je-n-sais-quoi, des peintures-au-vomi (ref. 1#), de l'artisanat, des miniatures, des bouteilles de téquila arborant les peintures de Frida Khalo ou de Boterro, des fleurs en céramique, des pins, et des chaussettes. Un bonheur de petite merdasse kitsch.<br />Ceux qui me connaissent le mieux (Maman...) sauront dans quel état de transe intérieure (intérieure, oui, pour le moment, je fais encore ma timide face à la grandeur de Mexico) j'étais dans les ruelles de ce marché minuscule.<br />On achète de la Corona, on monte à la COYOCASSIMA, au 3e étage et sur une terrasse où se retrouvent les paliers de beaucoup d'autres jeunes venus de partout.<br />Elodie nous prépare un plat dont elle a volé la recette sur internet, un plat mexicain : un porc à l'orange. Il lui fait du temps, et elle s'affaire dans la cuisine, pendant qu'Agathe se fait une<br />sieste et que je tapote sur mon clavier.<br />"Si c'est pas bon, je ferais des pates, hein"<br />La recette prévoit bien deux heures et demi de cuisson. Mais, les doutes se sont faufilés dans la grande bâtisse de la forteresque cuisine d'Elodie, dans un premier temps quand elle me dit que si elle n'avait pas assez de jus dans les deux oranges achetées, elle pouvait, comme l'indiquait la recette, le remplacer par du Coca-Cola.<br />Dans un second temps, quand elle se rendit compte, avec ses deux témoins à l'appui, que le porc s'était transformé en une matière dure, dure, comme une casserole de petits cailloux. Et qu'il restait pourtant une bonne heure de cuisson.<br />On a sorti les pâtes et on a mélangé le tout, avalé avec une bonne lampée de Corona, c'était délicieux. Enfin, c'était mangeable. Enfin, on n'a pas dégobillé quoi. Même moi qui avait pourtant consommer une bonne dose de porc avarié dans l'après-midi.<br />Pleine d'anti-corps contre toute sorte de porcs.<br />La voisine toque à la porte. Elle se présente, elle est canadienne, en colloc avec un Mexicain. Ils vont dîner mais nous disent où on peut aller prendre un verre. On descend et on fait un tour : on croise des gothiques qui lisent l'avenir à des crédules, des vendeurs, encore et encore, de petites choses inutiles, et encore et toujours : des couples qui se galochent. Devant le marchand de glace, derrière, à gauche, sur cette terrasse, à la table de ce resto, dans ce bar, dans le parc, dans la voiture.<br />Incroyable.<br />J'attends de voir ce que ça donnera le soir de la St-Valentin, et si on pourra quand même avoir des discussions avec des babioles de libre.<br />On prend un verre toutes les trois dans un bar assez branchouille.<br />(NB: un des commentaires de ce blog se plaignait de ne pas voir suffisament les A qui finissent les mots coronA et tequilA, il resque d'être rempli de joA).<br />On rigole et on fait nos putasses, à tailler des costards à tire la rigotte. Et puis, dans le décor, je ne trouve pas l'homme de ma vie alors je me fais d'autant plus putasse.<br />Elodie: "mais il ressemble à quoi ce soit-disant "homme de ta vie"<br />Je me retourne "HAN! à ca!"<br />Fou rire généralisé.<br />Un homme passe devant nous, la trentaine peut-être, des cheveux longs, bouclés et graissés, très noirs. Un justaucorps rouge en haut, doublé d'un débardeur noir thermo-formé, comprenant tétons et faux-abdos à volonté. Pantalon serrant noir. Il nous regarde, on pouffe de rire. Avec une grosse banane qui pendouille autour de la taille.<br />Il va s'installer au bar.<br /><br /><br />On décide de rentrer à la maison, et quand nous nous levons, Agathe se fait attraper par Satan, Tarzan, appelez l'homme comme vous voudrez, et il lui glisse dans la main une sorte de papier mal plié, qui semble contenir quelquechose.<br />Je m'affole : C'est quoi ça Agathe? il est malsain, ce mec, ouvre vite, qu'est ce que c'est!?<br />On ressort, Agathe tient son présent du bout des doigts. Ca n'est pas de la drogue, un pétard, un billet, non.<br />C'est une lettre d'amour.<br />"Que tienes en los ojos, que labras imagenes de incienso sobre la piedra? Tu mirrada esta llena de enigmas, la noche te interroga. Déjame sembrar palabras en ella, las encenderé después como si fueran lamparas... JAIME" Suivi du numéro de téléphone du jeune homme.<br />Incroyable.<br />(N'empêche qu'elle vient de me piquer l'homme de ma vie)<br /><br />On rentre, donc, car Agathe a rencontré les voisins du dessous en arrivant hier, et il l'ont invitée à boire des pots chez eux quand on vourait.<br />On frappe, la lumière est allumée, mais il semble n'y avoir personne.<br />On remonte pour se déhancher bêtement sur du Laurent Wolff.<br />Un peu plus tard les voisins en questions toquent à la porte.Daniel et euh...Tony, je crois. Oui.<br />Ils viennent de rentrer et on leur promet de descendre d'ici 3 minutes.<br />Ils habitent en colloc entre mecs, on prend un pot et on se marre, aussi bien en espagnol qu'en français ou anglais. Un des collocs ouvre la porte majestueusement alors que nous sommes tous dans le salon : RICKYYY! "son nom d'artiste" m'assure-t-il, carte de visite à l'appui. Il danse comme Cloclo, voire beaucoup mieux, et en se penchant pour se présenter à nous et nous faire un bisou (un seul, sur la joue, telle est la coutume locale), il se rend compte qu'il est à moitié défroqué.<br />Ce qui est sûr c'est qu'il n'est pas à moitié saoul. D'ailleurs, après avoir imposé son style, ses chants et autres tocs, il préfère aller se coucher. Sa meilleur copine nous dira le lendemain "il paraît que Ricky vous à juste salués, sachant qu'il burrachito (un peu saoûl) il a préféré attendre de se présenter sous un meilleur jour". Il faut croire l'homme en question à oublié son MOJO de la veille.<br />Mais une chose traversa la nuit, c'est bien le surnom qu'Agathe lui donna dans un seul et même élan de rire, avec des gestes absolument explicites : "Ricky? RIKIKI !!!" Faisant du jeune garçon l'homme le plus vexé du Mexique.<br /><br /><br />DIMANCHE 27 JUILLET.<br />Après une grâce mat' et un petit déjeuner rapporté par Elodie, baroudeuse du matin, on a rejoint les voisins, qui étaient sortis après qu'on les ait quittés.<br />Vers 14h on va manger quelques tortillas, dans toutes leurs formes possibles et imaginables, sur une grande terrasse à deux pas de la maison.<br />Les voisins, puis les potes qui les ont rejoint, ont mal au cheveux : donc ils ne mangent pas trop, pendant que nous trois nous empiffrons avec la conscience tranquille à l'idée que nous pratiquons une activité culturelle. En revanche, ils boivent. Et pas juste un verre, et pas juste de la bière. Ils se prennent des cocktails tout le restant de l'apres-midi - pendant que je tiens mon café avec ma tremblante habituelle - et ils payent deux musiciens pour nous jouer tout le repertoire possible et imaginable des chansons mexicaines.<br />Un grand moment, surtout à la vue de ces deux hommes, caricatures géantes de leur propres personnages. Je ne peux pas me contenter de les décrire, vous pourrez voir leurs photos.<br /><br />(D'ailleurs, je ferais circuler les photos sur Facebook, ici c'est trop long, auxquelles vous pourrez sans doute accéder via ce lien : <span style="color:#000099;">http://www.facebook.com/album.php?aid=34176&l=1a57b&id=703401271</span> )<br /><br />Nous avons donc participé, en ce Dimanche ensoleillé et pluvieux, aux plus grands clichés du Mexique, entre les mains de nos capitaines et voisins mexicains, qui semblent certes conduire un bateau ivre, mais les vagues sont douces et la brise toujours pleine de surprise, alors oyé oyé santiano, cap vers toujours plus de curiosités,<br />demain, par exemple, nous croiseront pour la première fois ceux qui seront nos amis pour cette année, demain, nous bravons el TEC (oui, EL TEC, c'est à dire notre université, et non pas LA teq, qui a donné à cet article un air bien trop alcolisé. Papa, Maman ; je vous prie de bien vouloir excuser ces incommensurables folies).<br /><br /> </div>Leon et Joyahttp://www.blogger.com/profile/14278640212135983537noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-8498718241133765599.post-60866724653128310212008-07-25T14:02:00.000-05:002008-07-25T14:15:15.010-05:002# Premiers jours à MexicoPREMIERS JOURS A MEXICO<br /><br />21 juillet 2008.<br />Je pose mes pieds sur le sol mexicain! CARAMBA, CALIENTE!Je me débrouille pour dépasser tous mes potes à sandale dans la file de l'immigration.<br /><br />Je retrouve Nicolas A. , qui est VIE chez Sanofi (la boite A papa, tout est à Papa dans ce bas monde, décidement, je vais finir par l'appeler Dieu).Il m'aide à porter tous les kilos qui plombent (oui comme du plomb )mes valises, et on va chez lui dans le quartier de la CONDESA, Centre ouest de Mexico DF. Je dîne avec lui et sa copine, Annabelle, leur appart est vraiment sympa.<br /><br />Je me demande si je ne ressemble pas un peu à Romain Duris, qui se tape une incruste à la bonne frankette chez anne-so et son médecin de mari, mais, heureuseument ca n'est pas le cas.<br />Nicolas et Annabelle sont jeunes, cools, dynamiques et qui sait, peut-être sportifs à leurs heures perdues, et la Anne-So dessinée par Klapisch, c'est plutôt moi : je suis absolument décalquée et j'ai vraiment du mal à calculer ce qui m'arrive! (des paaattes, euh, du beeeuuurre? allez zouuu)<br /><br />L'altitude, ma fille, l'altitude. Merde. Je me dis que je suis vraiment con d'avoir choisi comme destination le Mexique, et pour cause, je sais depuis un moment maintenant que je ne supporte pas l'altitude...Idiote idiote, comment vas tu annoncer ça à tes parents!? Défait pas ta valise léo, demain, premier avion, demain, avion, ...oh et puis merde aux avions.<br /><br />Après avoir dîné avec mes deux hôtes, je me couche avec les poules (elles me tiennent chaud).<br /><div align="center"> </div><div align="center"><br /><strong>22 juillet 2008.</strong></div><strong></strong><div align="justify"><br />Mmmmh. Grâce mat. Rien de tel pour commencer un échange universitaire, c'est moi qui vous le dit. D'ailleurs il est pas assez tard et je reste planquée dans mon lit.</div><div align="justify"><br />Les impressions de la ville sont vraiment étranges. Déjà je me l'étais dit sur le chemin de l'aeroport hier... Cette ville ne ressemble à rien que je connaisse. Rien.Nicolas me dit que c'est parce qu'on ne s'attend à rien en débarquant au Mexique. C'est vrai.</div><div align="justify"> </div><div align="justify">Mais je ne sais pas à quels souvenir associer ces immeubles de quelques étages seulement, colorés, un peu abimés par la pollution, ces grandes avenues où les voitures se bousculent, avec des arbres gigantesques de ca et là des trottoirs. Du vert, de la couleur, et pourtant, au ciel que du gris. On pourrait voir s'il faisait plus beau, peut-être, les volcans et montagnes qui semblent se dessiner dans le brouillard... je me demande si je pourrais vraiment les voir un jour...?</div><div align="justify"><br />Pour réponse, quelques précisions du Guide du Routard, avec qui j'ai déjeuné (merci les Glaiz pour ce cadeau de bonheur) qui me disent que cet espoir sera comblé certaines périodes de l'année seulement. Inshallah!</div><div align="justify">Touchons du bois.</div><div align="justify">Comme je n'avais toujours pas de morceau de bois sous la main, j'ai couru au bord d'une avenue et je me suis frottée contre un arbre.<br />Je vais penser à me faire greffer un morceau de bois.<br /></div><div align="justify">Je me suis paumée dans le quartier de la condesa, et comme j'arborais la même rue dans tous les sens possibles et imaginables à la recherche d'une banque délivreuse de pesos pour ma poche trouée, tous les gens qui déjeunaient en terrasse ont fini par apprendre à me connaître.</div><div align="justify">C'est déjà ca, vu le nombre incroyable de terrasses dans le quartier, je me suis fait potentiellement un gros carnet d'adresse, bien qu'il demeure aussi visuel que virtuel.</div><div align="justify"> </div><div align="justify">Avec quelques pesos en poche, je me suis arrêtée dans le seul restaurant où il n'y avait personne... Non pas pour jouer la carte de la sauvageonne, seule avec mon Routard, mais bien parce que l'endroit était parfait!<br />Derrière un de ces baobabs de bord de route, une enseigne "café momo". Déjà, on envoie du lourd avec ce surnom qui fait partie de mon Top 5. Et puis à l'intérieur, des murs complètement repeints de toutes les couleurs - à part les moulures anciennes - et selon mes estimations, l'artiste et auteur de cette peinture devait être soit un enfant de 5 ans après avoir mélangé son vomi à son pot de peinture, soit un drogué en plein trip. Mais le résultat était kitsch a souhait, surtout grâce au tableau de la Joconde barbue, du singe en peluche, et des innombrables bibliothèques parsemées ci et là d'appareils photos démontés ou de plantes vertes.</div><div align="justify">Un vrai bordel.</div><div align="justify">Le serveur devait être un fils naturel de John Lennon. Il faut que je me renseigne sur les passages de ce dernier dans cette belle ville, car l'homme en question ressemblait comme goutte et goutte à Sean Lennon. Il avait d'ailleurs lui-même un rejeton au bras et une femme à la cuisine.<br />Bon léo. Il s'agit maintenant de parler Espagnol.</div><div align="justify">Je baragouine. Baragouinons.</div><div align="justify">Et je parviens même à déjeuner!<br />En tête à tête avec Routard, je finis par tomber de plus en plus amoureuse de lui. Je décide donc de le remettre en poche pour aller prendre l'air, et laisser un peu de temps à notre relation. Je suis allée me promener dans des grands parcs où se plantaient là encore des arbres terrifiant de hauteurs et de diversité. Le seul que j'ai reconnu était le palmier. Ouais!</div><div align="justify"><br />Le quartier à l'air relativement bien fâmé et chicos.</div><div align="justify">Il fait toujours gris.</div><div align="justify">Dans les parcs, quelques sportifs, des jeunes désoeuvrés (dont moi), des vendeurs de chips, des vieux, des téléphoneurs et des amoureux spécialisés en roulages de galoche.Comme je n'arrête pas de me perdre, je fais ami-ami avec les rues. </div><div align="justify"> </div><div align="justify">C'est le routard qui doit rager dans mon sac, lui qui sait tout sur tout. Bien fait. Ca fait aussi partie des préliminaires: se faire désirer.</div><div align="justify"><br />Et donc je me rends compte de plusieurs choses assez incongrues : déjà toutes les rues, avenues et parcs ont des noms de villes ou de pays. Le résultat est assez marrant. J'ai été au Parque España et au Parque Mexico tout à l'heure, en croisant des rues aux noms impronnoncables, et puis d'autres 'amsterdam', 'monterrey', ...Exotique!</div><div align="justify"><br />En revanche, ce qui est indiscutablement plus con, c'est quand même que certaines rues tournent en rond et gardent le même nom. C'est -et c'est le cas de le dire- tout à fait déroutant. On peut croiser la même rue deux fois, et ne pas s'être perdu.Je vais penser à me faire greffer un GPS dans le cerveau.<br /></div><div align="justify">On a dîné dans Condesa à 7 avec Nicolas et Annabelle et leurs potes, à savoir, pour simple information, pour Big Brother et sa soeur, Lorenzo, un ancien sciences-pote italo-mexico-français, nacho, un argentin qui parle espagnol et à qui tout le monde répond en français, Clément un grand blond et Vincent à ma gauche, qui est aussi un voisin de mes deux hôtes et qui travaille dans une banque.<br />Dîner très sympa à la Buena Tierra (qui sait, toute information est bonne à prendre, pour le futur mes enfants, le futur) ; où les sujets de discussions tournèrent autour de la Propina (pourboire), à donner ou non au serveur qui a tenté de nous arnaquer. Plus tard, étaient au débat les spécificités de nos villes respectives, Annabelle venant de Lyon nous étions deux à défendre notre bout de viande, mais le grand perdant - ou gagnant, à ce stade on peut le dire - était Clément qui vient de Puteaux. </div><div align="justify">Et, y'a pas à dire les zamis, venir de Puteaux, c'est quand même drôle ; qu'on le veuille ou non.<br /></div><div align="justify"><strong>23 juillet. JOURNEE de Sympathisation avec la Ville, et anecdotage.<br /></strong><br />H = Hielo</div><div align="justify">C= Caliente.</div><div align="justify">Bienvenue au Mexique.</div><div align="justify">Voilà deux jours que je meurs de froid sous la douche 'putain mais ya pas d'eau chaude ici ou quoi?"<br />Si si léo. Mais C ne tient pas pour Cold et H ne tient pas pour Hot.</div><div align="justify">J'ai pris une douche chaude, rien que pour me venger.<br /></div><div align="justify">Je me suis levée assez tôt.</div><div align="justify">Je prends un café au starbucks du coin, avec mon Routard. </div><div align="justify"> </div><div align="justify">Rien de tel qu'un petit café anodin en milieu de matinée, pour réchauffer une relation de la veille. </div><div align="justify">Routard et moi nous entendons bien, seulement quand il a commencé à m'en dire trop sur les 32 façons traditionnelles de cuire du pain, j'ai vraiment commencé à avoir la mirette facile sur mes voisins, des beaux jeunes hommes avec leurs ordinateurs portables.</div><div align="justify"> </div><div align="justify"> Hyper branchés, un black fait du break dance avec sa bouche, un mexicain derrière moi joue le nonchalant avec une fesse posée avec dédain sur un canapé, à ma droite un autre joue à l'intellectuel avec ses petites lunettes, peurk, d'ailleurs il est vraiment vilain.<br />Je lis le journal.<br />Mon horsocope dit " TAURO: Un cruce de palabras con un integrante de su familia ha escalado hasta convertirse en un conflicto serio".<br />C'est assez magique je trouve, je suis même à l'abris, à l'autre bout du monde, de ce que peuvent prédire les astres. Quelle belle ville.<br /></div><div align="justify">Hier soir Nicolas m'a indiqué un endroit où je pouvais prendre un bus promène-couillon, en m'assurant que c'était vraiment bien, un trajet sympa et surtout intéressant si je voulais voir à peu près à quels quartiers j'allais me destiner. </div><div align="justify">Vendu.</div><div align="justify">Il m'a aussi dit de ne pas trop y aller après 17h, la saison des pluie n'étant pas clémente avec les couillons sur le toit de leur bus après cette heure là.</div><div align="justify"><br />Pas de problème, donc, puisque ma montre imaginaire affiche 11h30 ou 12h.Très simple d'aller à l'arrêt, c'est vrai, même le plan lui-même respirait le bon sens. Mais distraite par moi-même qui était en train de me dire que je ferais bien une petite collec de photo de coccinelles, qui regorgent sur les trottoirs, toutes plus jolies les unes que les autres (oui, jolies. JOOOLiiiiES) ; et bien je me suis perdue. Pas grave.</div><div align="justify"><br />Comme le trip en bus dure trois plombe, je profite de la longue file d'attente pour choper quelque chose à manger. Dans ce petit bar, le serveur est un petit mec très sympa et qui parle doucement. </div><div align="justify">QUE ONDA GUEY! Et puis la petite jeune qui fais la fille-à-tout-faire à ses côtés me tape la tchatche. Je suis pas au top de ma forme alors je dis un peu n'importe quoi, mais ça ressemble quand même, si on veut, à un échange...un échange qui se conclut assez rapidement quand elle apprend que je suis Française, et non pas Italienne, et que son grand sourire s'efface.</div><div align="justify"><br />Je lui dit que j'ai du sang Italien, ...si ça peut lui faire plaisir...</div><div align="justify"><br />"non, mais j'ai cru que vous étiez Laura Pausini" lâche-t-elle enfin.<br /></div><div align="justify">Petite parenthèse. Je ne sais pas à quoi elle ressemble celle-là. Je sais qu'elle chante, mais c'est tout. Alors en rentrant, le soir, j'écrivait un petit mail aux copines, alors je leur ai demandé leur avis. C'est Alix qui a répondu la première : "Elle est DEGUEU!!" fit-elle, bien dans son genre de BCBG (certains me comprendront quant aux quatres dernières lettres mentionnées) ; j'ai donc pris mon courage à deux mains pour aller voir sur google-image la face de cette poulette.</div><div align="justify">Et Ouais. Pas de bol. </div><div align="justify">Dégueue.<br /></div><div align="justify">Je monte donc sur le toit du PC (Promène-Couillons) et plutôt que de coller le nez sur la carte d'itinéraire qu'ils nous ont donné, et en prêtant une seule de mes deux oreilles au guide qui nous fait un historique approximatif dans nos oreillettes de couillons, et bien je regarde dans la rue. Sans seulement m'attacher à l'ensemble, aux beaux bâtiments ou aux arbres qu'on manque de se prendre dans la tête à chaque carrefour, je souris devant l'incongru qui est partout autour.<br /></div><div align="justify">Pour le reste, j'ai un an.<br /></div><div align="justify">Les fliquettes, par exemples, sont géniales. Elles sont partout. Pas un seul flic, juste des fliquettes. Elles font la circulation, sont ça et là, elle grouillent de partout.<br />Et le gouvernement, inspiré de ne pas les accoutrer de robe à strass, les a habillées en bonne fliquettes, mais comme il faut respecter leurs condition de femmes, le style ne fût pas laissé en reste : Elles arborent un pantalon dont je suis verte de jalousie (ou pas). Gris avec des bandes de smok' noires, il est surtout suuuuper moulant et patte d'eph.<br /></div><div align="justify">Un délice.<br />Les mexicaines, ou dumoins pour ne pas généraliser (pas encore) les fliquettes, sont de manière générale, un peu dodues. Très dodues. Et moulées là-dedans, c'est un bonheur de tous les instants.<br />D'ailleurs le gouvernement s'est abstenu de donner des cours de conduite à ses citoyens, une petite dizaine de fliquette par rue suffit largement à faire reigner l'ordre!Au-delà d'une rue arborée d'innombrables statues de personnages historiques, je me dis qu'il faudra que je regarde de près le raport qu'ont les mexicains à leur passé, car, sans de veritable distinction honorifique, on retrouve aussi bien Christophe Colomb que ses combattants.Vous me direz, c'est plutôt fair-play.Je traverse le "Centro Historico" qui est un endroit magnifique. Il fait un grand soleil. Je suis contente.<br /></div><div align="justify">J'arrive sur une gigantesque place, la "place de la constitution", certes, mais ici connue sous un autre nom qui m'échappe. La place la plus grande d'Amerique Latine, et c'est impressionant. Il y a le Gouvernement, une cathédrale, plein d'enormes et beaux bâtiments qui forment ...bah, une place! mais c'est assez magique.<br /></div><div align="justify">Dès que j'aurais rechargé mon appareil photo (oui je sais, j'aurais dû y penser avant), je prendrais plein de clichés de cette ville impressionante.<br /></div><div align="justify">Par pure valeur anecdotique, un indieu au cheveux longs (opium plume et compagnie) vend des objets aux touristes et passants sur un trottoir. Il me vole un large sourire quand il prend soin, délicatement, de faire dépasser la bordure de son caleçon de marque par dessus sa jupe aztèque (ou que sais-je).</div><div align="justify"> </div><div align="justify">Un des mexicains qui partage mon Promène-Couillon avec sa famille se met à pleurer parce qu'il se rend compte qu'il n'est pas superman.<br /></div><div align="justify">AH! ENFIN UN SCOOP! Je vais l'envoyer au Guide du Routard. Oui, mesdames.Il y a dans les premières pages de celui-ci un petit article intitulé "Les questions que l'on se pose".<br />Eh bien: il en manque une.<br /></div><div align="justify">IL Y A-T-IL DES JEUNES TECTONIK AU MEXIQUE?</div><div align="justify">(roulement de tambour)</div><div align="justify">EH BIEN OUI!</div><div align="justify"> Oui, mesdames, oui messieurs! </div><div align="justify">J'en ai croisé deux! Un style qui ne déroguait pas en un seul pli de revers à la magnifique et grande tribue des tectoniks!<br />Mais par devoir de précision, j'ai bien été obligée de relever une grave particularité : ils étaient teints en Orange. Enfin peut-être que c'était destiné à être roux ou blond, qui sait, mais ça donnait vraiment du orange. Avec la coupe mulet, je ne vous dis même pas mon bonheur.</div><div align="justify"> </div><div align="justify"><br />Dans le Bois de Chuapaltapec, quand je redescendais de mon périple, un autre sourire - mais un peu plus fragile celui-là :<br />les montagnes russes sont construites sur des échaffaudages en bois.</div><div align="justify"> </div><div align="justify">Je me fais un ami, à ma droite.Un américo-mexicain.Il est prof (décidement).On discute, il est sympa. Il est vilain, mais sympa. (Ne pas trop en demander TOUTE DE SUITE, léo, calme-toi un peu).Il revient d'un gigantesque trip au départ de Cancun, et il rentre à Los Angeles, sa "hometown" en passant par Mexico. Soit.</div><div align="justify">Nous parlons Anglais ( moins 1 pour moi), et je lui dis que je suis en échange avec une université française.<br />Quelques minutes plus tard, après qvoir apprit qu'il enseigne de la bio et de la chimie (beurk), il me dit "Donc toi tu es Quebecoise".</div><div align="justify">"Bah, non, je viens de France"</div><div align="justify">"Ah".</div><div align="justify"> </div><div align="justify">Ouais.C'est pas gagné.<br /></div><div align="justify">Je décide de refaire une escale (on peut descendre quand on veut) un peu plus haut et de repartir plutôt en direction du Sud ou je serais très certainement logée, puisque mon univeristé est à l'extrême sud.</div><div align="justify"><br />En attendant, je me demande comment mon voisin peut s'appeler.<br /></div><div align="justify">Je pense à Pedro, Pablo, ou Juan. Et puis je me dis que si un de ses parents est Américain, il a du gagner le droit de lui refiler un prénom de là-bas, alors je pense plutôt à Jason.<br />En quittant le PCouillon, je lui serre la main, "I'm Leo!" ( belle stratégie de prendre le devant non?) et il rétorque "I'm Pablo!"</div><div align="justify">J'ai perdu.</div><div align="justify">Tout comme son père Américain.</div><div align="justify">Je suis contente de ne pas avoir perdu toute seule.<br /></div><div align="justify">Mon périple vers le Sud fut sans aucun intérêt de racontage, puisque il s'est mis à pleuvoir des trombes d'eau...et je venais de laisser mon pull à l'appart tellement j'avais chaud.<br />Et puis comme je suis une sale boulette, j'ai mis trois plombes à aller réclamer mon sac poubelle-imperméable comme les autres boulets du bus - tous enrobés dans un sac poubelle rouge- et quand j'ai été il n'y en avait plus.<br /></div><div align="justify">Je crois que j'ai pensé à me jetter dans le traffic environant plusieurs fois. </div><div align="justify">Tout le charme du Sud Mexicain m'a echappé, j'ai souffert d'une pneumonie et de la grippe aviaire, et j'ai finis par descendre dans la cale...</div><div align="justify"> </div><div align="justify">... où je me suis endormie.<br /> </div>Leon et Joyahttp://www.blogger.com/profile/14278640212135983537noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-8498718241133765599.post-56933415804577180722008-07-25T13:56:00.000-05:002008-07-25T14:02:30.021-05:001# Approche stratégique aérienne, destination MEXICO D.FDépart au Mexique.<br /><strong>Jour 1. 21 JUILLET 2008</strong><br />Heure française : 16:36.<br />AF 438Départ de Paris : 13h 15<br /><br />Mes premiers pas dans l'avion furent un délice. Fatiguée juste à point après avoir passé une nuit à ne pas dormir à paris, à la fois à cause d'une grave crise de téléphonite-de-dernière-minute et d'une nuit à deux - avec MAMAN, que tout le monde se rassure ou se ravise - dans le froid et le bruit parisien.<br /><br />Après avoir bêtement fait mon mouton-rootschild dans la mauvaise file d'attente (comme si inconsciemment j'avais été habituée depuis ma plus tendre enfance à cotoyer ces très spéciales files d'attentes : je dis très spéciales, parce qu'elles ont une particularité inattendue : on n'y attend pas. Ce sont celles des riches, evidemment) , j'ai finalement rejoint la file bondée de moutons-tout court - la particule Rotschild devra attendre mon mariage. S'il est réussi.<br /><br />Touchons du bois.<br />Je cherche du bois.<br />Je ne trouve rien.<br />Et voilà, c'est fait. Je ferais un mauvais mariage.<br />Tout ca parce que depuis qu'il s'écroule, les parisiens ont décidé de moderniser leur aéroport. Pas question d'y mettre du bois. On n'est pas des savoyards. Alors voilà : les parisiens se réjouissent de ne pas être savoyards et moi je fais un mauvais mariage.<br /><br />Dans la file d'attente, reprise en traitre par une grave crise de téléphonie aigue, je me dandinais, sac sur le dos, au milieu d'une population fort peu diverse. Et qu'on se détrompe. Il ne s'agissait pas là de ce à quoi les uns et les autres m'ont préparé depuis un moment. Très peu de moustachus, petit gras et trapus. Très peu de belle femmes arborant en guise d'habit le premier mot de la composition du mot "mini-jupe" et pas le second.<br /><br />Non. Juste des blonds. Blonds et blancs. Blonds et blancs et à sandale. Et jeunes.<br /><br />Et non, je vous voir venir là aussi, pas un de ces peuples qui vous amènent directement en sauna dans l'imaginaire le plus primaire de la rencontre. Non. Juste des blonds à sandale. Majoritaitrement des filles d'ailleurs.<br />Mais comme je le disais auparavant, je ne remarquait ce détail qu'un peu plus tard, car à ce moment la j'avais l'oreille scotchée au téléphone ou, en alternance, les deux mains en train de jouer du Rachmaninov moderne sur mon clavier de portable.<br /><br />Et quand je me suis installée dans l'étage supérieur de l'avion, j'ai crié ma réjouissance : 11heures d'avions, certes, mais pas de siege devant moi, un grand espace, une fenêtre à ma droite, une petite trappe personnelle pour y cacher tous mes restes de plateau-repas, un vrai garde manger, un bonheur.<br />Je sors mon nono de mon sac et j'entame une sieste pré-décollage. De mon hublot je ne vois que le traffic aérien environnant, nous mettons du temps à décoller, une question de correspondance, bref, je dors, la tête dans mon oreiller d'ado attardée.<br /><br />Et puis les blonds. Les blonds sont un peu partout, à gauche à droite, devant derrière. Vous vous direz, pour une léo qui a toujours eu un penchant pour les bradpittiens, j'ai nommé les beaux blonds aux yeux bleus, c'aurait pu être une veine.<br /><br />Meme pas.Je n'aime pas les blonds à sandale.<br /><br />Mes deux voisins de gauche sont un vieux chinois et une petite francaise qui échangent des rapports tout à fait URBAINS oui madame, ils sont tous les deux profs, on dirait. Madame aime bien lire des romans policiers, même si de son propre aveu, ils ne sont pas toujours les plus interessants, c'est quand même plus sain que la télé, et puis surtout ca ne vous empêche pas de dormir, le soir, vous savez! Et puis monsieur ne parle pas beaucoup. Peut-être même qu'il ne la comprend pas. Ah si. Il a parlé et on aurait dit du français. Pas de sushis dans la phrase ; sans doute un homme intégré à notre grande et belle société.<br /><br />Et moi je me transforme peu à peu en sombre connasse ; et pour cause. Je sens des effluves de françaisitudes me remonter jusqu'à la gorge, une sorte de défense de l'organisme devant l'affluence des blonds à sandales : une aigreur sans pareille.<br />J'deviens un pauvre type.<br />Qu'on se le dise : c'est un scandale.<br />Moi qui pars à l'aventure pour plus d'un an, moi qui suis pour la paix dans le monde, moi qui donne 5euros à UNICEF tous les mois!<br /><br />Mais ils ne m'aident pas, non plus. Tous les blonds ont quitté, non pas le navire, comme Leonardo Di Caprio dans son meilleur film, mais leur siège. C'est vrai qu'on est dans la bétaillère et que les sièges sont fariqués avec pour taille moyenne une demi-fesse, mais c'est pas une raison pour tenter une rave-party. Tous les jeunes sont assis par terre, jouent au carte, rigolent, puent des pieds, et se prennent en photo, là, dans cet immense espace que je pensais pourtant avoir colonisé par le droit-de-la-première-qui-était-assise-là. Droit reconnu par le Code civil de ma composition, qui, d'ailleurs, est en passe de devenir fasciste si je continue à être de mauvaise humeur.<br /><br />17h. J'ai sommeil. Mais c'est le festival de la sandale.<br />Je me radoucis.<br />Une rave-party dans un avion, on pouvait difficilement rêver mieux... d'autant qu'on a tout le deuxième étage pour nous. Et que si les sandales continuent à prendre des photos, je vais peut être réussir à apparaitre sur l'une d'entre elle, alors je ferais mieux d'arrêter de faire la gueule!<br />La seule hotesse qui traîne ici m'a à la bonne, une touche, qui sait, peut-être, ai-je.<br /><br />Mes poussées de mégalomanies reviennent vers moi à grand pas. Je me vois déjà en train de convaincre ces 25 porteurs de sandales en toile-caoutchouc spécial démarque Décathlon, de faire un détournement d'avion. Ca ca sera quand ils auront prit des extas, on n'est qu'au début de la rave donc on va pas trop en demander. Mais quand ils seront bien tous stones, je pourrais peut-être les convaincre de détourner l'avion et de partir se baigner sur des plages exotiques!<br />...<br /><br />Mon rêve de puissance s'évanouit quand je vois sur l'écran devant moi vers où notre avion se faufile sur la grande carte, un peu moins précise que le GPS de papa, et surtout moins relou, mais néanmoins assez claire : MEEEEEEXICOOOO. Qui peut rêver plus exotique?<br />on pourra donc se contenter d'une rave-party au deuxième étage de cet avion, et si quelqu'un est stone alors j'annonce, ca sera moi! Il est 17h10, ca pue toujours des pieds, mais je suis de bonne humeur.<br /><br />Les deux profs sont endormis à ma gauche, mais du coté de la contrée blonde, espace d'immigration sans pareille, plus une seule sandale s'aggripe à ses pieds d'origine, c'est l'aventure, déjà, orgions, mes frère, orgions.<br /><br />21h, heure française.J'ai si faim que j'ai réveiller ma voisine de gauche pour lui demander si le dîner était passé pendant mon sommeil.Non. Grâce a dieu, comme diraient les curés, car j'ai faim.<br />Et oui, j'ai dormi.<br />Pas de rave-party. D'ailleurs le groupe des sandales s'est calmé, et plus personne ne m'énerve, je suis zen. Sauf deux petit couillons de 12 ans qui ont prit le couloir de l'avion pour une piste de racing.<br /><br />21h07J'ai mangé un petit sandwich et ca va mieux.<br /><br />21h08, je n'arrive plus à ressortir ma TV de sous le siège. Je tire veinement dessus, la voisine de gauche m'indique un petit bouton qu'elle presse avec une grande legereté et voilà que le tout se lève automatiquement, avec une grande insolence.<br />J'ai envie d'arguer que je suis blonde ; si seulement c'était le cas.<br />Je pense à ma soeur et je me dit qu'elle a vraiment de la chance.<br />Je me dit que là où elle est, elle aussi, elle à certainement faim.<br /><br />21h10<br />La TV ne se contente pas d'être insolente, c'est une peste et une INCAPABLE. En termes Tévéyens, elle ne fonctionne pas.La voisine de gauche ne peut rien faire.Je pense à un détail : je dis voisine de gauche, mais c'est pas parce qu'elle ressemble à une prof que je fais un amalgame de couleur politique, hein. On sait pas,elle pourrait aussi être des VERTS ou même des alter-mondialistes.<br /><br />Merde revoilà que je suis aigrie.Heureusement, voilà une distraction.<br /><br />21h11<br />Le petit con de petit garçon qui fout la merde aisément dans notre deuxième étage du Boeing, à quatre pattes sur cette terre qui fût un jour mienne, avant l'immigration massive des Suedois (voilà au moins un mystère de résolu lors de mon périple à la recherche d'un sandwich, les blonds sont des suedois. Comme quoi, tous les suedois ne sont pas bons à finir nus dans un sauna).<br /><br />Mais qu'importe : Il faut retenir cette date, cette heure et ses quelques minutes, absolument, parce que je balbutie mes premiers mots en espagnol.<br /><br />Le petit me parle, je ne comprends pas tout, je réponds, et je pense "mais quel insolence ce morveux, décidemment le 2e étage ca n'est plus ce que c'était". Je comprends qu'il veut brancher sa game boy sur mon ordinateur. J'accepte. Sans doute parce que je suis une bonne âme, peut-être simplement parce que je suis fière d'avoir compris sa requête? Qu'importe.<br />Me voilà à deux doigts de ne plus avoir de batterie sur mon ordinateur, plus de télé, il me reste mon téléphone, mais si je l'allume je vais me faire exclure de l'avion ; et en regardant par le hublot je me dis que atlantique ou pas atlantique, il fait froid et j'ai même pas mon maillot sur moi.<br />Je me tais.<br /><br />21h14<br />En parlant de nuages, je me fais une réflexions qui ne mériterait pas d'être appelée comme ça. Tout simplement parce qu'elle concerne un lointain souvenir d'enfance. Je pense aux Glaizal. Je pense surtout à ce jeu débile sur nintendo : MarioKart!On dirait que je suis au dessus d'un parcours, parce que les nuages sont en grandes enfilades fines, comme pour y accueillir le grand prix de Mario et du dragon vert dont le nom m'échappe.<br />Le décor se fait plus clément, les nuages se voient parsemés de bananes magiques, bonus et bombes : je suis de bien meilleure humeur.<br /><br />Je me demande si un suedois n'a pas glissé de la drogue dans mon sandwich.Je devrais en profiter pour dormir un peu, mais j'ai trop peur de louper le dîner.<br /><br />21h16<br />Comme ma voisine de gauche n'arrête pas de regarder sur mon écran, et que je parle beaucoup d'elle, je me suis sentie mal à l'aise.J'ai donc ouvert bêtement une autre fenêtre sur mon ordinateur et machinalement j'ai commencé à écrire un essai sur la colonisation forcée dans un pays très particulier.:J'ai écrit 20 lignes absolumenent problématiques, mon nom à gauche, la date à droite, le sujet, le plan.<br /><br />Tout ça, sans savoir de quel pays je parlais, et quand j'ai commencé à trop m'en soucier je me suis sentie idiote et j'ai arrêté. Voilà ce que ca donnait :<br /><em><span style="font-size:85%;"><br />Eléonore HAMELIN </span></em><br /><em><span style="font-size:85%;">premier semestre 2008 2009</span></em><em><span style="font-size:85%;"><br />Echange au MEXIQUE -</span></em><br /><em><span style="font-size:85%;"></span></em><br /><em><span style="font-size:85%;">EXPOSE de littérature historique.<br /> L'histoire d'une colonisation forcée<br /></span></em><br /><em><span style="font-size:85%;">Le sujet posé est triplement problématique : Il est déjà le postulat qu'une historiographie de la colonisation est possible : elle a été très abondante dans les essais contemporains de nombreux auteurs et politiciens ; deuxièmement, elle comporte en elle-même la possibilité qu'une colonisation ne soit pas un mouvement nécessairement "forcé", présentant notre cas comme une spécificité. La colonisation, dans la définition que nous lui donneront est elle réellement à l'abri de l'usage de la violence et de la force ou en y est- elle complètement reliée, auquel cas notre cas ne serait non plus à considérer comme une spécificité, mais sinon comme un exemple?<br />C'est le 23 mai 1835 que la première expédition est envoyée vers le Sud du Pays ;</span></em><br /><br /> Et pour que je me sentes encore plus idiote après cet épisode, VDG (voisine de gauche) à avancé de 20 pages au moins dans son bouquin et je crois qu'elle n'en a rien à piffrer de mes états d'âmes et autres TOCs;<br /><br />TO BE CONTINUEDLeon et Joyahttp://www.blogger.com/profile/14278640212135983537noreply@blogger.com2